« Le
pouvoir est dans la dissimulation et le mensonge,
et non pas dans la parole vraie. » Eric Bénevaut (1)
Les Russes le savaient…
Les pays de l’OTAN et leurs affiliés qui
aiment se travestir, tel le loup en agneau, en "Coalition du Bien contre
le Mal" dans les médias de leur propagande, allaient profiter de
l’élection présidentielle du 18 mars 2018 en Russie, pour attaquer massivement
la Syrie. Annuler ainsi ses victoires incessantes contre leurs milices et mercenaires (2), parachever sa
destruction et instaurer sa partition définitive ; suivant le plan Oded Yinon de 1982, bible géostratégique de ces
bellicistes enragés.
Le Plan
du 18 Mars 2018
L’OTAN,
que les Russes considèrent amusés en "Tour de Babel de la Nullité"
- tellement incompétence militaire, inculture historique et géopolitique, y
sont d’une abyssale imbécillité - pense toujours que les dirigeants de la
Russie sont incapables de gérer deux problèmes à la fois…
Les
Jeux Olympiques d’été de Pékin de 2008 débutaient le 8 août, pour se terminer
le 24 août, réunissant pour la journée inaugurale tous les grands chefs d’Etat,
et leurs délégations, y compris le président Poutine.
Que
programmèrent les "stratèges" de l’OTAN ?...
L’attaque
de la Russie sur sa frontière du Caucase, en envahissant l’Ossétie du Sud par
les troupes de la Géorgie, sous forme d’une puissante invasion-surprise dans la
nuit du 7 au 8 août 2008… Inévitablement, l’OTAN et ses auxiliaires reçurent une raclée méritée.
(3)
Problème :
une organisation militaire sclérosée dans la bêtise ne peut générer que
stupidité sur stupidité… L’OTAN fit honneur à sa réputation en voulant
s’emparer de l’Ukraine par un coup d’État.
Quand ?...
Pendant
les jeux Olympiques d’hiver à Sotchi du 7 au 23 février 2014 !...
Cette fois-ci, ils optèrent pour la séance de clôture des Jeux, le coup d’État
fomenté avec les milices nazis ukrainiennes se déroula, soutenu par une intense
propagande dans les médias de l’OTAN en Occident, du 18 au 23 février 2014.
Là
encore, ils échouèrent grâce à un magistral retournement de situation des Russes :
les provinces industrielles et minières, notamment du Donbass, résistèrent à la
spoliation occidentale ; et la Crimée, suite à un référendum, se prononça
pour son intégration dans la fédération de Russie. (4)
Comment
les badernes galonnées de l’OTAN, pitoyable succursale du Pentagone,
purent-elles imaginer, une seule seconde, que la Russie allait abandonner sa
grande base aéronavale de Sébastopol sur la Mer Noire ?...
Implacable
démonstration du crétinisme de cette usine à gaz.
Son
architecture en termes de moyens militaires et d’actions de propagande
Pensant profiter de la mobilisation
des plus hautes instances Russes dans l’élection présidentielle du 18 mars
2018, les Occidentaux avaient donc planifié leur plan d’invasion de la Syrie,
en 3 volets ; certains étant en chantier depuis de nombreux mois :
i) Accumulation
des moyens militaires dans la région et éradication de toute opposition
Les Russes avaient repéré les
regroupements navals, aériens et terrestres de "La Coalition" ;
avec des moyens colossaux, sans rapport avec une lutte contre des
terroristes : Méditerranée, Golfe Persique. Notamment, continuels
débarquement en Jordanie, via la Mer Rouge, d’armements lourds, préalable à une
invasion massive. Matériel s’empilant sans fin, aussi, dans les nombreuses bases
occidentales en Arabie Saoudite.
Autre signe annonciateur : pour
"sécuriser leurs arrières", les Occidentaux avaient lancé un brutal
"nettoyage politique", sous forme de coup d’État policier, s’abattant
sur ce pays - fin 2017 / début 2018 - pour faire taire, "terroriser",
toute opposition éventuelle aux "actions régionales" à venir.
N’ayant ni parti politique, ni
syndicat, pas plus que de Libertés Publiques (d’opinion, d’expression, de
réunion…), ce fut la "caste des milliardaires" saoudiens qui fut
visée. Car beaucoup montraient leur agacement face aux exigences et délires des
américains au Moyen-Orient, et de leurs créatures locales. Avant tout
"hommes d’affaires", ou "affairistes", ce sont des
investisseurs qui veulent "faire du Business et pas la Guerre".
La région est à reconstruire, à
développer. Non pas à détruire sans fin…
Ne comprenant pas pourquoi, il leur
était interdit d’investir dans des activités productives, dans l’avenir du pays
et de la région, enfermés dans des opérations uniquement spéculatives ;
leur suzerain, au contraire, s’acharnant dans la destruction et le chaos.
Aujourd’hui en Syrie, au Yémen, en Palestine. Et, demain, contre l’Iran ?…
Eh, oui !... Ils avaient entre
eux, dans des dîners privés, des discussions animées et férocement
critiques (même sous forme d’humour…). Certains d’entre eux étant même de
sincères partisans de l’indépendance de la Palestine. Espionnés en permanence
qu’ils étaient par la police secrète, aux mains des occidentaux…
D’où "la rafle" des
principaux d'entre eux, sous prétexte d’une "lutte anti-corruption",
et le prix à payer pour n’avoir que le droit de se taire : la moitié de
leur fortune et, suivant les cas, la torture en prime.
Car, les plus virulents critiques
furent sauvagement torturés ; une poignée mourut même sous les sévices.
Par exemple, le Major General Ali bin Abdullah al-Qahtani,
ancien haut responsable militaire du gouvernorat de Riyad, mort sous les chocs
électriques répétés (le 12 novembre 2017) ; dont la famille ne reconnut
pas le visage, tellement il avait été défoncé. (5)
Le jeune dirigeant saoudien tel
qu’il a été intronisé par les Occidentaux n’étant qu’une lamentable potiche,
comme les aiment nos politiciens et idéologues ; signant sans fin des
chèques d’achat d’armes, avec leurs plantureuses commissions occultes, à tout
va…
ii)
Neutralisation de la Russie
La volonté de neutraliser la Russie,
au moyen de menaces, intimidations, affaiblissements sous toutes leurs formes,
est portée par trois vecteurs ; certains actifs depuis plusieurs
années :
= Paralysie économique, par l’intensification des "sanctions", qui
équivaut à une guerre économique
=
Paralysie militaire : avec le rideau de missiles anti-missiles le
long de ses frontières de la Mer Baltique à la Mer Noire
=
Paralysie diplomatique : par sa diabolisation médiatique sous prétexte
d’un crime à l’arme chimique en Grande-Bretagne, l’ "affaire Skripal", dans une mise au
ban de la "Communauté Internationale", avec l’expulsion de ses
diplomates dans de nombreux pays occidentaux.
Mais, les traîneurs de sabre de
l'OTAN prennent souvent leurs désirs pour la réalité...
iii)
Diabolisation de la Syrie
Pour justifier l’invasion et la
destruction totale de la Syrie ne restait plus qu’à diaboliser son
gouvernement ; en mettant en scène une fausse "attaque chimique"
infligée aux "gentils opposants" par les "méchants représentants
du pouvoir légitimement élu".
La fameuse "ligne rouge",
tant évoquée par les dirigeants occidentaux...
Comme lors de la destruction de
l’Irak, avec Colin
Powell agitant un flacon de talc à la tribune de l’ONU, qu’il
faisait passer pour de l’anthrax ; arme chimique que les Irakiens ne
possédaient pas.
Blocage
de l’invasion par la Russie
Finalement, le plan d’invasion de la
Syrie fut bloqué par les Russes, en trois mouvements :
i)
Une foudroyante offensive par les troupes syriennes, assistées des moyens
techniques russes, sur la banlieue de Damas - Goutha – tenue encore par les
milices de l’OTAN, où devait être mise en scène la "fausse attaque
chimique". Scindée en trois poches terroristes, éradiquées successivement
avec leurs immenses souterrains (certains, plus de 7 km de long…).
S’emparer rapidement des
laboratoires clandestins de produits chimiques, gérés par les forces spéciales
de l’OTAN, était essentiel. Cette course de vitesse fut un éclatant succès
: plus de 40 tonnes de produits chimiques saisis. Avec les moyens de
retransmissions par satellites gérés par les agents des services spéciaux,
chargés de la mise en scène, sous l’appellation de « casques blancs ».
ii)
Une méthodique action diplomatique menée par le ministre des affaires
étrangères de la Russie, Lavrov, multipliant les déclarations, sachant
qu'elles seraient inaudibles dans les pays occidentaux. Mais, indispensables
pour faire circuler l’information en dehors des colonies de l’OTAN, sur les
autres continents. Rappelant les principes de la Charte de l'ONU et du respect
de la souveraineté d’un État.
Lui succédèrent les prises de
position du Chef d’état-major des forces armées russes, Gerasimov, qui
n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Répétant qu’une invasion serait
"inacceptable" et qu’il y serait répondu pour protéger les personnels
Russes sur le terrain, "immédiatement", et avec "toute la force
nécessaire" (« full force », dans la traduction en anglais…).
Loin d’écouter, l’Etat Profond US fit comprendre qu’il
renforçait sa politique belliciste, envoyant un signe fort à ses partenaires et
adversaires, en annonçant la nomination au plus haut sommet du gouvernement de
deux de ses "Fous de Guerre" les plus sauvages : Mike Pompeo, ancien patron de la CIA comme
ministre des affaires étrangères, et John Bolton comme conseiller spécial du
Président à la Sécurité.
Véritables psychopathes, promoteurs
de toutes les dévastations coloniales de ces dernières décennies, y compris la
torture, et adeptes hallucinés des bombardements nucléaires
« préventifs »…
iii)
La montée au créneau du président Poutine, lui-même. Dans son impressionnant discours annuel devant l’Assemblée fédérale,
le 1er mars dernier, il a clairement fait comprendre que la Russie
ne craignait personne.
Malgré la multiplication des
incontestables signes d’hostilité à l’égard de la Russie sur le plan de la
symbolique géopolitique. Entre autres, le rideau antimissile de l’OTAN ne
représente qu’un épouvantail à moineaux sur le plan militaire. La Russie a
développé des armes stratégiques, les énumérant en détail, qui annihileront
toutes manœuvres préjudiciables à sa sécurité et sa souveraineté.
« Les Occidentaux ne nous
écoutent pas, maintenant ils apprendront à nous écouter », a-t-t-il
martelé avec sérénité…
Pour Russes et Chinois, tout
particulièrement, il devient de plus en plus évident que le problème de La Paix
sur notre planète n’est pas dans le refus d’un monde multipolaire de la part
d’une puissance hégémonique. Mais, dans l’incapacité de communiquer avec une
oligarchie occidentale niant la réalité, du fait de sa
pathologie mégalomaniaque : se prendre pour "le peuple élu", des envoyés d’un Dieu sur
terre afin d’asservir le reste de l’Humanité.
Face au délire, aucun dialogue,
aucune loi internationale, aucun code, ne sont possibles. Seul règne :
"La Loi du Plus Fort".
La Force serait-elle le
"passage obligé" pour apprendre à ces psychopathes, ces pervers, que
"leur Désir" n’est pas "La Loi" ?...
2. Georges Stanechy, Syrie : Panique chez les
Egorgeurs de l’OTAN, 12 octobre 2015, http://stanechy.over-blog.com/2015/10/syrie-panique-chez-les-egorgeurs-de-l-otan.html
3. Georges Stanechy, Georgie :
La Chasse à l’Ours, 27 septembre 2008,
4. Georges Stanechy, Ukraine :
Le Passing-Shot, 5 mars 2014,
5. Les tortionnaires étaient une équipe
de Colombiens spécialement formés et sous les ordres de la CIA.
Source : http://stanechy.over-blog.com/
Oh oui ! Il faut la force pour apprendre à ces psychopathes que leur désir n'est PLUS la loi.
RépondreSupprimerIls ne comprennent que ce langage, car c'est le leur .
Grâce à Vladimir POUTINE, la Paix régnera sur la terre !
RépondreSupprimerle soleil se couche à l'ouest et se lève à l'EST !!!
Le Bien c'est la Russie, le Mal c'est les USA avec tous leurs sbires. Le Bien prévaudra !!!
RépondreSupprimerGerassimov leur a bien fait comprendre ou etait la ligne rouge Russe , et ho miracle pas d'attaque de l'armee Syrienne .
RépondreSupprimerLa bible dit ; les nations contre le seul nation. Les nations s'affrontent et se fatiguent, perdent beaucoup d'argent. C'est l'avant goût de la guerre. Les crétins se croient être le peuple élu mais ils tuent ses frères. Tous les idiots pensent être plus forts que les autres. En vérité, ils sont les faibles qui aiment rabaisser. Ils ont la véritable honte de se croire supérieur que dieu. La vérité que les hommes vils attendent une occasion à frapper quand tous les nations s'affaiblent.
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