Considérer la guerre en
Syrie comme une guerre civile tout en y maintenant des forces et refusant une
défaite perçue dans le cadre d’un conflit superposé imaginaire relève de la
pathologie psychiatrique de masse et c’est à la lumière de cet état
pathologique patent que l’on pourrait comprendre les motivations réelles des
« promoteurs » et des « seconds couteaux » d’une guerre qui
n’aurait du les concerner ni de près ni de loin.
Le conflit en Syrie nous est présenté comme étant une
guerre civile par la propagande. Dans ce cas de figure, pourquoi diable des F-15 israéliens arborant les
insignes de l’US Air Force décollant d’un aérodrome secret situé
quelque part dans le Kurdistan
irakien déversent des munitions à phosphore sur un petit village perdu et
insignifiant dénommé Hadjin dans la province syrienne de Deir Ezzor
?
Pour quelles raisons, les israéliens affirment,
publient, répètent et déclarent avoir mené des centaines de raids aériens et
balistiques en Syrie depuis le début du conflit et même avant quand ils ont
envoyé leurs avions de combat détruire un centre en recherche en agronomie sis
à Deir Ezzor en 2007 sous prétexte que c’était le chantier d’un réacteur
nucléaire nord-coréen ?
Pourquoi des Marines se trouvent dans 23 sites le
long de l’Euphrate et à Al-Tanf et pourquoi reçoivent-ils des armes et des
munitions de plus en plus létales, voire des munitions chimiques et
bactériologiques (oubliez le malheureux chlore réservé à l’usage des
bergers locaux, on parle ici de véritables armes chimiques de dernière
génération inconnues au public spécialisé) ?
A ce rythme, et les informations livrées ici sont
aussi précises que possible, les unités US en Syrie orientale seront (si elles
ne le sont pas déjà) équipées d’armes nucléaires tactiques.
Tout a commencé par une « simple » opération
de changement de régime, en l’occurrence celui de la Syrie, sous le label usé
d’un banal soulèvement « démocratique » pour en arriver à une
histoire surréaliste de généraux phallocrates s’étant mis en tête d’être
revenus en pleine guerre mondiale et prêts, ou plutôt crevant d’envie, de
s’essayer à un petit échange de bons procédés nucléaires tactiques avec les
russes du littoral occidental. Cela ne peut relever ni de la stratégie ni
du simple bon sens. On est en face d’une manifestation de la folie humaine dans
sa variante meurtrière et nihiliste.
Freud aurait du se pencher sur les maladies
de l’âme forcément dépravée des promoteurs du sionisme international en son temps au lieu d’écrire des absurdités.
Mais restons en Syrie. Le Financial Times et le
New York Times, deux grands piliers de la fausse propagande mondiale et
labellisés depuis peu comme des sources de « Fake News »
s’impatientent et affirment que le président syrien Bashar Al-Assad « aurait donné son aval pour
l’usage de l’eau de javel contre la province rebelle d’Idleb ».
Du chlore encore et toujours. A vrai dire on ne sait pas vraiment si c’est de l’humour
juif, et Dieu sait que ce dernier est haut en couleurs, ou une forme
d’auto-prédiction à résultat forcé ou de la débilité post-moderne du même
acabit que celle, affligeante, florissant dans les médias sociaux.
En Syrie, les Russes sont à l’ouest et les Américains
à l’est ; Les Turcs sont au nord et les Iraniens au sud. Si les Marines
reçoivent des missiles ou des obus non conventionnels jusque là embarqués dans
les navires croisant en méditerranée orientale, les Russes de Hmeimim feront de
même. Vous commencez à voir le fort potentiel ? Parfait.
Idleb est la dernière carte « officielle »
des faiseurs de guerre en Syrie, les camps de l’Est ne sont que des expédients.
La chute de cette enclave frontalière avec la Turquie
signerait officiellement la fin du conflit syrien et la suppression de tous les
prétextes invoqués pour le maintien d’une présence militaire US/Otan le long de
l’Euphrate (ces forces déployées en Syrie orientale n’auront d’autre
choix que de rentrer chez elles en Irak).
Un tel cas de
figure sera perçu comme une défaite insupportable pour l’Empire alors qu’officiellement ce n’est qu’une guerre civile
dans un pays du Moyen-Orient toujours troublé. Cherchez l’erreur.
Les véritables concepteurs de la stratégie israélienne
ne sont pas rationnels et en dépit du
fait que la majorité d’entre eux soient issus des meilleures écoles mondiales,
ils croient par dessus tout au pouvoir de la magie noire, des vieilles superstitions, les anciennes
prophéties babyloniennes et nabatéennes, les vieilles vengeances imaginaires
et ce sont ces croyances d’un autre âge pour paraphraser Frazer, qui les mènent
toujours à la catastrophe.
L’Irak de Saddam Hussein n’avait aucunement les moyens
de recréer les conditions favorables à l’émergence d’un nouveau Nabuchodonosor
et la Syrie moderne n’a rien à voire à l’Assyrie guerrière ancienne.
Certains lecteurs peuvent trouver irrationnel
d’évoquer cette pensée archaïque dans un poste traitant de l’actualité
stratégique et pourtant c’est
en puisant dans des ouvrages de magie noire ancienne traduit en arabe et hébreu
que Roger Bacon avait redécouvert un premier semblant de l’esprit
scientifique au 13e siècle et que Isaac Newton avait retrouvé la notion
de gravité au 17e siècle.
Pire, les dirigeants israéliens considèrent les livres anciens de magie noire
comme relevant de la sécurité nationale et les enferment dans des coffres-forts
ultra-sécurisés en attendant de pouvoir restaurer la royauté de David sur terre
et de redécouvrir l’exploitation des phénomènes paranormaux comme au
temps mythiques de Solomon.
Ce n’est pas pour rien que chaque char israélien est
marqué d’un V.
Notre monde n’est pas en paix. Attiser la guerre n’a
jamais mené à la paix. Souvenez-vous de la guerre de 1914, ce terrible carnage
en partie causé par des propagandes remontant les peuples les uns contre les
autres.
Idleb mérite-elle une guerre mondiale comme Dantzig en
1939?
La guerre en Syrie a mal tourné pour la partie qui l’a
initiée. Cela peut-il justifier une guerre thermonucléaire globale ?
Mes interlocuteurs, aveuglés par la gloire militaire
ou je ne sais quoi, y répondent par un oui trop enthousiaste pour que ce ne
soit pas une sorte de désir suicidaire inconscient.
Inquiétant que tout cela.
Source : Strategika51
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"Qui vit par le feu, périt par le feu"! Les fouteurs de merde sionistes doivent se mettre çà dans le crane une fois pour toutes! Ils prennent les russes pour des cons, quand ils envoient Netanyahou à Moscou se rassurer d'une niaiserie éventuelle du Tsar. Ils doivent se mettre en tête un fameux proverbe arabe:" Les vents ne soufflent pas toujours au gré des bateaux à voile"
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