Alors que l’armée syrienne
est déjà entrée dans certains quartiers de la ville stratégique de Khan
Cheikhoun, au nord du pays, et que les terroristes ont préféré de
prendre la fuite de crainte d’être encerclés par les forces de l’armée,
les observateurs estiment que Damas cherchait à travers la libération de
cette région à atteindre des objectifs plus importants.
L’éditorialiste du journal arabe Raï al-Youm, Abdel Bari
Atwan, a jugé l’envoi par la Turquie d’un convoi militaire composé de 50
véhicules blindés, 5 chars de combat et des véhicule de transport de
troupes pour soutenir les terroristes du Front al-Nosra au nord de Hama
et empêcher l’avancée de l’armée syrienne comme une évolution importante
dans la crise en Syrie. En effet, cela constitue une intervention
directe et évidente d’Ankara qui pourrait déboucher sur un conflit
Damas-Ankara.
Une source officielle syrienne a condamné l’intervention turque et
l’a décrite comme « un comportement hostile qui n’affecterait pas la
détermination de l’armée syrienne à aller de l’avant pour consolider la
souveraineté de Damas sur la région ». Il a souligné que les frappes
aériennes et le bombardement du convoi constitueraient un acte légitime
dans le cadre de la défense de la souveraineté syrienne.
Selon Atwan, Moscou soutiendrait les frappes syriennes contre le
convoi militaire turc pour empêcher Ankara d’entraver la progression de
l’armée syrienne.
L’opération de libération de Khan Cheikhoun fait partie de la
stratégie de l’armée syrienne visant à libérer toutes les régions du
nord du pays.
L’opération de l’armée syrienne pour la libération de la ville de
Khan Cheikhoun, qui est une première étape avant la reprise de la
province d’Idlib, poursuit trois objectifs :
- Premièrement, assurer la souveraineté de l’armée syrienne sur l’autoroute internationale Damas-Alep et sa sécurisation.
- Deuxièmement : encercler les terroristes dans leur dernière base dans la banlieue nord de Hama avant de les vaincre.
- Troisièmement : mettre fin à l’existence de l’observatoire turc
« Mork », créé en septembre 2018 pour mettre en œuvre l’accord de
coopération russo-turque signé à Sotchi, qui joue le rôle d’un tampon
dans la région d’Idlib entre les forces gouvernementales syriennes et
les terroristes.
Les Russes accusent Ankara de ne pas respecter ses engagements pris
dans le cadre de l’accord de Sotchi. L’envoi d’un convoi militaire par
la Turquie en soutien aux groupes terroristes afin de ralentir l’avancée
de l’armée syrienne pourrait encore détériorer les relations
Moscou-Ankara.
Khan Cheikhoun constitue le point de jonction et de rupture des zones contrôlées par les groupes terroristes. Sa libération est le prélude à leur effondrement militaire avec un effet domino.
Les sources sur le terrain font état du retrait des terroristes de la
ville clé de Khan Cheikhoun ainsi que de Kafr Zita, al-Latmane et
Mourak dans le nord de Hama où se trouve un poste d’observation turc.
Les forces syriennes sont à présent en train d’avancer dans les quartiers de la ville de Khan Cheikhoun. Elles ont réussi hier à prendre le contrôle d’une partie de la route internationale de Damas-Alep, coupant ainsi la voie de communication des terroristes. Elles ont en outre ciblé un renfort turc destiné aux terroristes.
L'armée syrienne a progressé dans la campagne du sud du gouvernorat d'Idlib la semaine dernière après avoir fissuré les lignes des terroristes près de la ville de Khan Cheikhoun.
L’agence de presse Ana a retracé l’avancée de l’armée syrienne dans le sud d’Idlib, capturant des images exclusives montrant les opérations de l’armée pour se diriger vers Khan Cheikhoun.
« Le 13 août, les Forces du Tigre ont dû relever un défi majeur. En une nuit, elles ont dû parcourir la moitié de la distance entre les villes de Hobeit et Khan Cheikhoun », a rapporté Ana News.
« Lorsque les dernières lueurs du soleil se sont éteintes à l'horizon, les forces du Tigre ont mis en marche leurs véhicules. Mais leurs mouvements ont éveillé les terroristes qui se sont préparés à lancer un assaut. Ces derniers ont tiré des obus d'artillerie en direction des forces syriennes. Après avoir pris la hauteur stratégique de Tel Ays, la ville stratégique de Khan Cheikhoun était clairement visible. Tout le monde s'attendait à ce que les troupes syriennes prennent la ville d'assaut, mais au lieu de cela, elles se sont tournées vers le nord », a ajouté Anna News en publiant une vidéo des opérations.
Or, depuis la publication de la vidéo, l'armée syrienne a repris ses
opérations qui ont conduit au retrait des terroristes de Khan Cheikhoun.
La reprise d’Idlib passe par l'expulsion des terroristes de Khan Cheikhoun. C'est pourquoi les forces de l’armée syrienne sont déployées en masse pour reprendre le contrôle de la ville, indique Seyyed Reza Sadr al-Hossein, expert iranien des questions de la région.
Après que le gouvernement et l’armée syrienne ont nettoyé les quatre cinquièmes du territoire syrien du joug des terroristes qui ont par la suite été transférés vers Idlib, les experts sont nombreux à mettre l’accent sur la défense de la souveraineté syrienne.
A l’issue d’une série de réunions tenues à Sotchi et à Astana, le gouvernement syrien a reçu durant ces dernières années, de nombreuses promesses qui, sans jamais être tenues, concernaient pour certaines la libération d’Idlib.
Confronté à l’opposition de la Turquie, Damas avait annoncé qu’il
parviendrait à lui seul à reprendre Idlib,
appelant Ankara à maintes
reprises à mettre fin à son soutien aux terroristes du Front al-Nosra.
Damas a fait appel aux pays garants de l’accord de Sotchi, l’Iran et la Russie, pour prendre une décision finale au sujet de la libération d’Idlib. Or, rien ne s’est passé. Les avancées de l’armée syrienne sont donc porteuses d’un message clair selon lequel le gouvernement syrien s’apprêterait à lancer les opérations de libération d’Idlib qui ont jusqu’à présent été entravées par la Turquie.
Dans la foulée, les États-Unis, la Turquie ainsi que les Nations unies pourraient tenter d’entraver l’avancée de l’armée syrienne vers Idlib.
Lundi, un méga convoi militaire turc qui partait pour la ville en appui aux terroristes a dû rebrousser chemin sous les frappes syro-russes. Et désormais, il en sera ainsi. Il va de soi que si ces deniers mettent fin à leur soutien aux terroristes, mais aussi à leurs obstructions, l’armée syrienne n’hésitera pas à annuler ses opérations.
Cela étant, la Turquie s’est mise à nouveau à propager de fausses informations déroutantes au sujet d’Idlib pour retarder encore plus la libération d’Idlib et faire pression sur l’Europe en la menaçant d’autres flux migratoires. A titre d’exemple, les chiffres annoncés par Ankara sur le nombre de civils résidant à Idlib sont complètement erronés.
Source : Presstv
Débandade dans les rangs terroristes
Ayant été totalement encerclés par les forces de l’armée
syrienne, les terroristes pro-Ankara et pro-Otan se retirent de la ville
clé de Khan Cheikhoun, dont la reprise, effectuée à 80%, changera
totalement la donne dans le nord en faveur de l'État syrien.Khan Cheikhoun constitue le point de jonction et de rupture des zones contrôlées par les groupes terroristes. Sa libération est le prélude à leur effondrement militaire avec un effet domino.
Les forces syriennes sont à présent en train d’avancer dans les quartiers de la ville de Khan Cheikhoun. Elles ont réussi hier à prendre le contrôle d’une partie de la route internationale de Damas-Alep, coupant ainsi la voie de communication des terroristes. Elles ont en outre ciblé un renfort turc destiné aux terroristes.
L'armée syrienne a progressé dans la campagne du sud du gouvernorat d'Idlib la semaine dernière après avoir fissuré les lignes des terroristes près de la ville de Khan Cheikhoun.
L’agence de presse Ana a retracé l’avancée de l’armée syrienne dans le sud d’Idlib, capturant des images exclusives montrant les opérations de l’armée pour se diriger vers Khan Cheikhoun.
« Le 13 août, les Forces du Tigre ont dû relever un défi majeur. En une nuit, elles ont dû parcourir la moitié de la distance entre les villes de Hobeit et Khan Cheikhoun », a rapporté Ana News.
« Lorsque les dernières lueurs du soleil se sont éteintes à l'horizon, les forces du Tigre ont mis en marche leurs véhicules. Mais leurs mouvements ont éveillé les terroristes qui se sont préparés à lancer un assaut. Ces derniers ont tiré des obus d'artillerie en direction des forces syriennes. Après avoir pris la hauteur stratégique de Tel Ays, la ville stratégique de Khan Cheikhoun était clairement visible. Tout le monde s'attendait à ce que les troupes syriennes prennent la ville d'assaut, mais au lieu de cela, elles se sont tournées vers le nord », a ajouté Anna News en publiant une vidéo des opérations.
La reprise d’Idlib passe par l'expulsion des terroristes de Khan Cheikhoun. C'est pourquoi les forces de l’armée syrienne sont déployées en masse pour reprendre le contrôle de la ville, indique Seyyed Reza Sadr al-Hossein, expert iranien des questions de la région.
Après que le gouvernement et l’armée syrienne ont nettoyé les quatre cinquièmes du territoire syrien du joug des terroristes qui ont par la suite été transférés vers Idlib, les experts sont nombreux à mettre l’accent sur la défense de la souveraineté syrienne.
A l’issue d’une série de réunions tenues à Sotchi et à Astana, le gouvernement syrien a reçu durant ces dernières années, de nombreuses promesses qui, sans jamais être tenues, concernaient pour certaines la libération d’Idlib.
Damas a fait appel aux pays garants de l’accord de Sotchi, l’Iran et la Russie, pour prendre une décision finale au sujet de la libération d’Idlib. Or, rien ne s’est passé. Les avancées de l’armée syrienne sont donc porteuses d’un message clair selon lequel le gouvernement syrien s’apprêterait à lancer les opérations de libération d’Idlib qui ont jusqu’à présent été entravées par la Turquie.
Dans la foulée, les États-Unis, la Turquie ainsi que les Nations unies pourraient tenter d’entraver l’avancée de l’armée syrienne vers Idlib.
Lundi, un méga convoi militaire turc qui partait pour la ville en appui aux terroristes a dû rebrousser chemin sous les frappes syro-russes. Et désormais, il en sera ainsi. Il va de soi que si ces deniers mettent fin à leur soutien aux terroristes, mais aussi à leurs obstructions, l’armée syrienne n’hésitera pas à annuler ses opérations.
Cela étant, la Turquie s’est mise à nouveau à propager de fausses informations déroutantes au sujet d’Idlib pour retarder encore plus la libération d’Idlib et faire pression sur l’Europe en la menaçant d’autres flux migratoires. A titre d’exemple, les chiffres annoncés par Ankara sur le nombre de civils résidant à Idlib sont complètement erronés.
Source : Presstv
Never Trust a Turc..
RépondreSupprimerPeter the Great