lundi 20 avril 2020

SYRAK. La Syrie et ses alliées s'activent


Le ministre iranien des A.E., Mohamad Javad Zarif vient d'atterrir à Damas, première visite d'un responsable étatique dans un État ami en temps d'épidémie de Covid-19. C'est dire qu'entre alliés, il y a un important sujet à discuter. La Syrie et l'Iran sont-ils sur le point de planifier un coup définitif à la présence militaire US à l'est de l'Euphrate à l'aide de l'Irak voisin? Visiblement oui. A l'heure où ces lignes sont écrites, la Résistance irakienne, largement présente à l'est de la Syrie à Deir ez-Zor où elle combat à la fois les USA et leurs supplétifs daechiens, mène une puissante opération à l'ouest irakien, à al-Anbar où l'Amérique est en net repli. 
Military Situation In Syria On April 20, 2020 (Map Update)
Il s'agit évidemment de consolider la sécurité non seulement sur les frontières avec la Syrie mais encore sur les frontières irakiennes avec la Jordanie et l'Arabie saoudite. Mais ce n'est pas tout : cette route stratégique que les Etats de l'axe de la Résistance à savoir la Syrie, l'Irak et l'Iran veulent être entièrement et pleinement ouverte et qui transite via le point de passage Qaëm/Abou Kamal, de l'Iran vers la Méditerranée, demande à gagner en "capacités de transit", ce qui veut dire que l'Amérique devra quitter cet autre point de passage frontalier qu'elle occupe "Al-Tanf" et où elle a établi, de son propre chef un "périmètre" de 55 kilomètres où elle interdit la présence syrienne! 
Cet état de chose devra changer, puisque l'Etat syrien veut se faire restituer les territoires syriens et surtout en finir avec l'occupation étrangère. Deux vagues de redditions survenues ces dix derniers jours au sein des mercenaires daechistes des USA à al-Tanf en disent long sur l'état particulièrement fragile des forces US à al-Tanf. Les terroristes de Magahwir al-Thura que les forces spéciales US ont formés et instruits, depuis 2016 au camp de réfugiés d'al Rukban se sont rendus à deux reprises avec armes et munition à l'armée syrienne. Les médias dominent les décrivent comme étant des "drogués en manque d'argent " et surtout " terrorisés à l'idée d'avoir à rattraper la Covid-19 en nette propagation à Rukban", deux éléments qui les auraient poussés à se rendre. 
Samir Ghannam al-Khidr, un des chefs du groupe terroriste Jaych Maghawir al-Thawra, qui s'est rendu à l’armée syrienne, a d'ailleurs révélé le soutien américain et le fait que la milice est formée spécialement pour attaquer des "sites et les installations pétroliers de l'Etat syrien". 
« Les cellules dormantes de Daech sont encore actives dans le sud-est de la Syrie ; depuis l’est de Homs jusqu’aux frontières avec l’Irak et dans le sud de Deir ez-Zor près de l’Irak. Ils représentent d’une part un danger pour les forces de l’armée syrienne et de l’autre pour les installations vitales du pays. Et c'est aussi une menace pour l'Irak voisin. Ils ont mené, il y a quelques jours, et avec l’appui américain, des attaques contre des champs pétroliers de Chaar et de Hayyan et contre la raffinerie de pétrole à Homs et les installations à Deir ez-Zor », a rappelé l'expert syrien Ghassan Youssef, interrogé par Tasnim News. 
Selon le centre, deux groupes de 27 et de 20 individus armés se sont enfuis du camp d’al-Rukban pour se rendre pour fuir la situation "catastrophique" d'al-Rukban, où  « quelques 12000 réfugiés manquent de médicaments et de nourritures alors que tout est disponible pour les hommes armés ». La source russe souligne aussi, toujours citant les "terroristes rendus" que les formateurs US  paie entre 400 à 500 dollars pour chaque terroriste de Maghawir al-Thura, en échange de service rendus. Seulement la situation ne semble pas trop aller à al-Tanf. L’Agence fédérale d’information russe estime que ces ex-membres de la milice qui ont abandonné les Américains et se sont rendus à l’armée syrienne sont les meilleures preuves de la méfiance qui gagne du terrain à Homs et à Deir ez-Zor envers les Américains qui les exploitent pour combattre le peuple syrien.
En effet, les tribus de ces deux provinces n'ont jamais adhéré à la cause de l'occupation US surtout que tout au long de la soi-disant lutte anti-Daech, les raids et les attaques des Américains et de leurs mercenaires des Forces démocratiques ont visé les populations au lieu des terroristes. Alors, l'heure H va-t-elle sonner à al-Tanf? Entre les Hachd qui consolident rapidement leurs positions à Abou Kamal, à al Mayadeen et une armée syrienne qui repousse puissamment les assauts des cellules terroristes dans le désert de Homs et tout ceci, sur fond d'attaques aux roquettes contre les convois militaires US, les Américains auraient difficilement le choix de faire autrement que de se retirer. Le 1 avril la Russie a violemment frappé Daech dans le désert de Homs. La grande bataille de l'est de l'Euphrate ne vient que de commencer. 
Guerre biologique US: nouvelles révélations!
Un récent article du journal libanais Al-Akhbar alertait les lecteurs quant à une possible apparition d’un labo de guerre biologique américaine sur les frontières syro-libanaise, non seulement pour viser la Résistance, mais aussi la Russie.
Le journal Al-Akhbar écrit : « Il y a environ un mois, entre le 10 et le 15 mars, une délégation de la société américaine Parsons Corporation, dont les activités sont étroitement liées aux projets du département à la Défense américain, s’est rendue au Liban. Parsons Corporation est une société américaine d’ingénierie de défense, de renseignement, de sécurité axée sur la technologie dont le siège social est situé à Centerville, en Virginie. Parsons Corporation a été impliqué dans le transfert et la production des armes chimiques par les groupes terroristes en Syrie et a été un outil de l’occupation américaine en Irak. »
Or la société en question déjà active sous la supervision du Pentagone en Géorgie a été accusée par Moscou, il y a près de deux ans, pour ses études génétiques et biologiques contre la Russie. En effet, la société avait obtenu un contrat d’une valeur de 9, 2 millions de dollars pour travailler à la frontière entre la Géorgie et la Russie, le gouvernement russe l’ayant accusé de travailler pour effectuer des tests biologiques dangereux et collecter des « informations génétiques » sur la population russe. [1]
Le ministère russe des Affaires étrangères vient de dénoncer d’ailleurs ce 18 avril la présence biologique croissante des États-Unis au-delà de leurs frontières, non seulement en Géorgie, mais aussi dans les autres anciennes républiques soviétiques.[VOIR :  Les armes biologiques du Pentagone ou comment les USA veulent NOUS exterminer]
Mais que ce laboratoire étende sa présence de la Géorgie au Liban, et ce, alors même que le Liban et la Syrie font face à la Covid-19, cela ne peut être anodin. En effet, dit Al-Akhbar, indépendamment des accusations russes contre Parsons Corporation, « la présence de cette société américaine à la frontière libano-syrienne est très ambiguë, d’autant plus que le journal Al-Akhbar avait précédemment évoqué le rôle de Parsons dans la mise en place d’un système radar à Chypre pour servir les forces américaines. » La Covid-19 est sous contrôle en Syrie où l’État a déjà mis sur place de draconiennes mesures. Mais rien ne dit que Parsons ne va pas tenter de créer d’autres vecteurs biologiques pour les diffuser dans le Moyen-Orient, devant une Russie de plus en plus puissante. Ce serait un moyen pour défaire l’alliance Résistance-Russie qui a mis au pas l’Empire.
Idlib/Deir ez-Zor: Conseil de guerre Syrie/Iran...
Le ministre iranien des Affaires étrangères se rend ce lundi 20 avril à Damas où il rencontrera le président syrien Bachar Assad ainsi que son homologue Walid Mouallem afin de discuter des relations irano-syriennes, des dernières évolutions de la région et la situation actuelle en Syrie.
Pourquoi cette visite est importante ?
Hassan Hani Zadeh, analyste des questions de l’Asie de l’Ouest, a déclaré, lors d’un entretien exclusif avec l’agence de presse iranienne Fars, que le déplacement de Mohammad Javad Zarif en Syrie, notamment dans cette conjoncture délicate, revêtait une importance toute particulière. « Après neuf ans de conflits avec les groupes terroristes qui ont entraîné la libération de larges parties du territoire syrien des mains de Daech, du Front al-Nosra, de Jaych al-Islam et d’Al-Qaïda, la Syrie se dirige vers la stabilité politique et c’est là où sa coopération avec l’Iran s’annonce importante », explique Hassan Hani Zadeh.
Il continue : « Puisque la Syrie fait partie intégrante de l’axe de la Résistance, sa stabilité et sécurité compte beaucoup pour l’Iran ».
 « D’autre part, la présence des forces de l’armée turque à Idlib et celle des soldats américains dans l’est de l’Euphrate préoccupent l’Iran, le gouvernement syrien et la Russie qui sont actuellement engagés dans des discussions destinées à apaiser les tensions et à mettre en place de nouvelles zones sécurisées. Ce que l’Iran souhaite est qu’on ôte tout prétexte à la Turquie pour déployer ses forces en Syrie en assurant la sécurité de ses frontières. D’où la grande importance de la visite de M. Zarif en Syrie et de ses entretiens avec les autorités de Damas, une visite qui pourrait apaiser cette crise de neuf ans », a expliqué l’analyste iranien.
La Turquie a récemment expédié un autre convoi militaire au nord d’Idlib afin de faire du Nord syrien une base militaire turque.
Une grande partie de la province syrienne d’Idlib est actuellement occupée par les terroristes à la solde d’Ankara.
Source : Presstv


NOTES
Projet militaire américain de 9,2 millions de dollars à la frontière entre la Russie et la Géorgie
DTRA a un accès complet à la frontière entre la Russie et la Géorgie, accordé dans le cadre d’un programme militaire appelé « Projet de sécurité de la frontière terrestre de la Géorgie ». Les activités liées au projet ont été confiées à une société privée américaine – Parsons Government Services International. DTRA a déjà passé des contrats avec Parsons pour des projets de sécurité frontalière similaires au Liban, en Jordanie, en Libye et en Syrie. Parsons a obtenu un contrat de 9,2 millions de dollars dans le cadre du projet de sécurité à la frontière entre la Russie et la Géorgie.
En 2017, des citoyens tchétchènes ont remarqué un drone pulvérisateur près de la frontière russe avec la Géorgie.
Hannibal GENSERIC

2 commentaires:

  1. Manipuler des virus n'est rien d'autre qu'un crime contre l'humanité voir un crime de guerre envers des civils. Un tir d'artillerie est contrôlable répandre des poisons chimiques non. Les fous doivent demeurer dans un asile pas dans un laboratoire.

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  2. c est un pauvre virus qui se soigne comme une pneumonie avec des antibiotiques a 5 euros
    par contre si vous le soignez pas en effet ça peut etre plus compliqué
    comme une grippe, s vous la soignez pas c est plus dur

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