Il semble que les funérailles du sénateur John McCain
aient offert une tribune très politique aux principales figures de l’État
profond US, ciblant en premier lieu l’actuel locataire de la Maison Blanche.
La tentative des médias de mystifier ou plutôt
canoniser McCain ex-nihilo ou encore ce spectacle fort étrange d’une garde
d’honneur de l’organisation terroriste Jabhet Al-Nosra
(ex-Qaïda en Syrie) déchargeant 24 fusils Kalachnikov en l’honneur de celui
qu’ils considèrent comme « leur » héros ou encore la présence à ses
funérailles des éléments les plus radicaux des néo nazis ukrainiens, combinés à
la présence des dynasties ultra corrompues des Bush, la marionnette
Obama, Clinton, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, la totalité des membres de
l’AIPAC, et dans le rôle de star, le grand gourou Kissinger confirment
définitivement et indubitablement l’union des segments et des factions les plus
corrompues et les plus idéologiques (lire bellicistes) de ce que l’on peut
appeler le grand égout puant de l’État profond et son désarroi face à une
administration ayant osé pulvériser un masque de vertu et exposer le vrai
visage d’un régime basé sur la guerre comme unique source de profit et
d’enrichissement pour des oligarchie restreintes dont l’influence s’étend sur
la totalité du monde dit libre.
Il ne s’agit point de McCain ou de son parcours et
encore moins de sa fille, dont l’esprit dérangé par la haine aurait bien voulu
imposer une réécriture ou une révision scandaleuse et fort erronée du fiasco
que fut la très meurtrière guerre du Vietnam. Non ce à quoi on a assisté lors
de ces funérailles est leur exploitation politique outrancière, scandaleuse,
dépassant toutes les limites de la décence par un établissement miteux, fier de
son impunité et de ses crimes, convaincu par un exceptionnalisme de classe et
de caste et dont les membres appartiennent aux 1% de ceux qui détiennent 80%
des richesses de la première puissance mondiale.
A la lumière de ces développements, il apparaît
clairement que Donald Trump et ses frasques ne sont rien face aux crimes et à
la corruption à l’échelle astronomique de cette oligarchie venue se refaire une
virginité impossible aux funérailles de McCain. Trump n’avait d’ailleurs rien à
faire dans ce conciliabule salué par Al-Qaïda et le régime lunatique de Kiev et
ou George W. Bush s’amusait à offrir des bonbons à Michelle Obama. Ces
funérailles sont devenus le prétexte à une réhabilitation de celles et ceux qui
ont échoué.
L’hypocrisie a assez duré. On peut reprocher
énormément de choses à Donald Trump sauf l’hypocrisie et c’est ce qui fait
rager les pontes d’un système dépassé, croyant draper ses guerres injustifiées
et ses crimes dans la vertu droit-de-l’hommiste, humanitaire ou autre.
Ce spectacle n’est pas nouveau. Il fut de rigueur lors
de la décadence de l’empire romain et plus anciennement dans l’effondrement des
institutions démocratiques grecques et/ou carthaginoises. C’est un signe de
décadence avancé.
Ce spectacle affligeant confirme et soutient les
narrations dites conspirationnistes et complotistes, il met en lumière par
dessus tout l’appareil de mystification de la propagande, capable d’avoir
convaincu la moitié de la population mondiale qu’un président comme Obama est
une personne admirable, pondérée et apte à la fonction présidentielle alors que
la réalité est aux antipodes de cette fiction utopique à la sauce puritaine et
signé par Hollywood.
Comble de ridicule, Bush, Cheney et consorts ont été
appelées à rejoindre un « front de la Résistance » contre une autre
Amérique bien réelle, représentée par Trump.
Cela se passe de commentaires
Source : Strategika51
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