mardi 27 août 2019

Tunistan. La résistance acharnée de BCE à l'installation d'une base miltaire américane


Nous reprenons ci-dessous un texte de l’algérien Mohamed Bouhamidi,  relatant un sinistre épisode de l’histoire récente  expliquant l’un des aspects de la lutte entre le nationaliste, feu le président Béji Caïd Essebsi (BCE), et Rached Ghannouchi, l'islamo-sioniste (ISIS)  et gourou des Frères Musulmans au Tunistan. Nous avons modifié le texte original, en y ajoutant des références et des précisions. Maintenant que BCE est décédé, son futur successeur pourra-t-il réussir à résister à la pression américano-islamo-sioniste ? Il est plus qu'évident que le but d'une telle base américaine est le même que celui des autres bases dans le monde arabe : mettre la main sur les ressources énergétiques de la Libye et de l'Algérie, car Remada est idéalement placée à proximité des deux pays. H. Genséric

Pour rappel, Béji Caïd Essebsi avait refusé en février 2015 l'installation de cette base et indiqué que Ennahda de Ganouchi était liée à ce projet.
"Le président de la république Béji Caïd Essebsi a refusé l’installation d’une base militaire américaine et d’un bureau de liaison israélien en Tunisie.
C’est ce qu’a indiqué le site ‘‘Middle East online’’ (MEO), ajoutant que M. Caïd Essebsi a opposé ainsi un veto à un engagement antérieur fait par le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, quand le parti islamiste était au gouvernement, en 2012, après avoir remporté les élections du 23 octobre 2011.
M. Caïd Essebsi a considéré l’engagement de Ghannouchi comme une «menace directe et dangereuse à la sécurité nationale tunisienne et une atteinte à la souveraineté de l’Etat et à l’indépendance de la décision politique nationale», a souligné ‘‘Middle East Online’’, en citant de vagues sources politiques.
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Selon le journal, c’est le sénateur états-unien John McCain, (qui était, avant sa mort,  le «guide suprême» des Frères Musulmans,  [1], tout en étant un criminel de guerre et un sioniste de choc)  qui a proposé, au cours de sa rencontre avec M. Caïd Essebsi, le 6 février 2015, d’installer une base militaire américaine à Remada [2], dans le gouvernorat de Medenine, en vue "d’aider les pays de la région (Tunisie, Algérie et Libye) dans la lutte contre les groupes terroristes", en soulignant que ces pays sont dans l’incapacité de combattre, tous seuls, le terrorisme et les conséquences prévisibles de la guerre en Libye, menée par les milices armées de FajrLibya et les groupes jihadistes de l’Etat islamique (Daech). Or, Daech n’est que le bras armé des islamistes (frères musulmans, salafistes, wahhabites et autres satrapes) , et les premiers protecteurs de Daech sont Israël (a-t-on vu Daech tirer une seule cartouche contre Israël ?), les États-Unis, et les pays du Golfe. On a vu comment ces pays ont détruit, grâce aux criminels djihadistes, la Syrie et l’Irak pour en faire des ruines. Ils essaient maintenant de faire la même chose en Algérie (le "hirak" , n’est rien d’autre que tentative criminelle du genre « printemps arabe », « révolution de couleur » ou « changement de régime »).
‘‘Middle East Online’’ ajoute que John McCain a été «très surpris par la refus catégorique de M. Caïd Essebsi, le disciple du laïque Bourguiba, de donner suite à des engagements pris par l’islamiste Ghannouchi.»
La fureur de Ghannouchi s’est traduite par des attentats sanglants, pour démontrer à BCE qui est le plus fort [3]
I. B
Cette information est confirmée par le site Djawhara :
"Béji Caïd Essebsi s'opposerait à l'installation d'une base militaire américaine en Tunisie
Le président d’Ennahdha, RachedGhannouchi, se serait engagé, en 2012, à installer une base militaire américaine et d’un bureau de liaison israélien en Tunisie, un engagement auquel le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’opposerait fermement.
A en croire le site « Middle east online » dans un article datant du 14 février 2015, BCE considère que « l’engagement du chef d’Ennahdha comme une menace directe et dangereuse à la sécurité national, au principe de la souveraineté du pays et de l’indépendance de la décision politique nationale ».
Selon la même source, Béji Caïd Essebsi a catégoriquement refusé une offre américaine portant sur l’installation d’une base militaire à Remada, dans le gouvernorat de Tataouine, une offre qui lui avait été présentée par le sénateur américain John McCain lors de leur entrevue à Tunis le 6 février.
BCE a également refusé une nouvelle demande pour la mise en place d’un bureau de liaison de l’État hébreu à Tunis, a indiqué « Middle east online » sans donner de précisions."
Djawhara rajoute que la pression est exercée sur Beji Caïd Essebssi ouvrir un bureau de liaison israélien, c'est à dire rendre publique la normalisation secrète avec Israël. Ce que vient de faire le 1er ministre franco-tunisien en nommant il un ministre israélo-tunisien ouvertement sioniste. Ghannouchi a déclaré publiquement être à l'origine de cette nomination pour ne pas laisser le seul bénéfice des retombées à Chahed. Ghannouchi est effectivement un vieil ami de René Trabelsi. ( https://tn24.ween.tn/…/rached-ghannouchi-a-fete-son-anniver…)
face aux protestations des courants anti-sioniste, Trabelsi a affirmé être contre la normalisation avec Israel mais organise des pèlerinages avec des passeports israéliens et inaugure le siège de l'ultra sioniste LICRA à Tunis. (http://www.tunisiefocus.com/…/rene-trabelsi-honore-louvert…/)
Quelques semaines après, un attentat terroriste survient. Pour Mikhail Gamandiy-Egorov cet attentat [3] est un signal qui oblige Béji Caïd Essebsi à se rétracter et à accepter l'installation de la base et l'officialisation d'une relation avec l'OTAN.
L'attentat frappait au cœur la principale source de revenus de la Tunisie, le tourisme, que les algériens avaient d'ailleurs sauvé de la noyade dès l'été 2011.
Evgueni écrit : " ... La Tunisie n'en a pas été elle aussi épargnée. L'extrémisme salafiste en Afrique du Nord commence, à l'instar du Moyen-Orient, à atteindre des niveaux très inquiétants, surtout depuis l'intervention de l'OTAN contre la Jamahiriya libyenne de feu Mouammar Kadhafi.
Et après l'Irak, après la Syrie, le Yémen, on voit aujourd'hui le résultat du chaos « Made in USA » en Afrique du Nord. Massacre barbare des chrétiens coptes égyptiens en Libye par le Daech local. Ensuite, ce fut au tour de la Tunisie d'être attaquée. Mais mis à part un développement de l'extrémisme « religieux » évident dans la région, est-ce la seule « raison » qui aurait pu servir de « prétexte » pour frapper la Tunisie?
On est en droit de se poser cette question. Le mois dernier, plusieurs médias tunisiens et étrangers (notamment la chaîne iranienne d'information internationale en langue anglaise Press TV) ont relayé l'information selon laquelle l'ambassadeur étasunien en poste à Tunis, Jacob Walles, a demandé au président tunisien, Béji Caïd Essebsi, la construction d'une base américaine sur le territoire tunisien. Une « demande » à laquelle le président tunisien, connu pour des positions patriotiques, aurait vivement réagi en expulsant l'ambassadeur US du palais présidentiel."


Je souhaite que cette présentation soit copiée/collée en cas de partage car elle permet de voir le processus, le travail en coulisses, les pressions et les méthodes terroristes des USA et de mieux mesurer les menaces qui pèsent sur notre pays.


  Hannibal GENSÉRIC

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