Le Venezuela est assis sur une montagne d'or et une mer de pétrole.
Cela attire naturellement les appétits insatiables d'un Occident prédateur et
de ses États Voyous. Démocratiquement et à l’issue d’élections libres, le
peuple du Venezuela a élu un président : Nicolas Maduro. Que l’opposition fascisante ait boycotté les
élections ne change rien à l’affaire. Maduro est un président légitime élu à
68% des voix, soit 32% des électeurs inscrits. Bien plus que Trump et Macron qui
n’ont rassemblé, respectivement, que 27% et 18% des électeurs.
L’engouement des États-Unis, du Canada, le Brésil et d’autres pour le
Venezuela, qui durait depuis des décennies, avait atteint son apogée cette
semaine. Ils ont déclaré qu’un homme, qui n’avait jamais posé sa candidature à
la présidence, était le mieux placé pour présider le Venezuela.
Juan Guaidó est le
produit d’un projet d’une décennie supervisé par les formateurs au changement
de régime de l’élite de Washington. Avant le jour fatidique du 22
janvier, moins d’un Vénézuélien sur cinq avait entendu parler
de Juan Guaidó. Il y a quelques mois à peine, le jeune homme de 35 ans était un
personnage obscur au sein d’un groupe d’extrême droite politiquement
marginal, étroitement associé à d’horribles actes de violence dans la rue. Même
au sein de son propre parti, Guaidó avait été une figure de niveau
intermédiaire au sein de l’Assemblée nationale dominée par l’opposition, qui
est accusée d’outrage selon la Constitution du Venezuela.
Le
Venezuela n’est pas une autocratie tyrannique et sa crise n’est PAS organique;
c'est une société profondément divisée et polarisée - que les États-Unis
exploitent pour des intérêts particuliers.
Et
non, le socialisme à lui seul n'a pas créé l'horrible sort du peuple
vénézuélien. Des décennies de sanctions et d'ingérence se sont avérées
incroyablement efficaces pour jeter leur économie dans un tourbillon de chaos,
effondrer leur monnaie et les couper du reste du monde, les affamant
littéralement.
Ne
vous y trompez pas, cela fait probablement longtemps partie des plans.
Comme
George Galloway, l’ancien membre du Parlement britannique, a déclaré: «Avant
de larguer les bombes, les Occidentaux lâchent le récit, bien sûr. Et le
bombardement de désinformation au Venezuela est l’un des plus longs
bombardements de l’histoire. Des sommes importantes des États-Unis ont été consacrées
à la déformation des médias, à la subversion, au sabotage, aux coups d'état
militaires et aux menaces d'invasion tout au long de l'ère Chavez-Maduro. »
Pour
ceux qui l'ignoreraient, les réserves prouvées de pétrole au Venezuela sont
connues pour être les plus importantes au monde, totalisant 297 milliards de
barils. En décembre, Caracas et Moscou ont signé un accord d’investissement de
5 milliards de dollars visant à augmenter la production de pétrole du Venezuela
d’un million de barils par jour. Cette mesure visait à contrer les effets des
sanctions américaines.
En
plus, de ses gisements de pétrole prouvés, le Venezuela est également connu
pour ses gisements d’or extrêmement riches. En décembre également, Caracas a
donné le feu vert à la Russie pour commencer à extraire de l’or à l’intérieur
de son pays.
"En
ce qui concerne la participation de la Russie à l'exploitation aurifère ou à
d'autres projets miniers, le Venezuela a formulé toute une série de
propositions intéressantes actuellement examinées par les opérateurs russes
intéressés", a déclaré l'ambassadeur russe.
En
raison de leurs riches gisements et de la nécessité de contourner les sanctions
américaines et le dollar américain transformé en arme, le Venezuela est devenu le 25ème plus grand détenteur d'or au monde,
ce qui en fait une menace directe pour le système bancaire mondial.
Venezuela : La 4° mine d'or du monde
Le
vice-président pour la Communication, le Tourisme et la Culture Jorge
Rodríguez et le ministre du Développement Ecologique des Mines Víctor
Cano ont informé qu'avec des ressources aurifères atteignant 1.480.000
kilos, le Venezuela possède la 4° mine d'or du monde, certifiée le 19 mars
2018 par l'entreprise Gold Reserve.
Lors
d'une conférence de presse, Rodríguez a précisé que cette mine fait seulement 6
kilomètres de long et 1 kilomètre de large : « la 4° mine du
monde, avec 1.400 tonnes d'or qui équivalent à 54.300 millions d'euros se
trouve sur cette petite surface de territoire. »
Le
ministre de la Communication et de l'Information a précisé que le Venezuela
possède des réserves de 119.000 millions d'euros de cuivre.
Il a
indiqué que, selon l'accord d'exploitation signé avec l'entreprise d’exploitation,
55% de la valeur des réservas revient à l'Etat vénézuélien et que Gold Reserve
aura l'usufruit de 45%.
Parallèlement,
le vice-ministre a souligné que plus de 8.000 tonnes d'or équivalent à 234.000
millions d'euros se trouvent dans les réserves d'or de l'Arc Minier. « Le
Venezuela devient l'une des réserves d'or, de cuivre et de coltan les plus
importantes du monde. »
Penser
que les intérêts des États-Unis au Venezuela sont purement humanitaires n’est
pas seulement asinien. Des décennies d’interventionnisme
américain montrent le contraire, en particulier si l’on considère ce qui
s’est passé en Libye. Comme on le sait, le 20 octobre 2011, l'Occident avait
décidé d'utiliser l'OTAN pour renverser Kadhafi - non pas pour faire face à une
menace humanitaire pour les civils, comme cela avait été répété à maintes
reprises et pour donner l'impulsion présumée au coup d'État au Venezuela - mais
parce que le lancement prévu d'une nouvelle monnaie à utiliser dans toute
l'Afrique constituait une menace existentielle palpable pour les banques
centrales, en particulier pour la Banque de France qui gère le Franc CFA.
En
fait, avant l’approbation de Guaido par Washington, le Venezuela appliquait un
plan similaire.
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Hannibal GENSERIC
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