Victoria
Nuland a un
parcours impérial de toute beauté. Mariée au néo-cons Robert Kagan [1], elle a d'abord été adjointe de
Madeleine "Kosovo" Albright, puis ambassadrice permanente de Bush
Jr à l'OTAN, conseillère pour la politique étrangère de Dick Cheney,
envoyée spéciale de l'hilarante Clinton et enfin secrétaire d’État
assistante pour l'Europe et l'Eurasie sous l'administration Obama. Démocrates,
Républicains, tout y passe du moment que c'est pour la cause supérieure. Elle
connaît son Grand jeu sur le bout des doigts...
Qui ne se souvient de Victoria Nuland, dont l'heure de gloire sonna lors d'un glacial hiver il y a de cela quelques années ?
En décembre 2013, Victoria
Nuland distribuait des cookies aux manifestants. Deux mois plus tard, lors
d’une conversation téléphonique avec l’ambassadeur américain à Kiev,
enregistrée et rendue publique par les facétieux services secrets russes, la
représentante de l’administration Obama ne distribue plus des petits gâteaux
mais les futurs postes de ministres, faisant et défaisant le gouvernement
ukrainien ! C’est à cette occasion que, en désaccord
avec Berlin sur l’attribution d’un ou deux maroquins, elle prononce son fameux
« Que l’UE aille se faire foutre !
».
Émergeant de leur
léthargie, les dirigeants européens froncent un sourcil, déclarent haut et fort
que ces paroles sont inacceptables puis, sans doute épuisés par leur audace,
retombent dans leur somnolence. Que de hauts responsables états-uniens misent
sur le renversement à venir du gouvernement légal et décident du futur de
l’Ukraine ne semble pas les gêner plus que cela…
Désormais, la course au
putsch est lancée. Victoria « Fuck the EU » Nuland a clairement annoncé la
couleur :
les États-Unis ont investi, depuis 1991, cinq milliards de dollars afin de « promouvoir
le développement des institutions démocratiques et établir une bonne
gouvernance », autrement dit installer un régime ami à
Kiev. Le Maïdan est le moment ou jamais d’arracher l’Ukraine à la sphère russe
et de l’arrimer à la communauté atlantique. En filigrane, évidemment, l’avancée
de l’Otan vers la Russie, objectif depuis toujours des stratèges américains.
Il est vrai que la dame a un
parcours impérial de toute beauté. Mariée au néo-cons Robert Kagan [1], Victoria Nuland a d'abord été adjointe de
Madeleine "Kosovo" Albright, puis ambassadrice permanente de Bush
Jr à l'OTAN, conseillère pour la politique étrangère de Dick Cheney,
envoyée spéciale de l'hilarante Clinton et enfin secrétaire d’État
assistante pour l'Europe et l'Eurasie sous l'administration Obama. Démocrates,
Républicains, tout y passe du moment que c'est pour la cause supérieure. Elle
connaît son Grand jeu sur le bout des doigts...
Le départ de Barack à frites
et l'élection de Trump ont été, on l'imagine aisément, une bien mauvaise
nouvelle pour cette russophobe affirmée, même si elle flâne dans divers think
tanks et reste membre du directoire du N.E.D, dont la passion pour les regime change n'est plus
à démontrer.
Sortie de son cryo-sommeil, la
gorgone vient de publier une diatribe contre l'abominable Poutine des
neiges où elle ressasse les habituels poncifs éculés. La Russie est faible
mais elle a profité de l'impotence du leadership américain (sous Donaldinho,
évidemment) pour perpétrer ses malfaisantes agressions : violer la loi internationale,
les traités sur le contrôle des armements, la souveraineté de ses voisins et
l'intégrité des élections aux États-Unis et même, pourquoi pas après tout, en
Europe ! Mais l'ours qui fait si peur n'est en réalité qu'un colosse aux pieds
d'argile qui prie pour que le camp du Bien mette fin aux sanctions.
Dans cet indigeste laïus
apparaissaient quelques menaces voilées : renforcement du flanc oriental de
l'OTAN, appui à l'Ukraine, maintien des forces américaines en Syrie pour que «
Poutine ne devienne pas le maître du Moyen-Orient » etc. Et enfin, un véritable
petit morceau d'anthologie que ne renierait pas Soros :
« Les États-Unis et leurs alliés devraient résister aux tentatives de Poutine de
couper sa population du monde extérieur (!) et parler directement aux Russes à
propos des bénéfices qu'ils pourraient retirer à travailler ensemble et du prix
qu'ils ont payé à cause de la répudiation du libéralisme par Poutine
». C'est beau comme du Walt Disney, même s'il ne faut pas être grand clerc pour
y voir un encouragement à l'élaboration d'une "révolution colorée"...
La perpétuelle politique de
"changement de régime" est de plus en plus décriée dans certains
secteurs états-unien - témoin, ce remarquable article qui montre la réussite très aléatoire de ces
manigances (39% de succès, principalement à une autre époque et dans des pays
relativement faibles) et les effets néfastes à long terme pour l'influence
américaine (dont les organismes, innocents comme coupables, sont maintenant
systématiquement surveillés/expulsés). Cela n'empêche apparemment pas l'amie
Nuland de fantasmer un nouveau Maïdan plus à l'est.
Ces inepties infantiles ont au moins
un mérite : montrer que la politique impériale ne changera jamais vis-à-vis de
Moscou. Si l'on en doutait encore, il suffit de lire les recommandations du Republican Study Committee,
groupe rassemblant plusieurs faucons du parti Républicain à la Chambre des représentants.
Dans un rapport de 120 pages sobrement intitulé « Renforcer l'Amérique et contrer les
menaces globales », la camarilla appelle à l'adoption par le
Congrès des « plus dures
sanctions de l'histoire » contre la Russie, l'Iran et la Chine.
Si ce document n'est qu'un ensemble
préconisations parfois outrancières (comme celle de qualifier sans rire la
Russie d'« Etat soutenant le terrorisme ») et non une proposition de loi, il
montre l'état d'esprit fanatique qui règne chez les élites illuminées et
déclinantes outre-Atlantique. Il n'y aura jamais de reset américano-russe, il ne peut y en
avoir...
Et l'on se demande parfois si le
Kremlin l'a tout a fait intégré. L'approche jugée trop conciliante de Poutine
envers Washington est un vieux serpent de mer qui refait surface à intervalles
réguliers, et fait s'arracher les cheveux à une flopée de sites alternatifs
depuis fort longtemps. Sans aller jusque là, on peut effectivement s'interroger sur la retenue de
Vladimirovitch vis-à-vis d'un empire qui tente pourtant de lui faire subir
toutes les avanies et n'a aucune intention de s'accommoder de lui.
Il y a trois mois, Moscou avait une
occasion en or de faire payer la monnaie de sa pièce à l'aigle, embourbé dans
la dégringolade des cours du pétrole. Pourtant, sans que l'on sache trop
pourquoi, Poutine a une
nouvelle fois refusé de franchir le Rubicon. Si ce geste de
bonne volonté visait à alléger les sanctions, notamment contre Rosneft, il s'est fourré le doigt dans l’œil. Le Heartland ne peut et ne
pourra jamais rien attendre de la thalassocratie impériale.
Errare humanum est, perseverare
diabolicum
Source : Chroniques
du Grand Jeu
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Notes de H. Genséric
Source : Toronto Sun -
13 décembre 1998
En 1932, le dirigeant
soviétique Josef Staline a déclenché un génocide en Ukraine. Staline, était déterminé
à forcer des millions d'agriculteurs indépendants en Ukraine – appelés koulaks –
à entrer dans l'agriculture soviétique collectivisée .
Face à la résistance à la
collectivisation, Staline a déclenché la terreur et envoyé 25.000 jeunes
militants fanatiques du parti de Moscou pour forcer 10 millions de paysans
ukrainiens à fermes collectives. Les unités de police secrètes de l’OGPU ont
commencé à exécuter agriculteurs récalcitrants.
Lorsque l'OGPU n'a pas atteint les quotas
hebdomadaires d'exécution, Staline a envoyé un homme de main, Lazar Kaganovitch
(ancêtre de Robert Kagan) pour détruire la résistance ukrainienne. Kaganovitch
a rempli son quota en tuant 10.000 Ukrainiens chaque semaine. Quatre-vingt pour
cent de tous les intellectuels ukrainiens ont été exécutés. Un membre du parti
ukrainien, nommé Nikita Khrouchtchev a aidé à superviser le massacre.
Kaganovitch et de nombreux
officiers supérieurs de l'OGPU (plus tard, NKVD) étaient juifs.
Il est pour le moins curieux
que les Ukrainiens fassent autant d’honneur à Nuland dont le mari est le
descendant direct du massacreur de leurs ancêtres (plus de 10 millions de
morts).
Hannibal GENSÉRIC
je pense que l'heure est proche pour la fin de ce système totalement corompu !
RépondreSupprimerOUI L HEURE DE VOIR LEURS CHEF AU BOUT DE LA CORDE SUR LA PLACE DE LEURS RIPOUX PUBLIQUES
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