Pour la première fois, des officiers du GRU russes ont
pris attache avec Seif-al-Islam Kadhafi et ses partisans en Libye dans
une tentative visant à explorer une troisième voie excluant à la fois le
Maréchal Khalifa Haftar (Cyrénaïque) et le président Fayaz Al-Serradj
(Tripolitaine).
Cette initiative russe prise après des consultations avec l’Algérie a
pour objectif de sonder la popularité du clan des Kadhafi et leur
capacité à fédérer les puissantes tribus libyennes, véritables
détentrices du pouvoir informel en Libye. La troisième voie permettrait
de se débarrasser du très encombrant Maréchal Haftar et, surtout, de ses
dangereux soutiens égyptiens, saoudiens, émiratis et français tout en
neutralisant la Turquie et le gouvernement fantoche de Fayaz Al-Serradj à
Tripoli.
La situation demeure explosive autour de Syrte, l’ancien fief des Kadhafi, où des frégates de la marine de guerre turque commencent à se
déployer au large. L’Égypte du Maréchal Abdelfettah al-Sisi a commencé à
mobiliser et à armer avec des fonds émiratis les plus puissantes tribus
libyennes de Cyrénaïque, notamment les Abidat ainsi que celles ayant
des ramifications en Égypte occidentale. Le véritable enjeu du conflit
libyen est la mainmise sur les hydrocarbures et les ressources
hydriques [1]
Le Maréchal Khalifa Haftar a disparu de la scène publique depuis
l’approche des forces du gouvernement de Tripoli et des forces turques
près de Syrte et d’Al-Joufra. Une information non confirmée évoquant la
crainte de Haftar au sujet d’une opération de décapitation turque au
moyen d’une frappe de drone ou une opération spéciale.
Dans tous les cas de figures, les pays soutenant Haftar feront tout
pour éviter un tel scénario tandis que la Turquie ne compte pas lâcher
le morceau ou plutôt une opportunité historique extraordinaire de
devenir une puissance en jouant le rôle de bras armé de l’administration
Trump tout en avançant ses propres priorités stratégiques
néo-ottomanes.
source : https://strategika51.org-------------------------------------------------------------
NOTES de H. G.
[1] Sous le Sahara : une
nappe d'eau, grande comme deux fois la France, alimente les oasis du désert
Aujourd’hui, le Sahara se caractérise
principalement par son aridité. La présence même des oasis semble surprenante.
Rien ne laisse penser que sous cette gigantesque étendue de sable, il existe
pourtant de grandes réserves d’eau douce. « C’est
oublier qu’à des époques situées entre 50.000 et 4.000 ans avant nous, soit
entre le Pléistocène et l’Holocène, le Sahara était vert et recouvert de lacs
de grandes dimensions.
Jadis, lorsque le climat était plus
favorable, d'immenses réserves d'eaux dites "fossiles" se sont
accumulées, comme en témoigne le sous-bassin de Koufra situé entre la Libye et
le Tchad. Il contient à lui seul un volume d’eau douce équivalant à une hauteur
de 600 m d’eau sur toute la surface de la Suisse.
Au total, le système aquifère du Sahara
septentrional s'étend sur une surface de presque deux fois la France
métropolitaine et recèle, à plusieurs centaines voire milliers de mètres de
profondeur, plus de 30.000 km3 d'eau, accumulée au cours des périodes
humides qui se sont succédées depuis 1 million d'années. Ce réservoir d'eau souterraine, parmi les
plus grands du monde, a permis le développement urbain et
agricole des régions semi-arides de Tunisie, d'Algérie et d'une partie de la
Libye au cours des trente dernières années. Source : Notre
Planète
Hannibal GENSERIC
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Front algéro-russe ?
Cette guerre "libo-libyenne"
que plus aucune raison au monde ne justifiait puisque l'Etat libyen
n'existe plus depuis 2011 et que les richesses libyennes sont pillées le
plus tranquillement du monde par l'OTAN et Cie n'a eu d'autres
objectifs dès le début que de "finir le travail". Quel travail? relier
le front de guerre USA/Etats souverains du Moyen- Orient à celui du
Maghreb et faire ne sorte que les Etats anti-sioniste de cette zone
ultra-stratégique soient "apprivoisés". D'où ce cirque turco-émirati qui
dure depuis plus d'un an et qui a permis par un mystérieux
rebondissement de la dernière minute et alors que le duo Serraj-Turquie
se trouvait au fond du précipice, de faire tourner la situation au
désavantage de Haftar, lui coûtant son élimination.
Au fait, toute cette pagaille ne visitant qu'à installer tous les
terroristes formés et expérimentés d'Idlib, sur lesquels l'axe US/Israel
travaille depuis 2011 à la porte de l'Algérie et de la Tunisie. Cette
base d'al-Watiya que la Turquie a livré à l'OTAN sert d'ailleurs de
tremplin à ces memes terroristes qui ne se contenteront pas de
"déstabiliser les frontières algériennes, leur objectif étant de
s'infiltrer en profondeur du territoire algérien et tunisien. Que faire?
Chercher évidemment à neutraliser cette offensive générale
US/OTAN/Israël par voie diplomatique comme Alger en a si bien le secret.
Mais cela semble ne pas suffire vu l'ampleur du complot dont les
sources d'information algérienne en font l'écho.
Selon elles, dans le même temps que l’armée turque s’est implantée dans le nord-ouest de la Libye, en prenant le contrôle de la base aérienne d’al-Watiya, les terroristes au service d'Ankara , se rapprochent de la frontière avec l’Algérie. Alger s’inquiète que la base d’al-Watiya ne devienne une "base permanente de l’armée turque", alors qu’"un contingent de centaines d’hommes armés à bord de dizaines de véhicules blindés se sont installés dans la région de Brak".
La base aérienne appartenait à l’Armée nationale libyenne (ANL) depuis mars 2019 et l’existence de la base est importante pour les deux parties en lice, puisqu’elle permet à chacune des deux parties de prendre plus facilement le contrôle des champs pétroliers de Charara et d’El-Fil, tous deux situés à la frontière avec l’Algérie. Le GNA continue pour l'heure, à déployer des chasseurs et des bombardiers légers L-39, non loin de la zone.
La base aérienne de Brak est située à 400 km de la zone d’activité des champs pétroliers tout au long de la frontière algéro-libyenne et la base d’Al-Watiya est en contrepartie se trouve à 300 km seulement des frontières algériennes, selon la source d’information.
Il va sans dire que l’Algérie est préoccupée par les agissements militaires des forces armées jusqu’aux dents qui participent à une guerre par procuration, lancées non-loin de ses frontières par des puissants qui convoitent les richesses pétrolières et gazières de son voisin. Surtout que l’Egypte menace le GNA d’une intervention militaire en cas de poursuite de l’ingérence militaire de la Turquie en Libye, ce qui risque d'inscrire la guerre dans la durée. En même temps, trop remontée par le soutien US, l’armée turque cherche à renforcer ses capacités militaires en multipliant de vastes exercices militaires pour se préparer à toute offensive militaire éventuelle égyptienne. Quant au gouvernement algérien, il préfère une solution diplomatique pour la crise libyenne. Sauf que les autres ne la préfèrent pas. L’avant-projet de la nouvelle Constitution algérienne autorise l’armée algérienne à intervenir au-delà de ses frontières si les intérêts et la sécurité du pays sont mis en danger. En fait, l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine en janvier 2013 a poussé le gouvernement algérien à changer son ancienne doctrine pour pouvoir faire front à toute menace au-delà des frontières. Et cette attaque a toute les chances de se reproduire, vu que c'est par les zones pétrolières que l'ax US/OTAN se rapproche de l'Algérie.
Dans ce contexte la récente visite du chef d'état-major algérien en
Russie pourrait être parfaitement significative. Pour Alger le fait que
la Russie, son allié, s'engage aux côtés de Haftar n'a pas été bien
compris mais maintenant que Moscou tend à trouver sa voix dans ce
dossier,
la situation pourrait changer. Et si tout comme Poutine, Alger se
mettait à investir sur des cartes libyennes capables de créer un front
anti-OTAN en Libye même? On pense évidemment au fils de Kadhafi. C'est
une option qui pourrait être explorée, car le feu n'est plus proche mais
il est presque en la demeure.
Source : Presstv
Selon elles, dans le même temps que l’armée turque s’est implantée dans le nord-ouest de la Libye, en prenant le contrôle de la base aérienne d’al-Watiya, les terroristes au service d'Ankara , se rapprochent de la frontière avec l’Algérie. Alger s’inquiète que la base d’al-Watiya ne devienne une "base permanente de l’armée turque", alors qu’"un contingent de centaines d’hommes armés à bord de dizaines de véhicules blindés se sont installés dans la région de Brak".
La base aérienne appartenait à l’Armée nationale libyenne (ANL) depuis mars 2019 et l’existence de la base est importante pour les deux parties en lice, puisqu’elle permet à chacune des deux parties de prendre plus facilement le contrôle des champs pétroliers de Charara et d’El-Fil, tous deux situés à la frontière avec l’Algérie. Le GNA continue pour l'heure, à déployer des chasseurs et des bombardiers légers L-39, non loin de la zone.
La base aérienne de Brak est située à 400 km de la zone d’activité des champs pétroliers tout au long de la frontière algéro-libyenne et la base d’Al-Watiya est en contrepartie se trouve à 300 km seulement des frontières algériennes, selon la source d’information.
Il va sans dire que l’Algérie est préoccupée par les agissements militaires des forces armées jusqu’aux dents qui participent à une guerre par procuration, lancées non-loin de ses frontières par des puissants qui convoitent les richesses pétrolières et gazières de son voisin. Surtout que l’Egypte menace le GNA d’une intervention militaire en cas de poursuite de l’ingérence militaire de la Turquie en Libye, ce qui risque d'inscrire la guerre dans la durée. En même temps, trop remontée par le soutien US, l’armée turque cherche à renforcer ses capacités militaires en multipliant de vastes exercices militaires pour se préparer à toute offensive militaire éventuelle égyptienne. Quant au gouvernement algérien, il préfère une solution diplomatique pour la crise libyenne. Sauf que les autres ne la préfèrent pas. L’avant-projet de la nouvelle Constitution algérienne autorise l’armée algérienne à intervenir au-delà de ses frontières si les intérêts et la sécurité du pays sont mis en danger. En fait, l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine en janvier 2013 a poussé le gouvernement algérien à changer son ancienne doctrine pour pouvoir faire front à toute menace au-delà des frontières. Et cette attaque a toute les chances de se reproduire, vu que c'est par les zones pétrolières que l'ax US/OTAN se rapproche de l'Algérie.
Source : Presstv
plus intéressant : https://fr.timesofisrael.com/appels-a-retirer-la-statue-du-roi-francais-antisemite-louis-ix-a-st-louis/
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