Le 20 mars, le président américain D. Trump téléphone à son
homologue russe V. Poutine pour le féliciter de sa réélection, contrairement
aux instructions reçues de son Administration. A cette occasion, il l'invite
pour une rencontre en tête à tête à Washington. Certes, c'était avant. Avant Skripal.
Mais la Maison-Blanche vient de confirmer l'invitation. Comment expliquer cette
démarche en pleine hystérie internationale? A ce rythme-là, Boris Johnson aura
beaucoup de temps pour jouer au laser.
L'objet de toutes les suppositions
Les félicitations de D. Trump
avaient déjà fait couler beaucoup d'encre. Comment peut-on féliciter, contre
l'avis de son Administration, V. Poutine? C'est reconnaître que les élections
présidentielles russes ont bien eu lieu. Elles ont eu lieu et Trump a félicité.
Puis le miraculeux « empoisonnement » de Skripal, l'ancien
espion russe retourné par le MI6, jugé à Moscou et échangé sur demande
britannique contre des espions russes a eu lieu. Il a été victime d'un attentat
en plein Londres [1]. Avant que les enquêteurs ne sachent
de quoi il ressort, la Grande-Bretagne relance le conflit et monte un front
anti-russe.
Comme nous
l'avions écrit ici, il semblerait que ce front serve en fait les intérêts
américains, ceux du clan globaliste [2]. L'enjeu premier est de reprendre
la main afin de permettre la domination américaine. Les dernières nominations
faites par Trump (ou imposées à Trump par les globalistes) vont dans ce
sens. Mais la question reste de savoir s'il s'agit d'une voie absolutiste (sans
partage possible) ou si le réalisme et la fermeté de la position russe
conduisent à une voie relativiste (et dans ce cas cette opération pour les États-Unis
sert à faire monter les enchères). A moins, ce qui serait plus grave, que le
conflit entre Trump et l'Establishment (alias le Deep State) ne
soit irréductible et l'on assisterait à une sorte de répartition des rôles
entre le "méchant" et le "gentil".
Des éléments d'interprétation
Hier, de nouveaux éléments
ont été rendus publics. Tout d'abord, le conseiller du président russe, Yuri
Ushakov, a révélé l'invitation lancée par Donald Trump à Vladimir
Poutine lors de leur entretien téléphonique du 20 mars, dont la préparation
continue malgré le scandale de Skripal.
Ensuite, il y a eu les déclarations
de la Maison-Blanche confirmant l'invitation:
The White House confirmed the invitation but played
down its significance. “As the president himself confirmed on March 20, hours
after his last call with President Putin, the two had discussed a bilateral
meeting in the ‘not-too-distant future’ at a number of potential venues,
including the White House,” said Sarah Huckabee Sanders, the press secretary.
Puis, les
États-Unis insistent sur le fait qu'ils n'ont pas expulsé les diplomates
russes pour réduire le volume de la représentation diplomatique russe, ceux-ci
pourront être remplacés, ce qui provoque la colère des milieux radicaux, dont
fait partie l'ancien ambassadeur US à Moscou, McFaul, tant apprécié de
l'opposition de rue pour le soutien inconditionnel qu'il lui apportait:
Les anciens
conseillers d'Obama soutiennent cette ligne dure et critiquent le
pragmatisme de Trump, qu'ils considèrent comme une erreur diplomatique
ouvrant une brèche dans le "front Skripal" officiellement ouvert par
la Grande-Bretagne. Ce qui met effectivement la Grande-Bretagne en difficulté
...
Retour vers une vision plus pragmatique des relations
internationales?
Par ces différentes
déclarations, les États-Unis reviennent-ils vers plus de réalisme? La question
se pose en effet. Ici différents scénarios sont envisageables.
1/ L'Establishment et
Trump se répartissent les rôles entre le méchant et le gentil, les uns
tenant un discours dur, radical contre la Russie, laissant ensuite Trump
amadouer avec une attitude plus conciliante. Même s'il faut faire attention au
degré de conciliation, lorsque l'on voit le caractère des dernières
personnalités nommées, prônant une version extrême de la suprématie américaine.
Dans quelle mesure cette
répartition est-elle volontaire ou involontaire, de cela dépendra les scénarios
suivants.
2/ Si la répartition des
rôles est voulue, cette mise en scène est un moyen de faire monter les
enchères. Et comme un conflit armé réel n'est pas voulu, le temps est venu de
voir où en sont les enjeux, d'où l'invitation de Poutine à Washington.
3/ Si la répartition des
rôles n'est pas volontaire, ces déclarations sont le reflet d'une fracture dans
le Front Skripal, dans le "monde libre". D'un côté le clan globaliste/Deep
State auquel n'appartient pas Trump, soutient la Grande-Bretagne qui
instrumentalise l'affaire Skripal pour mettre la Russie dans les rangs
politiques de la globalisation. Il faut dire que la Russie est économiquement
un bon élève, elle fait partie de toutes les plateformes internationales. Le
problème est politique et idéologique. Politiquement, elle ne reconnaît pas la
domination politique anglo-saxonne et idéologiquement elle résiste encore un
peu à la terreur de la tolérance, même si les séries télévisées montrent de
plus en plus les couples homosexuels de manière totalement ouverte.
Trump s'opposerait alors à
l'Establishment/Deep State ; et la politique pro-globaliste sur le plan économique de
la Russie en fait-elle réellement un allié pour Trump? Ça se discute [3] .
La mondialisation a ses
limites. L'image des Migrants Welcome s'est heurtée à la montée des chiffres de
la criminalité, la dérégulation aux revendications sociales, le culte LGBT à la
vie courante d'une population non-bobo qui a autre chose à faire.
Dans ce contexte, le sabre
lumineux de Boris Johnson risque de trancher dans le vide et la
Grande-Bretagne peut finir par être le dindon de la farce. Il faut dire que
dans tous les cas, sa position est particulièrement instable. La Russie
a adressé une liste de 13
questions à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en vue
de la réunion extraordinaire qu'elle a demandée. Elle avait également
adressé le 31 mars 14 questions à Londres et 10 à Paris, puisque la France fournit
une "assistance technique", pour savoir, en substance, ce que font
ces enquêteurs. Avec un drôle de gaz mortel qui aurait été mis dans du
"porridge russe", militaire mais qui ne fait pas de victimes (la
fille se réveille [4] et le policier est en pleine
forme). Cela ressemble à une mauvaise série télé.
D'une manière générale, dans
quelle mesure Trump va être maître du jeu à l'intérieur du pays et
aura-t-il la volonté et la possibilité de normaliser les relations
russo-américaines? Ou bien ne s'agit-il que d'une escalade, d'une montée
progressive en puissance, d'une lutte de clans dont le poids réciproque est
variable ? A suivre.
Source : Russie politics.
J’espère qu’il n’arrivera rien à Vlad ! Avec les fous furieux du Deep State !
RépondreSupprimerC'est tout ce qu'on peut souhaiter !
Supprimeroui,dangereux! pour le deep state Poutine est LA CIBLE.
SupprimerLe pouvoir s'exprime par les médias. Skripal est-il bien arrivé pour masquer l'accord UK/UE ?
RépondreSupprimerJe pense c'est oui. Vous vous rappellez bien que Charles la gaulle dit que les dirigeants sont des marionnettes (les états unis et l'Europe marionnette en carré). Bush,Obama,etc.. François mitterand,chirac,Jean le Pen,François Hollande,Sarkozy,Macron,etc... Ils ont vendu son âme pour avoir le pouvoir. Ils sont des idiots. C'est la tromperie universelle du gouvernement. Si vous remarquer ! Même le Nobel de la paix devient une imposture car il n'explique pas comment une personne peut avoir et comment il fait la bonne raison ? Où ? Où a lieu ? Quand ? Il faut que nous refusons tous un peu tout. Nous avons besoin de nous. La vérité, les lanceurs de la vérité et les organisations de la paix et de la justice sont emprisonnés sans procès et hors la loi du gouvernement ou tués. Réveillez ! Les sourds ne sont pas désinformés à cause de médias et même, les entendants. Les sourds sont les alliés car ils adorent la liberté d'expression et la langue des signes. Je ne veux pas que mes amis sourds se font avoir au tromperie du gouvernement. Comment ? Je ne veux pas que les peuples se tuent ou se dénoncent ou s'accusent parce que c'est le plan du gouvernement ! Comment ? Prévenir des milliers personnes à tout partout. Même mourir pour dénoncer la vérité sur les maux du gouvernement ? Beaucoup de personnes sont menacés par des faux menaces et des vrais menaces. Beaucoup de films me dégoûte parce que ils m'envoyent le message: vous êtes avec moi ou vous êtes contre moi. C'est vide et vous ne réfléchissez pas parce que c'est l'analyse vide que la vérité,le gouvernement vous menace car nous sommes les peuples. Le tabou devient normalement banal. Vous vous rappellez sur le mariage gay ? Ou nous ne voulons pas l'Europe ? Les adultes peuvent baiser les enfants sans l'accord des parents ? Le cannabis est possible ? Le tabac est interdit ? Les radars ? La drogue est possible ? Le cannabilisme est autorisée ? Les femmes sont des simples reproducteuses ? L'avortement des bébés ? Les peuples acceptent la politique du gouvernement qui vous impose ses idéaux. Le gouvernement vous menace parce que vous refusez. Vous refusez et vous allez en prison ou en pire, menacé pour le chantage de tuer la famille, ou tué avec le suicide maquillé. C'est simplement, nous refusons de voter, nous prenons le pouvoir qui n'appartient pas au gouvernement. Le gouvernement nous fait à croire que nous n'avons pas le pouvoir. Nous nous battons et nous déclarons que nous bannissons la République française car nous ne le reconnaissons pas, nous sommes les peuples sans drapeau, dans la gaulle ! Dégagez les imposteurs et les marionnettes. Nous sommes trahis, dupés et rabaissés ! Les lois de France République sont morts. Certains lois méritent dire :la loi déclaré ; quand le peuple est menacé par le gouvernement et le peuple doit utiliser la loi pour dénoncer les pratiques du gouvernement !
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