Prenant prétexte d'attaques chimiques dont nul ne trouve trace, et dont aucune preuve n'existe, les trois états voyous (hors la loi) ont, par contre, répandu des produits autrement plus dangereux et nocifs que des produits chimiques : les produits nucléaires qui polluent l'air, l'eau, le sol , la nappe phréatique et tous les êtres vivants, y compris les arbres et les animaux. C'est manifestement un crime contre l'Humanité. La durée de vie de ces produits mortels dépasse celle de la Terre !!
Tout d'abord, les Tomahawks américains contiennent au minimum 3Kg d'uranium sur les ailes des missiles (voir beaucoup plus si les têtes en contiennent aussi). On parle alors de 360kg.
"Considérons l’impact d’un missile de croisière Tomahawk qui porte 3 kg (meilleur cas) ou 400 kg (pire cas) d’uranium appauvri.
L’impact produit un nuage de détritus de dimension variable, après
combustion violente à environ 5.000° C. Les grains de poussière sont,
comme on l’a dit, composés de particules de dimensions de l’ordre du
micron [0.5 - 5]. De 500 à 1.000 mètres de l’impact on peut respirer des
nuages de densité suffisante pour causer des doses significatives,
composées de particules qui ont une masse d’environ 0.6 à environ 5
nanogrammes (6-50 x 10-10gr.). Une estimation a été effectuée selon le
code de calcul de doses GEN II [9], en négligeant les effets dus à
l’incendie et en considérant seulement l’exposition pour une inhalation
d’une heure due à la dispersion simple du matériau, sans considérer
certains facteurs qui pourraient faire ultérieurement augmenter
l’exposition. En une heure on peut inhaler des grains de poussière
radioactifs provenant du nuage en quantité déjà notables".
Le journal militaire de référence Jane a confirmé par deux fois le fait que les Tomahawk contiennent de l'uranium appauvri.
Scalp-EG / Storm Shadow
L'armée française, quant à elle, a utilisé 9 missiles Scalp via des
Rafales et 3 missiles de croisière navals MdCN et les Tornadoes des
Storm Shadow (en fait des Scalp pour le marché britannique).Un témoignage officieux au sein de l’armée française (soldat
travaillant dans la gestion des munitions) a confirmé l’utilisation
d’uranium dans le SCALP (Storm Shadow).
Dans le passé, le ministère de la Défense Britannique a confirmé sur son propre site pour
janvier 99 des "Recherches anglo-françaises sur une ogive tandem avec
charge arrière doublée d'uranium appauvri". C'est exactement la
description du missile Scalp-EG déployé à partir de 2002. Depuis, le
site a censuré sa propre information mais Internet a bonne mémoire.
L'armée française n'a évidemment pas du tout communiqué sur le sujet. On
ne peut sur ce point lui reprocher son manque de discrétion. On ne
connaît donc pas la quantité d'uranium appauvri dans les missiles mais il
est peu probable qu'on en trouve moins que dans les Tomahawks
américains.
Donc au minimum, 300 kilos d'uranium appauvri ont été pulvérisées
dans le ciel et les terres syriennes cette semaine (potentiellement plus
de 3,5 tonnes).
Voyons un peu ce qu'est cet élément radioactif
persistant.
L’uranium appauvri (isotope U238, abréviation « UA ») est un
sous-produit de l’enrichissement de l’uranium et du traitement du
combustible usé. Il ne possède pas les propriétés nécessaires pour être
utilisé dans un réacteur mais cela ne le rend pas moins dangereux, bien
au contraire. Cette substance est très toxique. Par ailleurs, de tous
les éléments radioactifs, l’uranium appauvri est celui qui reste
radioactif le plus longtemps, avec une demi-vie de 4,47 milliards d’années.
L’uranium appauvri est utilisé dans l’armement pour ses propriétés
physiques. Étant un métal lourd, il est d’une efficacité redoutable pour
transpercer les parois des chars blindés et des tanks. Il est tellement
dur qu’il ne se déforme pas lorsqu’il entre en contact avec sa cible.
On peut comparer cette pénétration à celle d’un caillou dans l’eau.
Au contact de sa cible, l’uranium s’enflamme, relâchant en grande
quantité de minuscules particules radioactives. Transportées par le
vent, ces particules peuvent se retrouver dans l’eau, le sol, les nappes
phréatiques… contaminant tout l’environnement."
Les propriétés chimiques et radiologiques de l’uranium appauvri ont
des impacts désastreux sur l’environnement et les êtres humains. La
contamination à l’uranium appauvri se fait quasi exclusivement de
manière interne, car le rayonnement émis par l’UA est de type alpha, et
donc très court. Ainsi, il y a trois voies majeures de contamination,
par inhalation, ingestion ou lésion cutanée. C’est l’inhalation de
particules qui est la plus dangereuse pour les êtres vivants.
Étant à la fois chimiotoxique et radiotoxique, l’uranium appauvri
atteint les reins, les poumons, le squelette, les organes reproducteurs,
la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques ainsi que le
système neurologique. Les types de pathologies observées sont
principalement les cancers (dont leucémies) et les malformations
congénitales. Les effets ne sont pas les mêmes selon l’intensité et la
durée d’exposition, mais aussi selon la nature physique et chimique de
l’uranium appauvri, qui peut varier d’un obus à l’autre. En outre, les
enfants sont beaucoup plus vulnérables aux effets de l’uranium appauvri.
Même une faible dose peut avoir des effets. La Commission
Internationale de Protection Radiologique a été obligée d’admettre
officiellement que, si le risque augmente en fonction de la dose reçue,
il n’existait pas de seuil d’innocuité.
On observe ces pathologies chez les populations victimes de
bombardements à l’uranium appauvri, mais aussi chez les vétérans des
conflits irakiens, des Balkans ou encore d’Afghanistan".
Conclusion
Ces trois pays ont donc riposté à une attaque chimique (au mieux
fictive, au pire très limitée dans sa zone d'action) par des frappes qui
vont contaminer de façon étendue et particulièrement persistante la
Syrie et ses habitants déjà très éprouvés par 7 années de guerre. Comme
toujours, ce seront les plus vulnérables, les bébés, qui risqueront de souffrir de graves malformations et de cancers.
Voilà donc la seule "riposte humanitaire" qu'ont trouvé à faire nos gouvernements (épris d'humanité et de démocratie que l'on veut imposer à coup de bombes atomiques aux populations récalcitrantes) face à la tragédie syrienne.
Quand l'hypocrisie occidentale atteint des sommets...
Vidéo:
Uranium appauvri en Irak: des générations détruites pour des millions d'annéesUranium appauvri, un tueur très présentable - (Documentaire 2012)
- Source : Fawkes News
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Un garçon de Douma révèle des détails sur le tournage de la vidéo sur «l’attaque chimique»
Le garçon
syrien Hassan Diab, présenté par les Casques blancs comme une personne
touchée par la présumée attaque chimique le 7 avril à Douma, a raconté à
un journaliste russe comment la vidéo sur «l’attaque» a été filmée.
Il n’y a eu aucune «attaque chimique» à Douma,
une banlieue de Damas, le 7 avril dernier et les personnes qui
«auraient été touchées par un agent chimique» ont été invitées par les
Casques blancs, a annoncé mercredi Hassan Diab, un garçon de 11 ans qui
figurait dans la vidéo.
«Nous étions
dans un sous-sol. Maman m’a dit qu’il n’y avait rien à manger et qu’on
mangerait demain. Nous avons entendu des cris dans la rue, on criait
"Allez à l’hôpital". Nous avons accouru à l’hôpital et dès que j’y suis
entré, on m’a attrapé et on a commencé à m’asperger d’eau. Ensuite,
on nous a mis sur des lits à côté d’autres personnes», a indiqué le
garçon à la chaîne de télévision Rossiya 24.
Le correspondant de guerre de la chaîne, Evguéni Poddoubny, a noté qu’on avait obligé le garçon à tourner dans cette vidéo.
«L’enfant n’avait rien à manger. On lui a donné du riz, des dattes et des biscuits pour ce tournage», a indiqué le journaliste.
Le père d’Hassan a confirmé ce récit, ajoutant qu’il n’y avait eu aucune attaque chimique dans la ville.
«Quand j’ai
appris que mon enfant était à l’hôpital, j’ai demandé de m’absenter de
mon travail pour y aller. J’ai fumé dehors, je n’ai rien senti. Je suis
entré à l’hôpital et j’ai vu ma famille. Les extrémistes ont donné des
dattes, des biscuits et du riz aux participants à ce tournage avant de
nous laisser rentrer chez nous. Mon enfant se portait parfaitement
bien», a indiqué l’homme.
Le
correspondant Evguéni Poddoubny a publié un reportage sur Instagram où
il montre la salle d’hôpital qui a servi de lieu de tournage pour les Casques blancs.
c'est des monstres ces trois pays
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