mardi 4 septembre 2018

L’État profond, les funérailles de McCain, le régime de Kiev et Al-Nosra


Il semble que les funérailles du sénateur John McCain aient offert une tribune très politique aux principales figures de l’État profond US, ciblant en premier lieu l’actuel locataire de la Maison Blanche.

La tentative des médias de mystifier ou plutôt canoniser McCain ex-nihilo ou encore ce spectacle fort étrange d’une garde d’honneur de l’organisation terroriste Jabhet Al-Nosra (ex-Qaïda en Syrie) déchargeant 24 fusils Kalachnikov en l’honneur de celui qu’ils considèrent comme « leur » héros ou encore la présence à ses funérailles des éléments les plus radicaux des néo nazis ukrainiens, combinés à la présence des dynasties ultra corrompues  des Bush, la marionnette Obama, Clinton, Dick Cheney,  Donald Rumsfeld, la totalité des membres de l’AIPAC, et dans le rôle de star, le grand gourou Kissinger confirment définitivement et indubitablement l’union des segments et des factions les plus corrompues et les plus idéologiques (lire bellicistes) de ce que l’on peut appeler le grand égout puant de l’État profond et son désarroi face à une administration ayant osé pulvériser un masque de vertu et exposer le vrai visage d’un régime basé sur la guerre comme unique source de profit et d’enrichissement pour des oligarchie restreintes dont l’influence s’étend sur la totalité du monde dit libre.

Il ne s’agit point de McCain ou de son parcours et encore moins de sa fille, dont l’esprit dérangé par la haine aurait bien voulu imposer une réécriture ou une révision scandaleuse et fort erronée du fiasco que fut la très meurtrière guerre du Vietnam. Non ce à quoi on a assisté lors de ces funérailles est leur exploitation politique outrancière, scandaleuse, dépassant toutes les limites de la décence par un établissement miteux, fier de son impunité et de ses crimes, convaincu par un exceptionnalisme de classe et de caste et dont les membres appartiennent aux 1% de ceux qui détiennent 80% des richesses de la première puissance mondiale.
A la lumière de ces développements, il apparaît clairement que Donald Trump et ses frasques ne sont rien face aux crimes et à la corruption à l’échelle astronomique de cette oligarchie venue se refaire une virginité impossible aux funérailles de McCain. Trump n’avait d’ailleurs rien à faire dans ce conciliabule salué par Al-Qaïda et le régime lunatique de Kiev et ou George W. Bush s’amusait à offrir des bonbons à Michelle Obama. Ces funérailles sont devenus le prétexte à une réhabilitation de celles et ceux qui ont échoué.
L’hypocrisie a assez duré. On peut reprocher énormément de choses à Donald Trump sauf l’hypocrisie et c’est ce qui fait rager les pontes d’un système dépassé, croyant draper ses guerres injustifiées et ses crimes dans la vertu droit-de-l’hommiste, humanitaire ou  autre.
Ce spectacle n’est pas nouveau. Il fut de rigueur lors de la décadence de l’empire romain et plus anciennement dans l’effondrement des institutions démocratiques grecques et/ou carthaginoises. C’est un signe de décadence avancé.
Ce spectacle affligeant confirme et soutient les narrations dites conspirationnistes et complotistes, il met en lumière par dessus tout l’appareil de mystification de la propagande, capable d’avoir convaincu la moitié de la population mondiale qu’un président comme Obama est une personne admirable, pondérée et apte à la fonction présidentielle alors que la réalité est aux antipodes de cette fiction utopique à la sauce puritaine et signé par Hollywood.
Comble de ridicule, Bush, Cheney et consorts ont été appelées à rejoindre un « front de la Résistance » contre une autre Amérique bien réelle, représentée par Trump.
Cela se passe de commentaires
Source : Strategika51

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.