NEW YORK –
Dix-sept ans de guerre au Moyen-Orient et quel en est le résultat ? L’Irak,
après l’invasion et l’occupation de 2003, n’est plus un pays unifié. Son
infrastructure, autrefois moderne, est en grande partie détruite et le pays
s’est divisé en enclaves belligérantes. Nous avons perdu la guerre en
Afghanistan. Les talibans sont en pleine résurgence et sont présents dans plus
de 70 % du pays. La Libye est un État en déliquescence. Le Yémen, après trois
ans de frappes aériennes incessantes et un blocus, est en train de subir l’une
des pires catastrophes humanitaires du monde. Les 500 rebelles « modérés » que
nous avons financés et armés en Syrie pour un coût de 500 millions de dollars
sont en recul après avoir instauré un règne de terreur anarchique.
L’aventurisme militaire a coûté la somme astronomique de 5,6 billions [1 billion =
mille milliards] de dollars alors que notre infrastructure s’effondre, que
l’austérité anéantit les services de base et que la moitié de la population des États-Unis vit au niveau de pauvreté ou près de ce niveau.
Les guerres sans fin au Moyen-Orient sont la plus grande bévue stratégique de
l’histoire américaine et annoncent
la mort de l’empire.
M. Fish/Truthdig |
Quelqu’un
doit être tenu responsable de ces fiascos qui ont fait des centaines de
milliers de morts, dont au moins 200.000 civils, et ont chassé de chez elles
des millions de personnes. Quelqu’un doit être blâmé pour la prolifération des
groupes djihadistes islamistes radicaux dans tout le Moyen-Orient, la poursuite
des attaques terroristes à l’échelle mondiale, la destruction massive de villes
et de villages sous l’effet de frappes aériennes ininterrompues et l’échec lamentable des forces
soutenues par les États-Unis et les troupes américaines pour
endiguer les insurrections. Vous pouvez être sûr que ce ne seront pas les
généraux, les politiciens comme George W. Bush,
Barack Obama et Hillary Clinton, les néoconservateurs enragés comme Dick
Cheney, Paul Wolfowitz et John Bolton qui nous ont vendu les guerres,
la CIA, les marchands d’armes qui profitent de la guerre perpétuelle ou les
experts en vogue sur les ondes et dans les journaux qui encouragent le chaos.
L’ambassadeur
iranien auprès des Nations Unies, Gholamali Khoshroo, m’a dit, lors de
notre rencontre à New York, que « l’échec, ou l’absence de politiques,
des États-Unis, qui violent le droit international, a laissé le Moyen-Orient
dans un chaos total. Les États-Unis, pour couvrir ces politiques agressives,
imprudentes et coûteuses, accusent l’Iran. L’Iran est tenu responsable de leurs
échecs au Yémen, en Irak, en Afghanistan, en Syrie et au Liban ».
L’administration
Trump « est très naïve au sujet du Moyen-Orient et de l’Iran », a
déclaré l’ambassadeur. « Il ne peut parler que dans le langage des menaces –
pressions, sanctions, interventions. Ces politiques ont échoué dans la région.
Elles sont très risquées et coûteuses. Que les Américains s’occupent des
problèmes des pays qu’ils ont déjà envahis et attaqués. L’Amérique manque de
pouvoir de négociation au Moyen-Orient. Elle est incapable de gouverner ne
serait-ce qu’un village en Irak, en Afghanistan, au Yémen ou en Syrie. Tout
ce qu’il peut faire, c’est utiliser la force et la puissance destructrice.
L’administration américaine veut que le Moyen-Orient et le monde entier
s’inclinent devant elle. Ce n’est pas une politique qui favorise des relations
saines avec des États souverains, en particulier ceux qui ont résisté à
l’influence américaine ».
« Le plan
d’armer les rebelles “modérés” en Syrie était une excuse pour renverser [le
président syrien] Bachar al-Assad », a poursuivi l’ambassadeur. « Les
Américains savaient qu’il n’y avait pas de rebelles “modérés” ». Ils
savaient que ces armes tomberaient entre les mains de groupes terroristes islamistes
comme Daech [État islamique], al-Nosra et leurs affiliés. Une fois de plus, la
politique américaine a échoué. Les Américains ont réussi à détruire un pays.
Ils ont réussi à provoquer des bains de sang. Ils ont réussi à déplacer des
millions de personnes. Mais
ils n’ont rien gagné. La souveraineté de la Syrie s’étend de jour en
jour. Il est difficile d’imaginer ce que le président Trump propose comme stratégie
en Syrie. Un jour, il dit : “Je vais quitter la Syrie très vite, très
rapidement”. Le lendemain, il dit : “Si l’Iran y est, nous devrions
rester”. Je me demande si les contribuables américains savent combien
d’argent a été gaspillé en Irak, en Syrie et au Yémen ? »
La décision
unilatérale de Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien, bien que
l’Iran se soit conformé à l’accord, a été la première salve dans cet effort
pour détourner l’attention de ces échecs vers l’Iran. Bolton, le nouveau
conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d’État Mike Pompeo,
ainsi que l’avocat de Trump, Rudy Giuliani, prônent le renversement du
gouvernement iranien, Giuliani ayant déclaré le mois dernier que Trump
est « aussi engagé dans le changement de régime que nous [un cercle
restreint de conseillers présidentiels] le sommes ».
« L’accord
nucléaire iranien a été rendu possible à la suite de plusieurs lettres du
président Barack Obama assurant les dirigeants iraniens que l’Amérique n’avait
pas l’intention de violer la souveraineté iranienne », a déclaré
l’ambassadeur Khoshroo. « L’Amérique a déclaré qu’elle voulait engager un
dialogue sérieux sur un pied d’égalité et sur des intérêts et des
préoccupations mutuels. Ces assurances ont conduit aux négociations qui se sont
conclues avec le JCPOA [Joint Comprehensive Plan of Action]. Dès le
début, cependant, l’Amérique ne s’est pas montrée ouverte avec nous dans ses
négociations sur le JCPOA. Le président Obama voulait que l’accord soit mis en
œuvre, mais il ne voulait pas qu’il le soit pleinement. Le Congrès, le jour de
la mise en œuvre du JCPOA, a adopté une loi avertissant les Européens qui
faisaient des affaires avec l’Iran. Les employés des entreprises devaient faire
une demande de visa pour les États-Unis s’ils s’étaient rendus en Iran à des
fins commerciales. Cela a commencé le premier jour. Les Américains n’ont pas
toujours été très ouverts. L’OFAC [Office of Foreign Funds Control, organisme
américain de contrôle des fonds étranger : NdT] a donné des réponses ambiguës à
de nombreuses questions que se posaient les entreprises au sujet des sanctions,
mais au moins en paroles, l’administration Obama a soutenu le JCPOA et a
considéré l’accord comme la base de nos relations ».
« Le
président Trump, cependant, même en tant que candidat, a qualifié l’accord de
“pire accord jamais conclu par l’Amérique” », a déclaré l’ambassadeur. « Il
a qualifié cet accord de source d’embarras pour l’Amérique. En réalité, ce qui
est source d’embarras pour l’Amérique, ce n’est pas l’accord, mais la décision
unilatérale des États-Unis de se retirer d’un accord soutenu par le Conseil de
sécurité des Nations unies et, en fait, co-parrainé et rédigé par les
États-Unis. Sortir d’un accord international pour ensuite menacer un pays
souverain est la véritable source d’embarras, car l’Iran s’y est conformé
pleinement, alors que les États-Unis ne l’ont jamais fait. »
« En
2008, les Israéliens ont dit au monde entier que l’Iran n’était qu’à
quelques jours de l’acquisition d’une bombe atomique. Les Israéliens ont dit
qu’il fallait une frappe militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir une arme
nucléaire. Que s’est-il passé depuis ? Au cours des deux dernières années, 11 rapports de l’AIEA [Agence internationale de
l’énergie atomique] ont clairement confirmé et démontré que l’Iran respecte
pleinement la JCPOA. Toutes les accusations [selon lesquelles] l’Iran utilise des
installations nucléaires à des fins militaires ont été réfutées par l’AIEA
ainsi que par l’Europe, la Russie, la Chine et de nombreux autres pays d’Asie,
d’Amérique latine et d’Afrique. L’Amérique est préoccupée par l’influence
iranienne dans la région et cherche à contenir l’Iran parce que
l’administration américaine se rend compte que les politiques américaines au
Moyen-Orient ont échoué. Leurs propres déclarations sur l’Iran se contredisent
à plusieurs reprises. Un jour, ils disent : “L’Iran est si faible qu’il va
s’effondrer” et le lendemain, ils disent : “L’Iran contrôle plusieurs capitales
arabes au Moyen-Orient”. »
L’Iran a
annoncé récemment qu’il a l’intention de produire la matière première pour les centrifugeuses,
les machines qui enrichissent l’uranium, si l’accord nucléaire n’est pas
préservé par les membres européens du JCPOA. Les pays européens, consternés par
la décision de Trump de se retirer de l’accord, tentent de renégocier l’accord,
qui impose des restrictions sur le développement nucléaire de l’Iran en échange
de la levée des sanctions internationales.
Pourquoi
entrer en guerre avec un pays qui respecte un accord qu’il a signé avec les
États-Unis ? Pourquoi
attaquer un gouvernement qui est l’ennemi mortel des talibans, ainsi que
d’autres groupes djihadistes, y compris Al-Qaïda et l’État islamique, qui nous
menacent maintenant après que nous les avons créés et armés ?
Pourquoi briser l’alliance de facto que nous avons avec l’Iran en Irak et en
Afghanistan ? Pourquoi déstabiliser davantage une région déjà dangereusement
instable ?
Les
artisans de ces guerres sont en difficulté.
Ils ont
assisté impuissants alors que l’instabilité et le vide politique qu’ils ont
causés, en particulier en Irak, ont laissé l’Iran comme puissance dominante
dans la région. Washington, a fondamentalement fait grandir son ennemi juré. Il
ne sait absolument pas comment corriger son erreur, si ce n’est en attaquant
l’Iran. Ceux qui, tant aux États-Unis qu’à l’étranger, ont déclenché ou
encouragé ces guerres voient un conflit avec l’Iran comme une solution à leurs
difficultés à l’étranger et, de plus en plus, dans leur pays.
Par exemple,
le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, embourbé dans des scandales de corruption,
espère qu’en favorisant un conflit avec l’Iran, il pourra détourner l’attention
des enquêtes sur ses abus de pouvoir et les massacres qu’Israël commet contre les
Palestiniens, ainsi que la confiscation accélérée des terres palestiniennes par
Israël.
« Le
régime le plus brutal est maintenant au pouvoir en Israël », a déclaré
l’ambassadeur iranien. « Il n’a aucun respect pour le droit international ou
le droit humanitaire. Il viole les résolutions du Conseil de sécurité
concernant les colonies de peuplement, sa capitale et son occupation. Regardez
ce qu’Israël a fait à Gaza au cours des 30 derniers jours. Le même jour où
l’Amérique transférait illégalement son ambassade à Jérusalem, 60 manifestants
palestiniens non armés ont été tués par des tireurs d’élite israéliens. [Les
Israéliens] dansaient à Jérusalem pendant que le sang des Palestiniens non
armés coulait à Gaza. L’administration Trump apporte un soutien total et
l’impunité à Israël. Cela irrite de nombreuses personnes au Moyen-Orient, dont
beaucoup en Arabie saoudite. Il s’agit d’un projet sioniste visant à dépeindre
l’Iran comme la principale menace contre la paix au Moyen-Orient. Le fait
qu’Israël présente l’Iran comme une menace est une tentative pour détourner
l’attention des crimes que ce régime commet, mais ce sont là aussi des
politiques qui échouent et qui se retourneront contre eux. Ce sont des
politiques conçues pour dissimuler la faiblesse. »
Le prince
héritier saoudien Mohammed ben Salmane, confronté à des tensions intérieures, a lancé la
guerre au Yémen comme un projet futile pour renforcer son prestige en tant que
chef militaire. Maintenant, il a désespérément besoin de détourner l’attention
du bourbier et du désastre humanitaire qu’il a créé.
« L’Arabie saoudite, dans le cadre
de la guerre civile au Yémen, mène une coopération tactique et stratégique avec
Israël contre l’Iran », a déclaré l’ambassadeur. « Mais le
régime saoudien fait fi des sentiments de son propre peuple. Combien de temps
cela sera-t-il possible ? Depuis trois ans, l’Arabie saoudite, avec l’aide des
États-Unis, bombarde le peuple yéménite et impose un blocus total qui inclut la
nourriture et les médicaments. Rien n’a été résolu. Une fois de plus, l’Iran
est accusé de cet échec de l’Arabie saoudite et des États-Unis au Yémen. Même
si l’Iran voulait aider les Yéménites, ce n’est pas possible en raison du
blocus total. Le peuple yéménite a demandé des négociations de paix dès le
premier jour de la guerre. Mais l’aventurisme militaire saoudien et son désir
de mettre à l’épreuve sa fermeté militaire ont rendu impossible toute solution
pacifique. Les États-Unis et le Royaume-Uni fournissent un soutien militaire et
logistique, y compris des bombes à fragmentation destinées à être utilisées par
les Saoudiens au Yémen. Les Émiratis bombardent le Yémen. Toutes ces actions
sont vouées à l’échec car il n’y a pas de solution militaire au Yémen. Il n’y a
qu’une solution politique. Regardez les cibles des frappes aériennes
saoudiennes au Yémen : les enterrements. Les cérémonies de mariage. Les terres
agricoles. Les maisons. Les civils. Comment les Saoudiens peuvent-ils
s’attendre à ce que le peuple yéménite accueille ceux qui les bombardent ? Avec
des câlins ? La guerre a coûté beaucoup d’argent, et Trump répond en disant [à l’Arabie saoudite] : “Oh, vous avez de l’argent. Achetez nos belles armes, s’il vous plaît”. Ils tuent de
beaux enfants avec ces “belles” armes. C’est un désastre. C’est tragique. »
Et puis il y
a le président Donald
Trump, qui cherche désespérément une croisade mondiale qu’il pourrait utiliser
pour masquer son incompétence, la corruption endémique de son administration et
son statut de paria international lorsqu’il se présentera à la
réélection en 2020.
« Bien
sûr, il n’y a rien de nouveau dans le fait d’accuser et de menacer », a
déclaré l’ambassadeur. « Cela dure depuis 40 ans. Le peuple iranien et le
gouvernement iranien sont habitués à ces absurdités. L’intervention des
États-Unis dans les affaires intérieures de l’Iran remonte à longtemps, y
compris la guerre [iranienne] avec l’Irak, lorsque les États-Unis ont appuyé
Saddam Hussein. Puis l’Amérique a envahi l’Irak en 2003 dans leur soi-disant
“intervention pour la démocratie et l’élimination des armes de destruction
massive”. L’Iran a toujours résisté et résistera toujours aux menaces américaines.
»
« Les
États-Unis étaient présents en Iran il y a 40 ans », a dit l’ambassadeur. «
Environ 100.000 conseillers américains se trouvaient en Iran pendant le
règne du shah, qui était l’un des alliés les plus proches de l’Amérique.
L’Amérique n’a pas pu maintenir ce régime au pouvoir parce que le peuple
iranien s’est révolté contre cette dépendance et cette répression. Depuis la
chute du shah en 1979, pendant 40 ans, l’Amérique a continué à violer le droit
international, notamment les accords d’Alger signés avec l’Iran en 1981. »
Les
accords d’Alger sont un ensemble d’accords entre les États-Unis et
l’Iran qui ont résolu la crise iranienne des otages. Il a été négocié par le
gouvernement algérien. Dans la Déclaration de l’Algérie, les États-Unis se sont
engagés à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures
iraniennes et à lever les sanctions commerciales à l’encontre de l’Iran et le
gel des avoirs iraniens.
Les
bellicistes n’ont pas plus de plan de « changement de régime » en
Iran qu’en Afghanistan, en Irak, en Libye ou en Syrie. Les alliés européens,
que Trump s’est aliénés lorsqu’il s’est retiré de l’accord nucléaire iranien,
ne sont pas d’humeur à coopérer avec Washington. Le Pentagone, même s’il le
voulait, n’a pas les centaines de milliers de soldats dont il aurait besoin
pour attaquer et occuper l’Iran. Et l’idée – avancée par les éléments les plus
extrêmes comme Bolton et Giuliani – selon laquelle le groupe de résistance iranien
marginal et discrédité Mujahedeen-e-Khalq (MEK) [moudjahidin du peuple iranien,
NdT] qui a combattu aux côtés de Saddam Hussein dans la guerre contre l’Iran et
qui est considéré par la plupart des Iraniens comme étant composé de traîtres,
est une contre-force viable pour le gouvernement iranien, est ridicule. Dans
toutes ces équations, les 80 millions d’Iraniens sont oubliés, tout comme les
Afghans, les Irakiens, les Libyens et les Syriens ont été oubliés. Peut-être ne
seraient-ils pas favorables à une guerre avec les États-Unis. Peut-être que
s’ils étaient attaqués, ils résisteraient. Peut-être qu’ils ne veulent pas être
occupés. Peut-être qu’une guerre avec l’Iran serait interprétée dans toute la
région comme une guerre contre le chiisme. Mais ce sont des calculs que les
idéologues, qui connaissent peu l’instrument de la guerre et encore moins les
cultures ou les peuples qu’ils cherchent à dominer, sont incapables de
comprendre.
« Le
Moyen-Orient connaît de nombreux problèmes : insécurité, instabilité, problèmes
liés aux ressources naturelles telles que l’eau, etc. Tous ces problèmes ont
été aggravés par l’intervention étrangère et le non respect des lois par
Israël. La question de la Palestine est au cœur de l’agitation au Moyen-Orient
pour les musulmans. Tout retard dans la recherche de solutions à ces blessures
au Moyen-Orient expose cette région à des menaces plus dangereuses. Les
Américains disent qu’ils veulent que le Moyen-Orient soit libéré de
l’extrémisme violent, mais cela ne se produira que lorsque le Moyen-Orient sera
libéré de l’occupation et de l’intervention étrangère. Les Américains vendent
leurs armes dans tout le Moyen-Orient. Ils calculent combien d’argent ils peuvent gagner en
détruisant. Ils ne se soucient pas des êtres humains. Ils ne se
soucient pas de la sécurité ou du processus démocratique ou politique. C’est
inquiétant. »
« Quels
sont les résultats de la politique américaine au Moyen-Orient ? », a-t-il
demandé. « Tous les alliés américains dans la région sont dans la
tourmente. Seul l’Iran est sûr et stable. Pourquoi est-ce le cas ?
Pourquoi, au cours des 40 dernières années, l’Iran a-t-il été stable ? Est-ce
parce que l’Iran n’a aucune relation avec l’Amérique ? Pourquoi y a-t-il de
l’hostilité entre l’Iran et l’Amérique ? Les Américains ne voient-ils pas que
la stabilité de l’Iran est importante pour la région ? Nous sommes entourés par
le Pakistan, l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie, le Yémen. A quoi servirait de
déstabiliser l’Iran ? Qu’est-ce que l’Amérique en retirerait ? »
Source : Truthdig, Chris Hedges, 10-06-2018
Traduit par
les lecteurs du site www.les-crises.fr.
Qu'attendez vous de tarés sous humains qui inondent le monde de koka, de bigmak, de glifozate et qui achètent les fdp qui pourraient les en empêcher? Qu'attendre d'un taré à queue coupée complexé ?
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