vendredi 6 juillet 2018

L’Iran comme bouc émissaire, Par Chris Hedges


NEW YORK – Dix-sept ans de guerre au Moyen-Orient et quel en est le résultat ? L’Irak, après l’invasion et l’occupation de 2003, n’est plus un pays unifié. Son infrastructure, autrefois moderne, est en grande partie détruite et le pays s’est divisé en enclaves belligérantes. Nous avons perdu la guerre en Afghanistan. Les talibans sont en pleine résurgence et sont présents dans plus de 70 % du pays. La Libye est un État en déliquescence. Le Yémen, après trois ans de frappes aériennes incessantes et un blocus, est en train de subir l’une des pires catastrophes humanitaires du monde. Les 500 rebelles « modérés » que nous avons financés et armés en Syrie pour un coût de 500 millions de dollars sont en recul après avoir instauré un règne de terreur anarchique. L’aventurisme militaire a coûté la somme astronomique de 5,6 billions [1 billion = mille milliards] de dollars alors que notre infrastructure s’effondre, que l’austérité anéantit les services de base et que la moitié de la population des États-Unis vit au niveau de pauvreté ou près de ce niveau. Les guerres sans fin au Moyen-Orient sont la plus grande bévue stratégique de l’histoire américaine et annoncent la mort de l’empire.

M. Fish/Truthdig
Quelqu’un doit être tenu responsable de ces fiascos qui ont fait des centaines de milliers de morts, dont au moins 200.000 civils, et ont chassé de chez elles des millions de personnes. Quelqu’un doit être blâmé pour la prolifération des groupes djihadistes islamistes radicaux dans tout le Moyen-Orient, la poursuite des attaques terroristes à l’échelle mondiale, la destruction massive de villes et de villages sous l’effet de frappes aériennes ininterrompues et l’échec lamentable des forces soutenues par les États-Unis et les troupes américaines pour endiguer les insurrections. Vous pouvez être sûr que ce ne seront pas les généraux, les politiciens comme George W. Bush, Barack Obama et Hillary Clinton, les néoconservateurs enragés comme Dick Cheney, Paul Wolfowitz et John Bolton qui nous ont vendu les guerres, la CIA, les marchands d’armes qui profitent de la guerre perpétuelle ou les experts en vogue sur les ondes et dans les journaux qui encouragent le chaos.
L’ambassadeur iranien auprès des Nations Unies, Gholamali Khoshroo, m’a dit, lors de notre rencontre à New York, que « l’échec, ou l’absence de politiques, des États-Unis, qui violent le droit international, a laissé le Moyen-Orient dans un chaos total. Les États-Unis, pour couvrir ces politiques agressives, imprudentes et coûteuses, accusent l’Iran. L’Iran est tenu responsable de leurs échecs au Yémen, en Irak, en Afghanistan, en Syrie et au Liban ».
L’administration Trump « est très naïve au sujet du Moyen-Orient et de l’Iran », a déclaré l’ambassadeur. « Il ne peut parler que dans le langage des menaces – pressions, sanctions, interventions. Ces politiques ont échoué dans la région. Elles sont très risquées et coûteuses. Que les Américains s’occupent des problèmes des pays qu’ils ont déjà envahis et attaqués. L’Amérique manque de pouvoir de négociation au Moyen-Orient. Elle est incapable de gouverner ne serait-ce qu’un village en Irak, en Afghanistan, au Yémen ou en Syrie. Tout ce qu’il peut faire, c’est utiliser la force et la puissance destructrice. L’administration américaine veut que le Moyen-Orient et le monde entier s’inclinent devant elle. Ce n’est pas une politique qui favorise des relations saines avec des États souverains, en particulier ceux qui ont résisté à l’influence américaine ».
« Le plan d’armer les rebelles “modérés” en Syrie était une excuse pour renverser [le président syrien] Bachar al-Assad », a poursuivi l’ambassadeur. « Les Américains savaient qu’il n’y avait pas de rebelles “modérés” ». Ils savaient que ces armes tomberaient entre les mains de groupes terroristes islamistes comme Daech [État islamique], al-Nosra et leurs affiliés. Une fois de plus, la politique américaine a échoué. Les Américains ont réussi à détruire un pays. Ils ont réussi à provoquer des bains de sang. Ils ont réussi à déplacer des millions de personnes. Mais ils n’ont rien gagné. La souveraineté de la Syrie s’étend de jour en jour. Il est difficile d’imaginer ce que le président Trump propose comme stratégie en Syrie. Un jour, il dit : “Je vais quitter la Syrie très vite, très rapidement”. Le lendemain, il dit : “Si l’Iran y est, nous devrions rester”. Je me demande si les contribuables américains savent combien d’argent a été gaspillé en Irak, en Syrie et au Yémen ? »
La décision unilatérale de Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien, bien que l’Iran se soit conformé à l’accord, a été la première salve dans cet effort pour détourner l’attention de ces échecs vers l’Iran. Bolton, le nouveau conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d’État Mike Pompeo, ainsi que l’avocat de Trump, Rudy Giuliani, prônent le renversement du gouvernement iranien, Giuliani ayant déclaré le mois dernier que Trump est « aussi engagé dans le changement de régime que nous [un cercle restreint de conseillers présidentiels] le sommes ».
« L’accord nucléaire iranien a été rendu possible à la suite de plusieurs lettres du président Barack Obama assurant les dirigeants iraniens que l’Amérique n’avait pas l’intention de violer la souveraineté iranienne », a déclaré l’ambassadeur Khoshroo. « L’Amérique a déclaré qu’elle voulait engager un dialogue sérieux sur un pied d’égalité et sur des intérêts et des préoccupations mutuels. Ces assurances ont conduit aux négociations qui se sont conclues avec le JCPOA [Joint Comprehensive Plan of Action]. Dès le début, cependant, l’Amérique ne s’est pas montrée ouverte avec nous dans ses négociations sur le JCPOA. Le président Obama voulait que l’accord soit mis en œuvre, mais il ne voulait pas qu’il le soit pleinement. Le Congrès, le jour de la mise en œuvre du JCPOA, a adopté une loi avertissant les Européens qui faisaient des affaires avec l’Iran. Les employés des entreprises devaient faire une demande de visa pour les États-Unis s’ils s’étaient rendus en Iran à des fins commerciales. Cela a commencé le premier jour. Les Américains n’ont pas toujours été très ouverts. L’OFAC [Office of Foreign Funds Control, organisme américain de contrôle des fonds étranger : NdT] a donné des réponses ambiguës à de nombreuses questions que se posaient les entreprises au sujet des sanctions, mais au moins en paroles, l’administration Obama a soutenu le JCPOA et a considéré l’accord comme la base de nos relations ».
« Le président Trump, cependant, même en tant que candidat, a qualifié l’accord de “pire accord jamais conclu par l’Amérique” », a déclaré l’ambassadeur. « Il a qualifié cet accord de source d’embarras pour l’Amérique. En réalité, ce qui est source d’embarras pour l’Amérique, ce n’est pas l’accord, mais la décision unilatérale des États-Unis de se retirer d’un accord soutenu par le Conseil de sécurité des Nations unies et, en fait, co-parrainé et rédigé par les États-Unis. Sortir d’un accord international pour ensuite menacer un pays souverain est la véritable source d’embarras, car l’Iran s’y est conformé pleinement, alors que les États-Unis ne l’ont jamais fait. »

« En 2008, les Israéliens ont dit au monde entier que l’Iran n’était qu’à quelques jours de l’acquisition d’une bombe atomique. Les Israéliens ont dit qu’il fallait une frappe militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire. Que s’est-il passé depuis ? Au cours des deux dernières années, 11 rapports de l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique] ont clairement confirmé et démontré que l’Iran respecte pleinement la JCPOA. Toutes les accusations [selon lesquelles] l’Iran utilise des installations nucléaires à des fins militaires ont été réfutées par l’AIEA ainsi que par l’Europe, la Russie, la Chine et de nombreux autres pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique. L’Amérique est préoccupée par l’influence iranienne dans la région et cherche à contenir l’Iran parce que l’administration américaine se rend compte que les politiques américaines au Moyen-Orient ont échoué. Leurs propres déclarations sur l’Iran se contredisent à plusieurs reprises. Un jour, ils disent : “L’Iran est si faible qu’il va s’effondrer” et le lendemain, ils disent : “L’Iran contrôle plusieurs capitales arabes au Moyen-Orient”. »
L’Iran a annoncé récemment qu’il a l’intention de produire la matière première pour les centrifugeuses, les machines qui enrichissent l’uranium, si l’accord nucléaire n’est pas préservé par les membres européens du JCPOA. Les pays européens, consternés par la décision de Trump de se retirer de l’accord, tentent de renégocier l’accord, qui impose des restrictions sur le développement nucléaire de l’Iran en échange de la levée des sanctions internationales.
Pourquoi entrer en guerre avec un pays qui respecte un accord qu’il a signé avec les États-Unis ? Pourquoi attaquer un gouvernement qui est l’ennemi mortel des talibans, ainsi que d’autres groupes djihadistes, y compris Al-Qaïda et l’État islamique, qui nous menacent maintenant après que nous les avons créés et armés ? Pourquoi briser l’alliance de facto que nous avons avec l’Iran en Irak et en Afghanistan ? Pourquoi déstabiliser davantage une région déjà dangereusement instable ?
Les artisans de ces guerres sont en difficulté.
Ils ont assisté impuissants alors que l’instabilité et le vide politique qu’ils ont causés, en particulier en Irak, ont laissé l’Iran comme puissance dominante dans la région. Washington, a fondamentalement fait grandir son ennemi juré. Il ne sait absolument pas comment corriger son erreur, si ce n’est en attaquant l’Iran. Ceux qui, tant aux États-Unis qu’à l’étranger, ont déclenché ou encouragé ces guerres voient un conflit avec l’Iran comme une solution à leurs difficultés à l’étranger et, de plus en plus, dans leur pays.
Par exemple, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, embourbé dans des scandales de corruption, espère qu’en favorisant un conflit avec l’Iran, il pourra détourner l’attention des enquêtes sur ses abus de pouvoir et les massacres qu’Israël commet contre les Palestiniens, ainsi que la confiscation accélérée des terres palestiniennes par Israël.
« Le régime le plus brutal est maintenant au pouvoir en Israël », a déclaré l’ambassadeur iranien. « Il n’a aucun respect pour le droit international ou le droit humanitaire. Il viole les résolutions du Conseil de sécurité concernant les colonies de peuplement, sa capitale et son occupation. Regardez ce qu’Israël a fait à Gaza au cours des 30 derniers jours. Le même jour où l’Amérique transférait illégalement son ambassade à Jérusalem, 60 manifestants palestiniens non armés ont été tués par des tireurs d’élite israéliens. [Les Israéliens] dansaient à Jérusalem pendant que le sang des Palestiniens non armés coulait à Gaza. L’administration Trump apporte un soutien total et l’impunité à Israël. Cela irrite de nombreuses personnes au Moyen-Orient, dont beaucoup en Arabie saoudite. Il s’agit d’un projet sioniste visant à dépeindre l’Iran comme la principale menace contre la paix au Moyen-Orient. Le fait qu’Israël présente l’Iran comme une menace est une tentative pour détourner l’attention des crimes que ce régime commet, mais ce sont là aussi des politiques qui échouent et qui se retourneront contre eux. Ce sont des politiques conçues pour dissimuler la faiblesse. »
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, confronté à des tensions intérieures, a lancé la guerre au Yémen comme un projet futile pour renforcer son prestige en tant que chef militaire. Maintenant, il a désespérément besoin de détourner l’attention du bourbier et du désastre humanitaire qu’il a créé.
« L’Arabie saoudite, dans le cadre de la guerre civile au Yémen, mène une coopération tactique et stratégique avec Israël contre l’Iran », a déclaré l’ambassadeur. « Mais le régime saoudien fait fi des sentiments de son propre peuple. Combien de temps cela sera-t-il possible ? Depuis trois ans, l’Arabie saoudite, avec l’aide des États-Unis, bombarde le peuple yéménite et impose un blocus total qui inclut la nourriture et les médicaments. Rien n’a été résolu. Une fois de plus, l’Iran est accusé de cet échec de l’Arabie saoudite et des États-Unis au Yémen. Même si l’Iran voulait aider les Yéménites, ce n’est pas possible en raison du blocus total. Le peuple yéménite a demandé des négociations de paix dès le premier jour de la guerre. Mais l’aventurisme militaire saoudien et son désir de mettre à l’épreuve sa fermeté militaire ont rendu impossible toute solution pacifique. Les États-Unis et le Royaume-Uni fournissent un soutien militaire et logistique, y compris des bombes à fragmentation destinées à être utilisées par les Saoudiens au Yémen. Les Émiratis bombardent le Yémen. Toutes ces actions sont vouées à l’échec car il n’y a pas de solution militaire au Yémen. Il n’y a qu’une solution politique. Regardez les cibles des frappes aériennes saoudiennes au Yémen : les enterrements. Les cérémonies de mariage. Les terres agricoles. Les maisons. Les civils. Comment les Saoudiens peuvent-ils s’attendre à ce que le peuple yéménite accueille ceux qui les bombardent ? Avec des câlins ? La guerre a coûté beaucoup d’argent, et Trump répond en disant [à l’Arabie saoudite] : “Oh, vous avez de l’argent. Achetez nos belles armes, s’il vous plaît”. Ils tuent de beaux enfants avec ces “belles” armes. C’est un désastre. C’est tragique. »
Et puis il y a le président Donald Trump, qui cherche désespérément une croisade mondiale qu’il pourrait utiliser pour masquer son incompétence, la corruption endémique de son administration et son statut de paria international lorsqu’il se présentera à la réélection en 2020.
« Bien sûr, il n’y a rien de nouveau dans le fait d’accuser et de menacer », a déclaré l’ambassadeur. « Cela dure depuis 40 ans. Le peuple iranien et le gouvernement iranien sont habitués à ces absurdités. L’intervention des États-Unis dans les affaires intérieures de l’Iran remonte à longtemps, y compris la guerre [iranienne] avec l’Irak, lorsque les États-Unis ont appuyé Saddam Hussein. Puis l’Amérique a envahi l’Irak en 2003 dans leur soi-disant “intervention pour la démocratie et l’élimination des armes de destruction massive”. L’Iran a toujours résisté et résistera toujours aux menaces américaines. »

« Les États-Unis étaient présents en Iran il y a 40 ans », a dit l’ambassadeur. « Environ 100.000 conseillers américains se trouvaient en Iran pendant le règne du shah, qui était l’un des alliés les plus proches de l’Amérique. L’Amérique n’a pas pu maintenir ce régime au pouvoir parce que le peuple iranien s’est révolté contre cette dépendance et cette répression. Depuis la chute du shah en 1979, pendant 40 ans, l’Amérique a continué à violer le droit international, notamment les accords d’Alger signés avec l’Iran en 1981. »
Les accords d’Alger sont un ensemble d’accords entre les États-Unis et l’Iran qui ont résolu la crise iranienne des otages. Il a été négocié par le gouvernement algérien. Dans la Déclaration de l’Algérie, les États-Unis se sont engagés à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures iraniennes et à lever les sanctions commerciales à l’encontre de l’Iran et le gel des avoirs iraniens.
Les bellicistes n’ont pas plus de plan de « changement de régime » en Iran qu’en Afghanistan, en Irak, en Libye ou en Syrie. Les alliés européens, que Trump s’est aliénés lorsqu’il s’est retiré de l’accord nucléaire iranien, ne sont pas d’humeur à coopérer avec Washington. Le Pentagone, même s’il le voulait, n’a pas les centaines de milliers de soldats dont il aurait besoin pour attaquer et occuper l’Iran. Et l’idée – avancée par les éléments les plus extrêmes comme Bolton et Giuliani – selon laquelle le groupe de résistance iranien marginal et discrédité Mujahedeen-e-Khalq (MEK) [moudjahidin du peuple iranien, NdT] qui a combattu aux côtés de Saddam Hussein dans la guerre contre l’Iran et qui est considéré par la plupart des Iraniens comme étant composé de traîtres, est une contre-force viable pour le gouvernement iranien, est ridicule. Dans toutes ces équations, les 80 millions d’Iraniens sont oubliés, tout comme les Afghans, les Irakiens, les Libyens et les Syriens ont été oubliés. Peut-être ne seraient-ils pas favorables à une guerre avec les États-Unis. Peut-être que s’ils étaient attaqués, ils résisteraient. Peut-être qu’ils ne veulent pas être occupés. Peut-être qu’une guerre avec l’Iran serait interprétée dans toute la région comme une guerre contre le chiisme. Mais ce sont des calculs que les idéologues, qui connaissent peu l’instrument de la guerre et encore moins les cultures ou les peuples qu’ils cherchent à dominer, sont incapables de comprendre.
« Le Moyen-Orient connaît de nombreux problèmes : insécurité, instabilité, problèmes liés aux ressources naturelles telles que l’eau, etc. Tous ces problèmes ont été aggravés par l’intervention étrangère et le non respect des lois par Israël. La question de la Palestine est au cœur de l’agitation au Moyen-Orient pour les musulmans. Tout retard dans la recherche de solutions à ces blessures au Moyen-Orient expose cette région à des menaces plus dangereuses. Les Américains disent qu’ils veulent que le Moyen-Orient soit libéré de l’extrémisme violent, mais cela ne se produira que lorsque le Moyen-Orient sera libéré de l’occupation et de l’intervention étrangère. Les Américains vendent leurs armes dans tout le Moyen-Orient. Ils calculent combien d’argent ils peuvent gagner en détruisant. Ils ne se soucient pas des êtres humains. Ils ne se soucient pas de la sécurité ou du processus démocratique ou politique. C’est inquiétant. »
« Quels sont les résultats de la politique américaine au Moyen-Orient ? », a-t-il demandé. « Tous les alliés américains dans la région sont dans la tourmente. Seul l’Iran est sûr et stable. Pourquoi est-ce le cas ? Pourquoi, au cours des 40 dernières années, l’Iran a-t-il été stable ? Est-ce parce que l’Iran n’a aucune relation avec l’Amérique ? Pourquoi y a-t-il de l’hostilité entre l’Iran et l’Amérique ? Les Américains ne voient-ils pas que la stabilité de l’Iran est importante pour la région ? Nous sommes entourés par le Pakistan, l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie, le Yémen. A quoi servirait de déstabiliser l’Iran ? Qu’est-ce que l’Amérique en retirerait ? »
Source : Truthdig, Chris Hedges, 10-06-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr.

1 commentaire:

  1. Qu'attendez vous de tarés sous humains qui inondent le monde de koka, de bigmak, de glifozate et qui achètent les fdp qui pourraient les en empêcher? Qu'attendre d'un taré à queue coupée complexé ?

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