La plus grande opération de drone yéménite, jamais réalisée
vient de viser la profondeur stratégique saoudienne. Le super-géant
pétrolier saoudien, ARAMCO, a été frappé au cœur dans la province
orientale d'ach-Charqiya. La raffinerie de Shaybah, située à 1200 km de Sadaa a été prise pour cible d'une plus grande frappe au drone impliquant 10 drones.
Selon Al-Masirah, citant le porte-parole de l'armée yéménite, 10
drones ont pris d'assaut un des sites du géant pétrolier saoudien
ARMACO, en profondeur, dans les territoires saoudiens. Les détails de
cette information a été révélé lors d'un point de presse tenu par le
porte-parole de l'armée yéménite, le général Yahra Saree. Il s'agit de
la plus grande "opération de drone" jamais réalisée par Ansarallah sur
le territoire saoudien.
La raffinerie Shaybah, ciblée au cours de cette spectaculaire attaque
au drone simultanée, se trouve tout près des frontières émiraties.
L'armée yéménite appelle dans la foulée les sociétés étrangères à
quitter le sol saoudien. "Al Shaybah abrite les plus grands gisements
pétroliers saoudiens. Ce sont des réserves stratégiques estimés à plus
de 1 milliards de barils", a affirmé le général yéménite sur Al
Massirah.
Le porte-parole de l'armée yéménite a rendu hommage à "tous ceux qui
ont pris part à cette grande victoire" et a mis en garde Riyad contre
"une extension des opérations". La portée et l'ampleur des attaques au
drone yéménite ne cessent de s'améliorer. Le 14 mai dernier, un groupe
de 7 drones yéménites ont pris d'assaut le principal pipeline Est-Ouest
saoudien, transportant du pétrole de l'est au port saoudien de Yanbu à
l'ouest. Les sept drones avaient traversé un trajet de 850 kilomètres
avant d'atteindre leur objectif. Les observateurs ont qualifié cette
frappe de tournant stratégique, tournant qui a poussé Riyad à convoquer
un sommet arabe à la Mecque et à renvoyer l'affaire devant le Conseil de
sécurité.
Il y deux semaines, le général Saree a parlé d'un premier tir de
missile balistique Burkan-3 visant la province Dammam, situé à l'est de
l'Arabie saoudite. C'est une cible à quelques 1500 kilomètres de Sadaa.
Le gisement de Shaybah est l'un des plus importants gisements de
pétrole d'Arabie saoudite, dans la province orientale d'ach-Charqiya.
Ses réserves initiales sont d'environ 15 Gbbl de pétrole et 700 G.m³
de gaz naturel. Bien que découvert en 1968, à environ 40 km de la
lisière nord du désert de Rub al-Khali, à 10 km de la frontière
des Émirats, et à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la
partie orientale de l'oasis de liwa dans l'émirat d'Abu Dhabi, il n'est
exploité qu'à partir de 1998, ce qui en fait le plus « jeune » des
géants saoudiens. Tous les matériaux pour la création et la construction
de Shaybah ont été transportées les 800 kilomètres de Dhahran à Shaybah
par la route.
Actuellement, le gisement produit 500 kbbl/j d'un pétrole de très
haute qualité. Il s'agit d'un niveau très raisonnable, puisqu'il
pourrait continuer à produire à ce rythme au-delà de 2050. Mais, poussée
par la nécessité de remplacer la production perdue dans d'autres
gisements, ARAMCO prévoit d'augmenter le débit à Shaybah, peut être
jusqu'à 1 Mbbl/j. Il s'agit donc d'une cible stratégique surtout que le
site emploie des logement pour 1 000 hommes, des bureaux administratifs,
une piste d'atterrissage, une caserne de pompiers, des aires de
loisirs, des ateliers d'entretien et de soutien, et des centrales
électriques pour la production et la distribution.
La poche est d'une profondeur de 1494 mètres et d'une épaisseur de
122 mètres. L'oléoduc du champ Shayba à Abqaïq est long de 638
kilomètres. Les pipelines internes au champ totalisent 735 km.
Source : Presstv
Alors que Riyad fait semblant
de ne pas se sentir "électrocuté" par la trahison d'Abou Dhabi et la
fin de "sa coalition", les évolutions au sud-saoudien tout comme au sud
yéménite se précipitent, quitte à acculer Riyad dans ses derniers
retranchements : Vendredi, Ansrallah a revendiqué pas moins de 10 tirs
de missiles contre le sud yéménite, essentiellement contre Asir (sud
saoudien) et son point de passage stratégique Alab. Des dizaines de
forces saoudiennes et soudanaises ont péri au cours de cette frappe qui a
confirmé encore une fois l'incapacité de l'armée saoudienne et de ses
alliés occidentaux à "défendre" le flanc sud. Dans la nuit de vendredi à
samedi, le porte-parole des forces yéménites a fait état d'une frappe
au drone contre l’aéroport international d’Abha, toujours situé à Asir.
« Les drones Qasef K2 ont frappé l'aéroport et les frappes nocturnes ont conduit à la suspension de tous les vols de l’aéroport », s’est-il félicité lors d’une conférence de presse avant de souligner que la formule "aéroport contre aéroport" sera maintenu jusqu'à ce que Riyad cesse sa folie.
En effet, rien que dimanche 11 août, les chasseurs saoudiens ont
largué des bombes de fabrication américaine sur une localité de la
province de Hajjah dans le nord-ouest du Yémen, faisant au moins 11
morts et des dizaines de blessés parmi les civils.
Au sud saoudien, la Résistance opère désormais à la fois de façon "hybride" et "conjuguée" : tout en prenant pour cible Abha, l’unité balistique des forces yéménites a tiré un missile de type Zelzal-1 sur les positions des militaires saoudiens dans le district de Mujazah à Asir. L'arrière base de la Résistance dans ses opérations contre Asir, à savoir la province yéménite de Hajjah où les tireurs d'élite de l’armée et d’Ansarallah redoublent de pression et mènent la vie dure aux mercenaires de Riyad. Huit d'entre eux ont été tués ce vendredi dans le district de Hayran. Au cours des trois derniers mois, l’unité de drones des forces yéménites a mené une cinquantaine d’opérations contre les bases et les installations militaires du sud saoudien : les aéroports d’Abha, Jizan, Najran et la base de Khamis Mushait ont été visés respectivement à 16, 14, 11 et 9 reprises. En juillet dernier, 23 opérations ont été menés dont 18 conduites par les drones Qasef K2.
Pour les observateurs politiques, l'enlisement dans le sud saoudien a
précipité les événements d'Aden d'où le pion Hadi et ses acolytes
viennent d'être chassés par le conseil de transition du sud. La
situation est telle qu' Abdulmalik al-Mekhlafi, ancien ministre des
Affaires étrangères du président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi,
ne mâche plus ses mots pour dénoncer une coalition en qui "il a perdu
confiance".
Après la chute du palais présidentielle et l'arrivée massive de 90 000 membres du conseil de transition du sud, organe séparatiste par excellence qui dit avoir même créer le "Yémen sud", les pro Riyad veulent négocier mais on ne sait pas de quoi puisque le conseil de transition a écarté toute marche arrière. Abdulmalik al-Mekhlafi a qualifié de coup d’État les quatre jours de heurts ayant opposé les mercenaires pro Hadi aux spires affiliés au Conseil de transition du Sud. Les affrontements ont abouti à la prise du contrôle d’Aden et ses installations militaires et gouvernementales par les pro Hadi, les séparatistes du Conseil de transition parrainés par les Émirats arabes unis. « Ce coup d’État aura des répercussions », a-t-il assuré.
Rai al-Youm qui relève l'apathie totale de Riyad et son
refus visiblement délibéré de dissoudre le conseil séparatiste du sud
décrit un régime saoudien aux abois : "Au Nord, Ansarallah fait la loi
avec une capacité de nuisance renouvelée illustrée par des tirs de
missiles pouvant atteindre les sites stratégique saoudiens à une
distance de 1800 kilomètres. Quant au Sud, le conseil de transition, une
avatar du front séparatiste sudiste crée en 2007, incarne à merveille
le coup fourré émirati contre Riyad. À vrai dire tous les sudistes ne
sont pas des pro Émiratis. Seul le conseil de transition l'est. Mais
dans l'état actuel des choses, la fièvre séparatiste est telle que tout
le monde au sud veut pour le moment la tête de Hadi et rien d'autres.
Totalement désemparé, Riyad qui manque totalement de stratégie de
substitution s'est mis à jeter massivement du leste en direction du
conseil de transition. Au cours de sa rencontre avec Ben Zayed, Ben
Salmane lui a concédé le contrôle de quatre ministère régalien dont
celui de l'Intérieur ou encore le QG d'état-major et ce, sur le dos de
Hadi et de ses ministres. Pour toute réponse à cette situation, Riyad a
accusé la Russie. Dans un article daté de jeudi, Asharq al-Awsat
dit voir "la main russe" derrière les Sudistes qui "entretenait de
larges liens avec l'union soviétique". L'auteur, Hossien Chabchaki,
affirme : « Ce qui s'est passé à Aden ne va pas sans rapport avec le
passé soviétique du mouvement séparatiste du Sud. Mais pourquoi la
Russie de Poutine aurait-il agi de la sorte? Et bien puisqu'elle a pour
mission de saper les plans américains dans la région. Un sud yéménite
séparé du nord, c'est ce qui permet le mieux de servir les intérêts
russes dans la corne de l'Afrique. »
Source : Presstv
Sur fond de l'enlisement saoudien au sud saoudien, MBS concède tout à MBZ
« Les drones Qasef K2 ont frappé l'aéroport et les frappes nocturnes ont conduit à la suspension de tous les vols de l’aéroport », s’est-il félicité lors d’une conférence de presse avant de souligner que la formule "aéroport contre aéroport" sera maintenu jusqu'à ce que Riyad cesse sa folie.
Au sud saoudien, la Résistance opère désormais à la fois de façon "hybride" et "conjuguée" : tout en prenant pour cible Abha, l’unité balistique des forces yéménites a tiré un missile de type Zelzal-1 sur les positions des militaires saoudiens dans le district de Mujazah à Asir. L'arrière base de la Résistance dans ses opérations contre Asir, à savoir la province yéménite de Hajjah où les tireurs d'élite de l’armée et d’Ansarallah redoublent de pression et mènent la vie dure aux mercenaires de Riyad. Huit d'entre eux ont été tués ce vendredi dans le district de Hayran. Au cours des trois derniers mois, l’unité de drones des forces yéménites a mené une cinquantaine d’opérations contre les bases et les installations militaires du sud saoudien : les aéroports d’Abha, Jizan, Najran et la base de Khamis Mushait ont été visés respectivement à 16, 14, 11 et 9 reprises. En juillet dernier, 23 opérations ont été menés dont 18 conduites par les drones Qasef K2.
Après la chute du palais présidentielle et l'arrivée massive de 90 000 membres du conseil de transition du sud, organe séparatiste par excellence qui dit avoir même créer le "Yémen sud", les pro Riyad veulent négocier mais on ne sait pas de quoi puisque le conseil de transition a écarté toute marche arrière. Abdulmalik al-Mekhlafi a qualifié de coup d’État les quatre jours de heurts ayant opposé les mercenaires pro Hadi aux spires affiliés au Conseil de transition du Sud. Les affrontements ont abouti à la prise du contrôle d’Aden et ses installations militaires et gouvernementales par les pro Hadi, les séparatistes du Conseil de transition parrainés par les Émirats arabes unis. « Ce coup d’État aura des répercussions », a-t-il assuré.
Source : Presstv
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