Le
gouvernement fédéral allemand et les médias grand public sont engagés dans la
lutte pour réparer les dommages causés par un rapport
contestant le récit établi sur le Coronavirus, divulgué par le ministère de
l’Intérieur.
Les porteurs de mauvaises nouvelles – Emile Thomas 1872 |
Certains des
passages clés du rapport sont les suivants :
- La dangerosité de Covid-19 a été surestimée : il est probable qu’à aucun moment le danger posé par le nouveau virus n’a dépassé le niveau normal.
- Les personnes qui meurent du Coronavirus sont essentiellement celles qui, statistiquement, seraient mortes cette année, car elles ont atteint la fin de leur vie et leur corps affaibli ne peut plus faire face à un stress quotidien aléatoire – y compris aux quelques 150 virus actuellement en circulation.
- Dans le monde, en moins de trois mois, il n’y a pas eu plus de 250.000 décès dus à la Covid-19, contre 1,5 million de décès [25.100 en Allemagne] lors de la vague de grippe 2017/18.
- Le danger n’est évidemment pas plus grand que celui de nombreux autres virus. Rien ne prouve que ce soit plus qu’une fausse alarme.
- Un reproche pourrait aller dans ce sens : pendant la crise de la Covid-19, l’État s’est révélé l’un des plus grands producteurs de Fake News.
Jusque là
c’est déjà pas mal. Mais ça empire.
Le rapport
se concentre sur les «conséquences multiples et lourdes des mesures Corona»
et avertit qu’elles sont «graves».
Plus
de gens meurent à cause des mesures Corona imposées par l’État qu’ils ne sont
tués par le virus.
La raison en
est un scandale en devenir : Le système de santé allemand, concentré sur
Corona, reporte la chirurgie vitale et retarde ou réduit le traitement pour les
patients non-Corona.
Berlin en mode déni. Les scientifiques ripostent
Initialement,
le gouvernement a tenté de rejeter le rapport comme étant «le travail d’un employé»
et son contenu comme «une opinion personnelle» – alors que les
journalistes ont serré les rangs, sans poser de questions aux politiciens.
Mais le
rapport de 93 pages intitulé «Analyse de la gestion de crise» a
été rédigé par un groupe
scientifique nommé par le ministère de l’Intérieur et composé d’experts
médicaux externes de plusieurs universités allemandes.
Le rapport
est à l’initiative d’un département du ministère de l’Intérieur appelé Unité
KM4 et chargé de la «Protection des infrastructures critiques».
C’est
également là que le fonctionnaire allemand devenu lanceur d’alerte, Stephen
Kohn, travaille travaillait, et d’où
il l’a divulgué aux médias.
Les auteurs
du rapport ont publié
un communiqué de presse conjoint le 11 mai, reprochant au gouvernement d’avoir
ignoré les conseils d’experts et demandant au ministre de l’Intérieur de
commenter officiellement la déclaration conjointe des experts :
«Les mesures thérapeutiques et préventives ne
devraient jamais causer plus de tort que la maladie elle-même. Leur objectif
devrait être de protéger les groupes à risque, sans négliger la disponibilité
des soins médicaux et la santé de l’ensemble de la population, comme cela se
produit malheureusement.
Nous, dans la pratique scientifique et médicale,
subissons quotidiennement les dommages secondaires des
mesures Corona sur nos patients.
Nous demandons donc au ministère fédéral de
l’Intérieur de commenter notre communiqué de presse et nous espérons une
discussion pertinente concernant les mesures [Corona], qui débouchera sur la
meilleure solution possible pour l’ensemble de la population»
À ce jour,
le gouvernement allemand n’a pas encore réagi.
Mais les faits
justifient – malheureusement – les inquiétudes des experts médicaux.
Le 23 mai,
le journal allemand Das Bild a titré :
«Conséquences dramatiques
des mesures Corona : 52 000 opérations de cancereux retardées».
En interne,
un médecin de renom prévient que «nous ressentirons les effets secondaires de la crise de Corona pendant
des années».
Tuer le messager pour ignorer le message
Comme le
rapporte Der
Spiegel le 15 mai : «Stephen Kohn [le lanceur d’alerte] a depuis été
suspendu de ses fonctions. On lui a conseillé de chercher un avocat et son
ordinateur portable de travail a été confisqué.»
Kohn avait
initialement divulgué
le rapport le 9 mai au magazine libéral-conservateur Tichys Einblick,
l’un des médias alternatifs les plus populaires d’Allemagne.
La nouvelle
du rapport s’est répandue en Allemagne au cours de la deuxième semaine de mai –
mais déjà dans la troisième semaine, les médias et les politiciens ont cessé de
discuter de la question en refusant de commenter.
L’approche
adoptée par Günter Krings, le représentant du ministre de l’Intérieur Horst
Seehofer, le patron du lanceur d’alerte, est emblématique.
Interrogé
sur le fait qu’il traiterait le document sérieusement, Krings a répondu :
« Si vous commencez à analyser des articles comme celui-là, alors très
bientôt, vous inviterez les gars avec des entonnoirs sur la tête à des
auditions parlementaires. »
Les hommes
avec un entonnoir sur la tête – Aluhut en allemand – est une expression
utilisée pour décrire les gens qui croient aux théories du complot [des fous
! NdT].
En effet, un
article de Der Spiegel au sujet du mouvement de protestation contre la
gestion du Corona et les conséquences du rapport divulgué contenait pas moins
de 17 fois le mot «conspiration» !
Mais aucune
discussion sur les questions soulevées par le rapport lui-même.
En dehors de l’Allemagne, la nouvelle n’est pratiquement pas diffusée.
Le mouvement de protestation ou les «Corona-Rebelles»
Les
Allemands ont commencé à manifester contre le confinement dès avril.
Et des
milliers de citoyens continuent de se présenter aux manifestations chaque
week-end, alors même que le gouvernement assouplit les restrictions.
Les manifs
ne sont pas simplement contre les restrictions, qui étaient en réalité
relativement douces par rapport à de nombreux autres pays occidentaux.
Elles
remettent en cause l’ensemble du récit sur la Covid-19, et encore plus ses
dogmes, en particulier le rôle que joue Bill Gates, en tant que deuxième
donateur de l’OMS – le premier depuis que Trump a suspendu la contribution
américaine.
En effet, le
plus
grand rassemblement de ce type a eu lieu à Stuttgart le 9 mai, où des dizaines de milliers de
personnes ont manifesté leur opposition – au New World Order.
Les
Allemands disent non à toute solution orwellienne que le gouvernement pourrait
un jour imposer à partir d’un «statut d’urgence» douteux, des applications de surveillance de masse aux vaccinations
obligatoires.
Le rapport
divulgué a prouvé que leurs craintes étaient fondées.
Du moins en
ce qui concerne la fausse nature de la «pandémie de la Covid-19».
Le reste
pourrait bientôt suivre.
Par Daniele Pozzati
Le 29 mai 2020 − Source Strategic Culture
Le 29 mai 2020 − Source Strategic Culture
Via le Saker
Francophone
VOIR AUSSI :
Hannibal GENSÉRIC
Demande d'information adressée à Monsieur Meyssan de la part de Michel Dakar, et en copie à d'autres sites
RépondreSupprimerDe : Michel Dakar, le 13 juin 2020
A : Thierry Meyssan
Objet : demande d’information
L’article actuellement en en-tête de votre site « Déjà 10 mois de confinement du Jammu-et-Cachemire » par Moin ul Haque publié le 10 juin 2020 (https://www.voltairenet.org/article210192.html), m’a rappelé l’article « Comment une cellule secrète de Facebook manipule les opinions publiques » par Shelley Kasli, publié le 28 décembre 2017 (https://www.voltairenet.org/article199197.html), et particulièrement son extrait suivant :
« Ainsi donc, pour quel nouveau produit révolutionnaire Facebook a-t-il conduit des expérimentations psychologiques visant à manipuler émotionnellement ses utilisateurs ? Ces produits révolutionnaires sont des armées de Trolls numériques à des fins de propagande qui diffusent des informations mensongères comme une traînée de poudre afin d’aider ses clients pendant les élections. »
J’avais déjà relevé l’expression employée à ce sujet par le site https://strategika51.org/ de "fermes à trolls".
Ce sont les trolls et les fermes à trolls qui m’intéressent ( « nouveau produit révolutionnaire » ).
Ces trolls sont d’ailleurs présents régulièrement sur le site strategika51 dans les commentaires.
Il n’existe pas à ma connaissance de matériel documentaire relatif à ce sujet.
Est-ce réellement le cas ?
Le journaliste Günter Wallraff avait publié « Parmi les perdants du meilleurs des mondes », La Découverte, Paris, 2010, où il relatait dans l’un des chapitres, son expérience dans l’une des importantes sociétés allemandes de vente par téléphone, qui s’en rapproche.
Quel type psychologique d’individu correspond à ce travail de « troll » ?
Quelles sont les spécificités de leur contrat de travail ?
Quelles sont les entités qui organisent ces fermes à trolls ?
Quelles sont les organisations qui conçoivent le matériel idéologique que doivent propager les trolls ?
Où sont géographiquement situées ces fermes à trolls ?
Quelles sont les évaluations des nombres de trolls employés, de fermes à trolls etc …
Quelle est la durée dans la place d’un troll ?
A-t-on déjà constaté des pathologies psychiques et/ou psychosomatiques afférentes à ce type d'activité ?
Dernièrement, Facebook a diffusé l’information selon laquelle l’entreprise payait une prime exceptionnelle de 1000 euros à ses employés en charge de modération sur son réseau social, en raison du stress spécifique occasionné par leur métier. S’agit-il en réalité de trolls ?
Le fait qu’une petite partie de la population appartenant à la base, donc sans pouvoir et privilège, trouve comme moyen de survie, d’empoisonner mortellement la masse de la population, pose un problème qu’il faut commencer à traiter.
Je le fais publiquement, en publiant cette demande sur le site aredam.net, ainsi que sur l’espace dédié aux commentaires du site Startegika51, et autres.
Michel Dakar