La condition
désespérée des États-Unis est une maladie bien plus grave que le grief
symptomatique du racisme systémique – bien que, pour le moment, cette plainte
galvanise l’attention de la nation parce qu’elle est tissée dans tellement de
fils du mythe national, de la narration et du psychodrame historique. La
version courte du racisme systémique est que des Européens blancs prédateurs
sont venus dans le Nouveau Monde, l’ont violé, puis, utilisant ce trésor mal
acquis, ont procédé au viol du reste du monde et des non-blancs qui y vivaient
paisiblement – lire colonialisme. Qui a de la sympathie pour un violeur ?
Abstraction
faite des omissions dans cette histoire, les États-Unis sont confrontés à un
ensemble de circonstances plus graves que l’animosité entre les Noirs et les
Blancs. En arrière-plan de ces semaines de protestations, d’émeutes, de
pillages et d’incendies criminels se trouve la désintégration de l’économie, qui signifie que
pratiquement personne dans ce pays ne pourra continuer à vivre comme avant.
Tout le monde aura plus de mal à gagner sa vie. Tout le monde va subir des
pertes choquantes en termes de richesse, de statut et de confort. Et,
malheureusement, tout le monde sera trop perplexe et embrouillé par la
précipitation des événements pour comprendre pourquoi.
La version
courte de cette histoire est que nous avons
dépassé la capacité de nos ressources, en particulier des ressources
énergétiques de base que toutes les autres activités requièrent. Cela mystifie
également le public, mais on peut résumer l’histoire en disant que le coût de
l’extraction du pétrole est trop élevé pour les clients et pas assez pour que
les producteurs de pétrole puissent couvrir leurs coûts – un dilemme. L’un des
résultats a été la faillite rapide de
l’industrie du pétrole de schiste. Une autre est l’appauvrissement progressif de
ce qui était autrefois la classe moyenne américaine – un virus qui a,
pour l’instant, permis aux habitants de Wall Street, le tristement célèbre 1% – de la population – de se mettre à
l’abri [1], et continuer à se réjouir
de la hausse des cours des actions et des dividendes pendant que tous les
autres cherchent des nèfles dans les fossés avec – ou – sans le fléau
supplémentaire de la Covid-19 [2].
Parmi les
personnes perplexes et déboussolées, on trouve tout le noyau des dirigeants du
pays, qui semblent carrément incapables d’agir de manière cohérente dans le
tourbillon de la crise qui se resserre. Alors que Trump semble
appréhender avec tiédeur le besoin urgent de restructuration économique, il
n’est capable de l’exprimer que dans des messages qui ressemblent à une
publicité pour Frigidaire en 1961, avec des connotations grandioses de
super-héros de Marvel Comics. Le président peut comprendre qu’un pays ne
peut pas consommer sans produire, mais il ne comprend pas qu’il est trop tard
pour ramener toute cette activité au niveau qu’elle avait quand il était jeune,
dans les années 1960. Sa réponse à l’appel de la restructuration – ce que les
Soviétiques appelaient la perestroïka avant qu’ils ne s’effondrent – est
d’accumuler plus de dettes, c’est-à-dire d’emprunter davantage à l’avenir pour
payer les hamburgers d’aujourd’hui.
Cela correspond
parfaitement aux besoins de la communauté financière, dirigée par le malheureux
« Jay » Powell de la Réserve fédérale, qui a pour
mission de détruire le
dollar américain afin de sauver le système bancaire et ses auxiliaires sur les
marchés boursiers. Il ne sait littéralement pas quoi faire – à part « imprimer » plus de
dollars pour soutenir le prix des actions, un talisman symbolique de
l’économie théorique qui a de moins en moins à voir avec ce que les gens font
réellement sur le terrain pendant les heures où ils ne dorment pas. Il semble
peu probable que la Fed vienne à la rescousse de Wall Street ou de Main
Street [l’économie réelle]. Plus il soutiendra la première au
détriment de la seconde, plus il est certain qu’elle provoquera une
insurrection qui ira bien au-delà des hostilités actuelles.
Ensuite, il y a
l’opposition à Trump, toujours séditieuse, au Parti Démocrate et chez ses
alliés de la Résistance. La
guerre raciale est leur dernière « solution » aux malheurs
d’une économie en désintégration, qui ne fait qu’ajouter l’effondrement social et
culturel à l’obscurantisme. Étant donné qu’une grande partie de la
direction de la Résistance est issue de la classe intellectuelle
américaine – les médias, les facultés des campus, les honchos, chefs de la
bureaucratie, le système judiciaire politisé et les
singes savants d’Hollywood – ils finiront par se dénoncer et se
dévorer mutuellement dans leur compétition zélée pour faire tomber le détesté
Trump en inventant des fantasmes toujours nouveaux pour justifier la destruction de la
civilisation occidentale et de tous les chevaux qui la tiraient, à savoir : la
liberté individuelle, la libre enquête dans la recherche de la vérité, la règle
de droit, le respect de la légalité, et le consentement des gouvernés.
Jamais dans
l’histoire des États-Unis, il n’y a eu de faction aussi malhonnête que le Parti
Démocrate actuel ou aussi exercée à l’application de la mauvaise foi dans les
conflits politiques. Leur dépendance aux canulars malveillants et aux
contre-vérités fabriquées ne connaît pas de limites – et cela va de soi,
puisqu’ils sont principalement motivés par le rêve de dissoudre toutes les frontières en matière de
politique, de droit, de relations sexuelles et de conduite personnelle.
Ces dernières semaines, ils se sont employés à prouver qu’ils sont contre le
contrat social en tant que postulat de base, en exhortant à la fin des services
de police assurant l’application de la loi, tout en incitant à la violence dans
la rue, aux crimes contre la propriété et au meurtre.
De nombreux
électeurs ne sont pas dupes. La Résistance est donc également déterminée
à faire dérailler les élections de 2020 par tous les moyens nécessaires, en
commençant d’abord par la fraude électorale [3], mais en passant certainement par des
chicanes et des perturbations nouvelles et innovantes. Le candidat qu’ils ont
choisi pour la présidence – c’est-à-dire leur « chef » présumé
– est une évidente vessie crevée, manipulée par des forces sinistres en
arrière-plan. Ils ont fourré Joe Biden à la cave il y a douze semaines et
n’ont pas l’intention de le relâcher dans le paysage où il révélerait son
inaptitude à chaque respiration et à chaque mouvement qu’il fait. Les médias,
en particulier, dans leur rôle de mauvaise foi, font semblant de ne rien
remarquer, mais leurs larbins sont trop imbus d’eux-mêmes pour se rendre compte
qu’il existe d’autres moyens pour les citoyens d’apprendre ce qui se passe
là-bas.
Les événements
se précipitent à un rythme que l’on peut à peine suivre. L’été commence dans
une semaine et pourquoi, maintenant, vous attendriez-vous à une diminution des
troubles civils ? Une vague de chaleur se prépare ici dans l’est des
États-Unis, très densément peuplé, à la fin de cette semaine, et c’est toujours
une invitation à des comportements bruyants dans les rues torrides. Chuck
Schumer et Nancy Pelosi ont-ils lancé un appel à leurs partisans
pour qu’ils mettent fin à leur violence ? Peut-être que je l’ai raté. Ils font
allusion à un retour aux conditions de confinement du Covid-19 – mais vous
pouvez oublier l’idée que les gens vont s’y plier lorsque la température
atteindra 30°, et les dirigeants du Parti Démocrate le savent certainement.
La dévastation des petites entreprises, des
carrières, des moyens de subsistance, des ménages et de l’avenir continue
- Prenez des
mesures pour protéger votre propre avenir, dans la mesure du possible.
- Dépensez
votre énergie à imaginer comment vous pouvez être utile aux autres, et
peut-être accessoirement gagner leur confiance et leur aide de manière
mutuellement bénéfique.
- Pensez à
trouver un lieu de vie plausible où l’État de droit perdure.
- Réfléchissez
à la façon dont vous pourriez vous intégrer dans une économie gérée à plus
petite échelle.
- Commencez à
agir en fonction de cette réflexion.
Beaucoup de gens risquent d’être heurtés par les
troubles à venir. Vous pouvez faire beaucoup de choses pour ne pas en faire
partie.
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Pour lui, les
choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne
dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire
notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au
ciel.
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NOTES de H.G.
Hannibal GENSÉRIC
Il oublie toujours sa communauté...
RépondreSupprimerLa vie, qu'elle soit humaine ou simplement une bactérie, fonctionne selon des cycles et des équilibres, comme un pendule, et selon moi, l'humain a brisé l'équilibre avec la nature(pollution, énergie, etc.).
RépondreSupprimerIl a maintenu trop longtemps le pendule bien haut d'un côté(tout prendre à la planète), et il devra le relâcher tôt ou tard(redonner à la planète) pour que l'oscillation se poursuive.
Cette trop longue vampirisation, ce déséquilibre majeur a affecté toutes vie sur Terre, tous ses sous-cycles(reproduction, alimentation, territoire, climat, etc.) sont altérés.
Pour moi, la stabilité pour notre civilisation est terminé, nous changeons de cycles trop rapidement pour pouvoir la maintenir. Peut-être pourrons-nous amoindrir grandement ces changements, mais êtes-vous prêts à vivre le moyen-âge en 2020+
Soyez comme l'eau. Adaptez-vous ou brisez-le(wing-chun ?)