Alors que
les experts ont décrit la visite de l’envoyé de l’Ayatollah Khamenei à Moscou
comme un succès, l’entourage de Netanyahu fait marche arrière et
dément l’objectif annoncé de la visite du Premier ministre israélien à
Moscou et sa rencontre avec le président russe.
David Keyes,
un porte-parole de Netanyahu, a nié les informations selon lesquelles Tel-Aviv
aurait dit à Poutine qu’en cas de sortie des forces iraniennes de Syrie, Israël
ne chercherait pas à renverser le président syrien Bachar al-Assad.
Alors qu’on
lui demandait de résumer la politique israélienne sur la Syrie, Keyes a
prétendu : « Nous ne nous impliquons pas dans la guerre civile, mais
nous agirons contre quiconque agira contre nous. »
Reuters
avait déjà rapporté, en citant un haut responsable israélien, que le
Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait déclaré mercredi à la
Russie qu’Israël ne chercherait pas à renverser Assad, mais que Moscou devait
encourager les forces iraniennes à quitter la Syrie.
Le magazine américain The New Yorker a révélé que
des responsables israéliens, saoudiens et émiratis avaient encouragé en privé
le président américain Donald Trump à conclure un grand accord avec son
homologue russe Vladimir Poutine pour résoudre le conflit en
Syrie en échange de la levée des sanctions imposées en raison des actions de la
Russie en Ukraine.
Les
responsables israéliens, saoudiens et émiratis ont à plusieurs reprises
encouragé leurs homologues américains à envisager de mettre fin aux sanctions
relatives à l’Ukraine en échange de l’aide de Poutine pour expulser les forces
iraniennes de Syrie.
Les experts
disent qu’un tel accord serait irréalisable, même si Trump était intéressé. Ils
disent que Poutine n’a ni la volonté ni la capacité de faire pression sur les
forces iraniennes pour qu’elles quittent la Syrie.
Suite au
succès de la visite de l’envoyé spécial de l’Ayatollah Khamenei en Russie,
Vladimir Poutine est allé plus loin en disant que le Premier ministre israélien
s’était rendu en Russie pour voir les matches de la Coupe du monde de
football 2018.
« Je
suis très heureux de vous voir à Moscou, cette fois lors de votre visite privée
pour la Coupe du monde de football », a déclaré Poutine à Netanyahu au
début de leur rencontre cité dans un communiqué du Kremlin contredisant
ainsi les propos de Netanyahu sur le maintien au pouvoir d’Assad
en échange du départ de l’Iran.
L’ultime étape avant la victoire?
Avec la libération
d’Idlib, la guerre syrienne touchera à sa fin, rapporte Sputnik.
Selon un haut officier
de l’armée syrienne, les forces gouvernementales sont en mesure de libérer
totalement Idlib et cette libération serait égale à la fin de la guerre en
Syrie.
L’armée syrienne a
ordonné la libération totale des régions contrôlées par les terroristes, a fait
savoir à Sputnik un officier de l’armée syrienne.
« L’armée est
actuellement en mesure de libérer la province d’Idlib. Cette libération sera la
clé de la fin cette guerre qui est entrée dans sa huitième année », a
déclaré cet officier. Il a également souligné que les prochains jours
« surprendront » tout le monde.
« Les terroristes
ont signé leur propre arrêt de mort », a-t-il martelé.
La source a ajouté que les
troupes syriennes avaient repoussé avec succès les attaques terroristes le long
de la frontière avec Idlib. Selon l’officier, l’armée syrienne est parée à
tous les scénarios, tant aux niveaux défensif qu’offensif.
Selon les médias locaux,
les terroristes basés à Idlib se sont affaiblis suite à des luttes intestines.
Au cours des huit derniers mois, lors des confrontations entre différents
groupes terroristes, plus de 8 000 terroristes, principalement des
membres de Tahrir al-Sham et du Front al-Nosra ont été tués.
Alors que les forces
pro-gouvernementales progressent dans le sud, la province d’Idlib, dans le
nord-ouest de la Syrie, reste le dernier bastion des terroristes.
Idlib est une ville
stratégiquement importante, car elle partage une frontière avec la Turquie et
est voisine de la province de Lattaquié, un des principaux bastions du
président Assad. De plus, Idlib, est située près d’une autoroute reliant la
deuxième plus grande ville de Syrie, Alep, à la capitale Damas.
Source : ParsToday
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