Qui aurait imaginé
que les manifestations pour Floyd
seraient le meilleur vaccin contre le
Coronavirus? Les mêmes qui nous avaient
averti que le virus serait un fléau
mortel et que la seule solution était de
rester à la maison, nous ordonnent
maintenant de faire des marches, au
coude à coude, tous contre la police! Ils ont
donc sous leur commandement
l'épouvantable pandémie, et le pouvoir
de dire: la voilà qui arrive, ou bien
non finalement. Toutes les manifs n'ont
pas le même potentiel curatif: il est
très dangereux de manifester contre le
confinement, mais il est parfaitement
hygiénique de manifester contre la
police, disent-ils.
On aura rarement vu
un tel retournement de veste tout en
souplesse. Hier c'était le confinement,
aujourd'hui mettons le feu. Les masques
qu'ils voulaient nous faire arborer ont
également changé de signification. Ce
n'est plus l'amulette contre le fléau,
un morceau de tissu qui ferait reculer
le virus terrifié, comme par magie;
maintenant, c'est l'insigne de la
révolution. Après les révolutions
colorées, orange, pourpre, verte, après
les révolutions fleuries, de la rose et
de la tulipe, vive la révolution du
masque!
Le masque, c'est un
signe que vous prenez au sérieux
l'histoire officielle du Covid, comme le
fait de porter une gousse d'ail en
sautoir implique que vous croyez à
l'imminence d'un assaut de vampires. Le
Covid, c'est la nouvelle normalité; il
est intégré au discours des "éveillés".
Les beaux visages blancs, à la manif, se
protègent avec des masques; les beaux
visages noirs n'ont pas besoin de
masques, parce qu'il est évident qu'ils
sont du côté du bien.
Les masques, ça
sert à cacher la défaite. Le
coronavirus, c'est un truc qui n'a pas
marché. Le virus a déçu ses admirateurs.
Notre collègue
Anatoly Karlin avait promis que le
corona tuerait des millions de gens et
coulerait l'économie mondiale. Oops! Non
seulement le petit Corona-chan n'a pas
tué des millions de gens, il n'est même
pas arrivé, en bien des lieux, à ajouter
une juste pelletée pour améliorer les
chiffres des défunts. Voyez par exemple
le taux de mortalité de la Norvège. Avec
le Corona (en 2020), on a eu moins de
morts que sans, au cours des cinq années
précédentes. Et il n'a gère contribué au
total, le saloupiot!
La Norvège s'est
infligée un confinement très douloureux
pour arriver à ce chiffre record, si
bas, et si inutile, qui casse les
statistiques. La Suède n'a pas eu de
confinement du tout. Les Suédois sont
restés libres de se déplacer, d'aller au
café, de travailler, de se détendre. Le
virus n'a pas entravé le cours normal de
leurs existences. Et le résultat n'est
pas mal non plus; les Suédois sont morts
avec leur Corona exactement autant que
sans le fieffé virus, en 2018, par
exemple :
Le Corona a tout
juste ajouté 400 morts à la
moisson de 2018, pas un petit million,
pas le moindre millier. En en voyant le
résultat, la première ministre
norvégienne
a dit: "on aurait dû faire comme la
Suède". C'était dur à assumer, pour une
Norvégienne, parce qu'entre voisins, ils
ont de vieux comptes à régler; mais elle
l'a fait quand même.
Partout dans le
monde, le "on s'est fait avoir" est un
sentiment qui gagne dans la population.
Dans la sobre Allemagne, le Comité
spécial des experts
a établi que des millions de gens
ont été livrés à leur triste sort, comme
résultat des mesures gouvernementales.
125.000 patients sont déjà morts ou vont
mourir, parce qu'on a remis à plus tard
l'opération chirurgicale dont ils
avaient besoin. Des milliers de gens se
sont suicidés; l'espérance de vie a
reculé; des millions de gens ont des
problèmes psychiatriques sérieux,
concluent les experts, comme résultat du
confinement. Le gouvernement allemand a
tenté de cacher le rapport, et les
médias germaniques n'en ont pipé mot.
Le confinement n'a
pas sauvé de vies, et il a probablement
coûté beaucoup de vies,
a estimé le professeur Michael
Levitt, de l'université de Standford, et
prix Nobel. Il avait prévu que le
Royaume-Uni serait débarrassé du Covid
en quelques semaines, et cela s'est
vérifié dans la quinzaine suivante. Le
virus est en train de disparaître
tellement vite de Grande Bretagne que
nous n'avons pas pu trouver assez de
gens contagieux pour faire des essais de
vaccins viables sur des volontaires en
bonne santé,
a dit un chercheur d'Oxford, et
certains scientifiques envisagent
d'infecter à dessein des volontaires
avec le virus. On est très loin des
rêves de Bill Gates et de l'OMS, du film
Contagion qu'on nous avait annoncé, des
milliards d'humains en attente du vaccin
salvifique. Il n'y a même pas assez de
gens malades pour tester leurs
produits...
C'est fini, cette
histoire de coronavirus. Il va partager
nos existences comme tant d'autres
virus, mais son puissant jumeau le virus
de la panique va lui fausser compagnie.
Certaines personnes sont outrées: le
fantasme des millions de morts s'est
effondré, mais la stratégie du
confinement a creusé des cratères dans
l'économie familiale, et a arrosé d'une
manne exceptionnelle les Poches
profondes. Au Royaume Uni, ce sont des
milliers de locataires qui vont bientôt
se retrouver à la rue. Aux US, ils y a
40 millions de chômeurs mais les Poches
profondes ont ajouté une couche d'un
demi billion de dollars à leur magot.
Il va falloir que
ces gens-là justifient leurs
agissements, car les peuples vont
demander des comptes. Peut-être, à Dieu
ne plaise, qu'ils pourraient demander
une petite taxe spéciale pandémie, de
105% sur les bénéfices de
certains? Et ce sont eux, avec leurs
médias, qui se sont jetés sur le cadavre
de George Floyd, comme sur une occasion
unique de changer de trajectoire en
plein vol.
Les Maîtres du
Discours ont bricolé un agenda pour les
masses depuis des années; il y a des
gens formatés par cet agenda. Ils
pensent et agissent comme on leur dit de
le faire. Ils font des marches quand on
leur dit "en marche". Ils restent à la
maison quand on leur dit de ne pas
sortir. Ce sont des braves gens, ils
veulent faire le bien, ils aiment la
vertu et le font savoir, il est facile
de les flatter en invoquant leur
supériorité morale. Ils prennent leurs
ordres de marche dans les journaux
libéraux dominants. Ils n'ont pas
beaucoup de capacités critiques; il
suffit de leur dire ce qui est bon et
bien, ils embrayent. Ostensiblement, ils
font savoir qu'ils sont des humains
meilleurs que ces égotistes qui ne
pensent qu'à eux, qui méprisent la vertu
et qui embrassent n'importe quel
préjugé.
Malheureusement, leur
supériorité morale est basée sur un
mensonge.
Ce sont des membres
dévots de l'église alternative juive
pour les gentils "en éveil" de
l'Occident.
Certains sont des croyants
fanatiques; d'autres sont des hypocrites
ou simplement des fidèles par habitude.
Gardons à l'esprit la qualité quasi
religieuse de ce mouvement; il serait
vain d'y rechercher le moindre bon sens,
la moindre logique. Dans la mesure où
ils constituent une église, ils dénient
toute légitimité à toute autre
ligne de pensée et de conduite. S'ils
étaient dirigés par de bons bergers
avisés, ils pourraient constituer une
force morale de poids, dans le monde,
mais ils n'ont pas cette chance. (1)
La création de ce
troupeau "éveillé" et obéissant est la
plus grande réussite des Maîtres du
discours.
La coronapanique a amplifié le
phénomène. Les gens sont devenus
psychotiques, mentalement affaiblis,
malléables.
Les Maîtres ont fourni le
discours sur la supériorité morale: ils
prétendent que leurs adeptes ne
s'enferment pas, eux, pour sauver leur
peau, mais pour sauver les vieux et les
êtres fragiles d'une mort certaine.
Quiconque n'est pas d'accord veut donc
que les êtres fragiles succombent "pour
le PIB". Tous ceux qui ne portent pas de
masque sont des gens qui veulent la mort
des vieux, comme dans ce dialogue:
Paul
Williams, @thepaulwilliams
Moi - J'ai hâte
que le rugby et le tennis reprennent.
Twitter - Vous
voulez que tout le monde meure de Covid
et vous êtes heureux de tousser à la
figure des retraités, autant dire aller
lécher les bords de leurs tasses de thé,
Paul ?
C'est forcément un
mensonge. Ce n'est pas seulement le PIB
qui a souffert, comme l'a affirmé notre
collègue Karlin en intitulant Dulce
et Decorum Est Pro PIB Mori ! sa
tentative pour rester dans la tonalité
morale élevée ; "vous savez, nous on
prend soin des vieux, mais vous, tout ce
qui vous intéresse, c'est le salut du
PIB sans âme", s'écrie-t-il. Non, nous
parlons de ces milliers de trépassés à
cause du confinement, et d'une perte
incommensurable de liberté.
Non pas que je
méprise le PIB. L'économie, c'est
important, surtout pour les pauvres et
la classe moyenne. Les Poches profondes
se remplissent encore plus vite avec le
confinement. Donc, si vous voulez jouer
au petit jeu de la surenchère morale,
vous pouvez riposter: "restez chez vous
pour Wall Street"!, ou "restez chez vous
pour les Poches profondes"!
Après avoir
encouragé les manifestations pour Floyd,
ils ont oublié leur bluff sur la
terrible contagion du coronavirus. Mais
leur nouvelle cause est également basée
sur un mensonge. On a pu lire sur des
banderoles: "Celui qui ne marche pas en
mémoire de George Floyd, est un sale
con. Celui qui ne s'agenouille pas est
un tueur." C'est péremptoire et stupide.
Les chrétiens ont
de meilleures réponses. Nous n'avons pas
à nous repentir des péchés des autres.
Nous n'avons pas à nous repentir de
l'esclavage ou du meurtre de Floyd parce
que nous n'avons mis personne en
esclavage, et ce n'est pas nous qui
avons tué ce gars-là. L'idée même de
culpabilité collective est étrangère aux
chrétiens. C'est une idée juive, mais
les juifs ne sont pas assez bêtes pour
accepter de porter sur eux-mêmes la
moindre faute collective. Ils aiment
attribuer une culpabilité collective aux
goyim, rendant même les Américains
coupables de l'holocauste, mais jamais à
eux-mêmes. Si vous mentionnez le rôle
important que les Juifs ont joué dans la
traite des esclaves [2], vous serez traité
d'antisémite, expulsé de la société bien
élevée et houspillé : "Est-ce que TOUS
les Juifs faisaient le commerce
d'esclaves noirs ? Sûrement pas !"
Seulement voilà, ça
marche parce que l'Église du Réveil
fournit un très important sentiment
d'unité, comme le fait toute église.
Aujourd'hui, nous sommes unis, assis à
la maison, et nous sauvons des vies en
portant des masques. Maintenant, nous
marchons ensemble en portant des masques
et en sauvant des vies. Les êtres
humains ont besoin de conseils moraux et
d'unité, ainsi que de privations
volontaires et de frustration sexuelle:
c'est l'Église du Réveil qui pourvoit à
tout ça.
C'est une Nouvelle
Internationale, ce Wokintern [après le
Komintern]. Il y a des manifestations
dans le monde entier pour soutenir cette
Révolution américaine, et cela rappelle
le soutien universel à la Révolution
russe de 1917. Il y a pourtant une
différence importante : en 1917, les
travailleurs industriels du monde entier
ont soutenu la Révolution soviétique ;
en 2020, ce sont les hipsters du
monde entier qui soutiennent la
Révolution du masque [3].
La Révolution du
masque suit à la lettre le
manuel du Dr Gene Sharp. On y parle
de construire la base révolutionnaire,
d'avoir un symbole, d'exploiter au
maximum le meurtre d'un citoyen par la
police. C'est ce qui a été mis sur les
rails lors des printemps arabes, et en
Europe de l'Est aussi. Il faut avoir une
victime, c'est une condition sine qua
non. En Égypte, c'est la mort du
jeune
Khaled Mohamed Saeed qui avait
déclenché le Printemps arabe ; en
Tunisie, le jeune Bouazizi qui s'était
immolé par le feu après avoir été
maltraité par la police [4]; en Algérie,
son exploit avait été suivi par celui de
Bouterfif. En Russie, en août 1991,
trois jeunes hommes avaient été
accidentellement écrasés par un char
d'assaut, et leur sang a servi de
carburant au coup d'État d'Eltsine [5].
George Floyd n'est que le dernier de
cette longue liste de noms de victimes
traînées sur l'autel de la révolution.
Suite à une
nouvelle admonestation de Gene Sharp,
les maîtres délégitiment le régime
actuel de Trump et sabotent son soutien
au sein de la police et des forces
armées. En l'espace d'une journée, trois
juges (nommés par Clinton et Obama) ont
interdit à la Maison Blanche de
bannir de ses propres conférences de
presse un journaliste qui s'était mal
conduit. Des lanceurs de cocktails
Molotov ont été
condamnés à une simple assignation à
résidence par un juge de Brooklyn.
Vendredi, le maire de Washington a
demandé au président Trump de retirer
tous les agents de la police fédérale
qui font respecter la loi, et les
troupes de la Garde nationale ; plus
tôt, elle avait exigé le retrait des
troupes et elle avait eu gain de cause.
Le président Trump veut déployer 10.000
soldats à Washington, mais son
secrétaire à la Défense, Mark Esper,
n'est pas d'accord. "Mad Dog" Mathis, le
chien enragé, attaque Trump. Les hauts
républicains Bush, Romney et Powell
retirent leur soutien à Trump.
Le contrôle des
médias est la chose la plus importante
dans la liste des choses à faire selon
Gene Sharp. Les révolutionnaires ont le
contrôle total des journaux, et luttent
maintenant pour la domination des
réseaux sociaux. Les
employés de Facebook organisent des
débrayages virtuels pour protester
contre les posts de Trump. Les messages
de M. Trump ont été qualifiés de "fake
news" sur Twitter. C'est un tournant.
Twitter a déclenché l'avalanche, en
s'attaquant au Président et en
montrant qu'on pouvait le faire
impunément. Les grandes multinationales
ont suivi. Ce sont les principales
bénéficiaires de la révolution du masque
qui va achever le démantèlement de
l'État tel que nous le connaissons.
On ne fait pas
d'omelette sans casser des œufs. Le
contrôle des médias, c'est tout bon ; la
police démoralisée, excellent ; les
juges de votre côté, parfait ; l'armée
neutralisée, quelle merveille ; mais
vous aurez toujours besoin de jeunes
prêts à se salir les mains et à en
découdre, physiquement, dans le monde
réel.
Le peuple de
l'éveil, ce sont des gens toujours plus
forts pour brailler que pour faire le
coup de poing. C'est cette carence qui a
fait échouer l'excellent mouvement
Occupy Wall Street. Il semble que ce
qu'on appelle Antifa soit un petit
mouvement comptant quelques dizaines de
militants pour l'ensemble des
États-Unis. Mais c'est un attrait pour
la classe marginale noire : ils sont
assez pugnaces et peuvent être cornaqués
chaque fois que cela est nécessaire. Et
si certains d'entre eux suivent George
Floyd au royaume des ombres, encore
mieux : la révolution a besoin de
martyrs.
Notre collègue
Le Saker estime qu'il ne peut s'agir
d'une révolution : "pour qu'une
révolution ait lieu, il faut une force
capable de changer non pas la ou les
personnes au pouvoir, mais de changer
fondamentalement le régime, la politique
elle-même, et de la remplacer par autre
chose". C'est un romantique à
l'ancienne. Les révolutions de couleur
font bel et bien changer de régime à une
nation donnée, qui passe d'un pouvoir
présidentiel fort à un pouvoir direct
des multinationales, comme cela s'est
produit dans tant de pays [6].
Nous en avons la
confirmation directement de la bouche
des intéressés. Sur
The Atlantic, l'un des
principaux à avoir alimenté le
RussiaGate, Franklin Foer, le confirme :
"Ce qui se passe dans les rues - avec
des fonctionnaires qui refusent de
coopérer - ressemble beaucoup aux
révolutions qui ont renversé les
dictateurs en Serbie, en Ukraine et en
Tunisie... Ce à quoi les États-Unis
assistent ressemble moins au chaos de
1968, qui avait divisé une nation, et
plus aux mouvements non-violents [et
entièrement financés par George Soros et
al] qui ont gagné un large soutien de la
société dans des endroits comme la
Serbie, l'Ukraine et la Tunisie, et ont
balayé les dictatures comme celles de
Milošević, Ianoukovitch et Ben Ali. Et
cela, même si le mandat de Trump va se
terminer par une élection" [si
l'élection ne parvient pas à évincer
Trump, il y aura une nouvelle élection,
selon les nouvelles règles améliorées,
jusqu'à ce qu'il soit battu, comme ce
fut le cas en Serbie et en Ukraine]."
Naturellement, aux
États-Unis, ce sera différent de la
Serbie ou de la Géorgie. Cela se passera
en mode atlantique, ou mondialiste. Les
États-Unis redeviendront le leader de
l'OTAN ; les troupes américaines
resteront partout à l'étranger ; le port
du masque sera inscrit dans un
amendement constitutionnel ; les écoles
passeront à l'enseignement à distance à
perpétuité ; les vaccinations seront
obligatoires, sauf si vous êtes prêt à
rester enfermé chez vous pour le restant
de vos jours.
La foi chrétienne
sera marginalisée . C'est déjà le cas
dans les faits, puisque la chrétienté
(tant occidentale qu'orientale) n'a plus
eu de communion, plus de liturgie
pendant des mois. Les évêques anglicans
ont demandé à ce que l'ouverture des
églises soit reportée, parce que, nul ne
l'ignore, assister à un service divin,
c'est beaucoup plus dangereux qu'une
manifestation anti-police. L'évêque (femme)
de Washington DC s'est rangée du côté
des émeutiers qui ont brûlé l'église du
président, contre le président qui s'y
était rendu. "[Trump] n'a pas prié", a
déclaré Mariann E. Budde, l'évêque
épiscopalienne de Washington. "Il n'a
pas mentionné George Floyd, il n'a pas
mentionné l'agonie des personnes qui ont
été soumises à ce genre d'expression
horrible du racisme et de la suprématie
blanche pendant des centaines d'années."
Il est clair que cette dame appartient à
l'Église crypto-juive du Réveil, et
l'Église épiscopalienne est morte, en
pratique.
Peut-être que la
police va disparaître. Certaines villes
très "éveillées" ont déjà cherché à
éliminer la police. "Les villes se
demandent s'il n'est pas temps de
désengager la police et de "re-imaginer"
la sécurité publique, dit le
New York Times. - Au lendemain
du meurtre de George Floyd, certaines
villes se demandent si l'on ne demande
pas à la police de faire des tâches
qu'elle n'a jamais été censée faire. Les
budgets sont en cours de réévaluation".
Les multinationales à l'origine de la
révolution n'ont pas besoin de la police
- elles ont leur propre sécurité
d'entreprise, parfaitement capable de
faire face à leurs problèmes. Et elles
ne se soucient pas de savoir si votre
quartier sera protégé par la police, ou
si vous serez obligé de faire garder vos
rues la nuit par votre fidèle Colt. Ils
ne se soucient pas que vous restiez
enfermé, que vous soyez agressé ou que
vous soyez pillé, c'est le prix de la
soi-disant liberté, l'autre nom du
nouveau féodalisme numérique.
La révolution du
masque en est à ses débuts : elle garde
ses troupes de choc l'arme au pied et
enthousiastes. L'étape suivante viendra
après les élections, lorsqu'une victoire
de Trump ne sera pas reconnue par la
concurrence. "Si le vote servait à
quelque chose, on ne nous laisserait pas
voter", a déclaré un petit Américain
futé. Et cette fois, ce n'est pas un
vote qui tranchera, à moins que les
Américains ne votent pour le candidat
démocrate. Après quatre années de
préparation passées à diaboliser et à
disqualifier Donald Trump, après une
demi-année passée à enfiévrer leurs
adeptes, les Démocrates, menés par
l'Église du Réveil, ont bien l'intention
de prendre le pouvoir même s'ils ne
gagnent pas par le vote.
Peut-être que
Donald Trump et ses partisans feraient
bien de frapper avant qu'il ne soit trop
tard. Il y a beaucoup de bons gros
trésors qui appellent au pillage
légitime, tout d'abord Wall Street. La
sous-classe noire ne s'intéresse pas à
ces banques ; mais l'État peut très bien
les piller, sans faire de casse. L'État
peut s'emparer des réseaux sociaux et
d'autres choses très utiles. La décision
de Trump de faire revenir d'Allemagne 10.000 GI est judicieuse. Le retour rapide
des vétérans d'Afghanistan et d'Irak,
des Philippines et du Japon devrait
suivre. Ils profiteront de Washington DC
et de la Silicon Valley. Trump ferait
mieux d'oublier la Chine, l'Iran
et la Russie et de se concentrer sur sa
survie. Il doit absolument se préparer
pour le 4 novembre et être prêt pour la
rupture de l'Union si le pire devait
arriver.
(1) Il y a des
personnalités noires pour soutenir Trump
et pour démasquer les imposteurs. Voir
ici deux vidéos du rappeur Lord Jamar: https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-rappeur-americain-Lord-Jamar-Black-Lives-Matter-est-un-mouvement-finance-par-Soros-et-dirige-par-59698.html.
La résistance au mensonge existe aussi
chez les Africains (un facteur parmi
d'autres pour expliquer que le virus
n'arrive pas à y creuser son trou?) et
chez les descendants d'Africains, dans
tous les pays du monde, même s'il est
difficile d'en trouver la trace dans les
médias. (ndt)
Traduction: Maria
Poumier
Joindre l'auteur: adam@israelshamir.net
NOTES de H. Genséric
[3] Hipster désigne une personne ou une
sous-culture définie par le stéréotype de jeunes adultes résidant
principalement dans des quartiers gentrifiés.
La gentrification, mot issu de l'anglais gentrification
— en français québécois embourgeoisement ou,
dans la presse, boboïsation (du terme bobo) — désigne « les transformations de
quartiers populaires dues à l’arrivée de catégories sociales plus favorisées
qui réhabilitent certains logements et importent des modes de vie et de
consommation différents ».
[6] En Tunisie, Libye, Égypte, le Printemps
arabe a été le moyen de détruire des états et d’installer au pouvoir la
Confrérie des Frères Musulmans, dont le Chef (pour le moment) est Erdogan, et dont l’objectif
annoncé est la création du Califat Islamique (dont l’État Islamique / ISIS a été la première tentative). La haine d'Erdogan envers Poutine vient du fait que ce dernier a été le principal destructeur d'ISIS. Cet islamisme sunnite est l’allié-esclave
des sionistes et de l’Empire, et l’ennemi déclaré des
états séculiers. Erdogan s’imagine en Grand Turc (Sultan, ou Calife) rêvant
de l’Empire ottoman allant du Maghreb aux Balkans, à l’Asie Centrale jusqu’aux
confins de la Chine.
Hannibal GENSÉRIC
L'agenouillement est une pratique maçonnique (comme les masques, les gants, le confinement) et une manip' anti-Trump. malheureusement les églises ne valent guère mieux de nos jours.
RépondreSupprimerhttps://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/06/09/gants-masques-confinement-agenouillement-2020-et-le-grand-dressage-maconnique-et-planetaire/