samedi 14 juillet 2018

GB. le poison Novitchok est britannique, et non pas russe !

Les policiers britanniques ont mis la main sur une « petite bouteille » contenant du Novitchok, l'agent innervant qui a empoisonné un couple de Britanniques à Amesbury, dans le sud-est de l'Angleterre. Le flacon a été retrouvé au domicile de l'une des victimes, Charlie Rowley, et les tests effectués au laboratoire militaire de Porton Down ont confirmé qu'il contenait du Novitchok, a indiqué Scotland Yard dans un communiqué publié vendredi 13 juillet. « De plus amples tests vont être menés pour essayer d'établir si cela vient du même lot qui a contaminé Sergueï et Ioulia Skripal en mars, ce qui reste une piste d'enquête pour la police », a ajouté Scotland Yard.
Source of Novichok traced back to victim's home
Les autorités britanniques ont invité des experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à venir la semaine prochaine faire des prélèvements qui seront analysés dans les laboratoires qu'ils auront désignés, a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Charlie Rowley et Dawn Sturgess avaient été hospitalisés le 30 juin après avoir été empoisonnés au Novitchok. Dawn Sturgess, une mère de trois enfants âgée de 44 ans, est décédée à l'hôpital dimanche soir. Son autopsie est prévue mardi. Son compagnon, Charlie Rowley, 45 ans, « n'est plus dans un état critique », a annoncé mercredi l'hôpital de Salisbury. Il a repris connaissance et reste dans un état « grave, mais stable », a indiqué la police vendredi.
Leur contamination était survenue quatre mois après l'empoisonnement au Novitchok de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia à Salisbury, une ville située à une dizaine de kilomètres seulement d'Amesbury, où les ambulances avaient pris en charge le couple de Britanniques. Les enquêteurs essayent d'établir « d'où vient la bouteille et comment elle est arrivée au domicile de Charlie ».
« Développement important et positif »
C'est un « développement important et positif », a salué le chef de l'antiterrorisme, Neil Basu, sans donner plus de détails sur l'objet retrouvé. « Toutefois, nous ne pouvons garantir qu'il ne reste plus de substance [dans la nature, NDLR] et des cordons policiers vont rester en place pour une période considérable », a-t-il prévenu. Le risque pour le public reste « faible », mais, par mesure de précaution, les autorités demandent à la population de ne pas ramasser d'objets inconnus « comme des seringues, des aiguilles, des cosmétiques ou des objets similaires faits de métal, de plastique ou de verre ».
Charlie Rowley « est réveillé ». « Il parle de manière sensée, mais il est comme un squelette en ce moment », a déclaré son frère Mattew Rowley, mercredi à la chaîne de télévision britannique ITV. Hospitalisés dans un état critique, Ioulia et Sergueï Skripal avaient pu sortir de l'hôpital après plusieurs semaines de soins lourds. Leur empoisonnement avait été attribué par Londres à Moscou, qui avait nié toute implication. L'affaire avait déclenché une grave crise diplomatique entre le Kremlin et les Occidentaux, et une vague d'expulsions croisées de diplomates.
Moscou: l’agent toxique Novitchok n’a jamais été produit en Russie
Le gaz neurotoxique A-234 avec lequel ont été probablement empoisonnés l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille n’a jamais été produit en Russie, a déclaré le directeur du département de non-prolifération et de contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères, Vladimir Ermakov.

Intervenant devant les ambassadeurs des pays-membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), Vladimir Ermakov a réaffirmé vendredi que la Russie n’était impliquée d’aucune manière dans l’affaire de l’empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury.
«Les allégations, constamment colportées par Londres dans divers forums internationaux et dans les médias, ont été rejetées. Il est confirmé que la Russie n'est aucunement impliquée et, en principe, ne peut rien avoir à voir avec l'incident de Salisbury. Le gaz neurotoxique, baptisé par l’Occident Novitchok, n'a jamais été produit en Fédération de Russie», indique le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Conclusion
Encore une fois, les Occidentaux se sont ridiculisés : partant d'un grossier mensonge concocté par le gouvernement britannique, ils se sont empressé (sauf l'Autriche) à accuser, sans aucune preuve, la Russie et ont décrété de nouvelles "sanctions" en chassant des diplomates russes. Maintenant qu'il se confirme de plus en plus que cette affaire Novitchok est un faux drapeau, que vont faire les Euronouilles et leur fantasque et dangereux patron Trump ? Probablement rien, car comme le disait Hannah Arendt  : " La véracité n'a jamais figuré au nombre des vertus politiques, et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques."

Hannibal GENSERIC

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