mardi 11 septembre 2018

De quelques considérations sur l’illusion de gagner un conflit en y superposant un autre conflit


Considérer la guerre en Syrie comme une guerre civile tout en y maintenant des forces et refusant une défaite perçue dans le cadre d’un conflit superposé imaginaire relève de la pathologie psychiatrique de masse et c’est à la lumière de cet état pathologique patent que l’on pourrait comprendre les motivations réelles des « promoteurs » et des « seconds couteaux » d’une guerre qui n’aurait du les concerner ni de près ni de loin. 

Le conflit en Syrie nous est présenté comme étant une guerre civile par la propagande. Dans ce cas de figure, pourquoi diable des F-15 israéliens arborant les insignes de l’US Air Force décollant d’un aérodrome secret situé quelque part dans le Kurdistan irakien déversent des munitions à phosphore sur un petit village perdu et insignifiant dénommé Hadjin dans la province syrienne de Deir Ezzor ?
Pour quelles raisons, les israéliens affirment, publient, répètent et déclarent avoir mené des centaines de raids aériens et balistiques en Syrie depuis le début du conflit et même avant quand ils ont envoyé leurs avions de combat détruire un centre en recherche en agronomie sis à Deir Ezzor en 2007 sous prétexte que c’était le chantier d’un réacteur nucléaire nord-coréen ? 
Pourquoi des Marines se trouvent dans 23 sites le long de l’Euphrate et à Al-Tanf et pourquoi reçoivent-ils des armes et des munitions de plus en plus létales, voire des munitions chimiques et bactériologiques (oubliez le malheureux chlore réservé à l’usage des bergers locaux, on parle ici de véritables armes chimiques de dernière génération inconnues au public spécialisé) ? 
A ce rythme, et les informations livrées ici sont aussi précises que possible, les unités US en Syrie orientale seront (si elles ne le sont pas déjà) équipées d’armes nucléaires tactiques.
Tout a commencé par une « simple » opération de changement de régime, en l’occurrence celui de la Syrie, sous le label usé d’un banal soulèvement « démocratique » pour en arriver à une histoire surréaliste de généraux phallocrates s’étant mis en tête d’être revenus en pleine guerre mondiale et prêts, ou plutôt crevant d’envie, de s’essayer à un petit échange de bons procédés nucléaires tactiques avec les russes du littoral occidental. Cela ne peut relever ni de la stratégie ni du simple bon sens. On est en face d’une manifestation de la folie humaine dans sa variante meurtrière et nihiliste. 
Freud aurait du se pencher sur les maladies de l’âme forcément dépravée  des promoteurs du sionisme international en son temps au lieu d’écrire des absurdités.
Mais restons en Syrie. Le Financial Times et le New York Times, deux grands piliers de la fausse propagande mondiale et labellisés depuis peu comme des sources de « Fake News » s’impatientent et affirment que le président syrien Bashar Al-Assad « aurait donné son aval pour l’usage de l’eau de javel contre la province rebelle d’Idleb ». Du chlore encore et toujours. A vrai dire on ne sait pas vraiment si c’est de l’humour juif, et Dieu sait que ce dernier est haut en couleurs, ou une forme d’auto-prédiction à résultat forcé ou de la débilité post-moderne du même acabit que celle, affligeante, florissant dans les médias sociaux.
En Syrie, les Russes sont à l’ouest et les Américains à l’est ;  Les Turcs sont au nord et les Iraniens au sud. Si les Marines reçoivent des missiles ou des obus non conventionnels jusque là embarqués dans les navires croisant en méditerranée orientale, les Russes de Hmeimim feront de même. Vous commencez à voir le fort potentiel ?  Parfait.
Idleb est la dernière carte « officielle » des faiseurs de guerre en Syrie, les camps de l’Est ne sont que des expédients.
La chute de cette enclave frontalière avec la Turquie signerait officiellement la fin du conflit syrien et la suppression de tous les prétextes invoqués pour le maintien d’une présence militaire US/Otan le long de l’Euphrate (ces forces  déployées en Syrie orientale n’auront d’autre choix que de rentrer chez elles en Irak).
Un tel cas de figure sera perçu comme une défaite insupportable pour l’Empire alors qu’officiellement ce n’est qu’une guerre civile dans un pays du Moyen-Orient toujours troublé. Cherchez l’erreur.
Les véritables concepteurs de la stratégie israélienne ne sont pas rationnels et en dépit du fait que la majorité d’entre eux soient issus des meilleures écoles mondiales, ils croient par dessus tout au pouvoir de la magie noire, des vieilles superstitions, les anciennes prophéties babyloniennes et nabatéennes, les vieilles vengeances imaginaires  et ce sont ces croyances d’un autre âge pour paraphraser Frazer, qui les mènent toujours à la catastrophe.
L’Irak de Saddam Hussein n’avait aucunement les moyens de recréer les conditions favorables à l’émergence d’un nouveau Nabuchodonosor et la Syrie moderne n’a rien à voire à l’Assyrie guerrière ancienne.
Certains lecteurs peuvent trouver irrationnel d’évoquer cette pensée archaïque dans un poste traitant de l’actualité stratégique et pourtant c’est en puisant dans des ouvrages de magie noire ancienne traduit en arabe et hébreu que Roger Bacon avait redécouvert un premier semblant de l’esprit scientifique au 13e siècle et que Isaac Newton avait retrouvé la notion de gravité au 17e siècle.  
Pire, les dirigeants israéliens considèrent les livres anciens de magie noire comme relevant de la sécurité nationale et les enferment dans des coffres-forts ultra-sécurisés en attendant de pouvoir restaurer la royauté de David sur terre et de redécouvrir l’exploitation des phénomènes paranormaux  comme au temps mythiques de Solomon.
Ce n’est pas pour rien que chaque char israélien est marqué d’un V.
Notre monde n’est pas en paix. Attiser la guerre n’a jamais mené à la paix. Souvenez-vous de la guerre de 1914, ce terrible carnage en partie causé par des propagandes remontant les peuples les uns contre les autres.
Idleb mérite-elle une guerre mondiale comme Dantzig en 1939? 
La guerre en Syrie a mal tourné pour la partie qui l’a initiée. Cela peut-il justifier une guerre thermonucléaire globale ? 
Mes interlocuteurs, aveuglés par la gloire militaire ou je ne sais quoi, y répondent par un oui trop enthousiaste pour que ce ne soit pas une sorte de désir suicidaire inconscient.
Inquiétant que tout cela.
Source : Strategika51

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1 commentaire:

  1. "Qui vit par le feu, périt par le feu"! Les fouteurs de merde sionistes doivent se mettre çà dans le crane une fois pour toutes! Ils prennent les russes pour des cons, quand ils envoient Netanyahou à Moscou se rassurer d'une niaiserie éventuelle du Tsar. Ils doivent se mettre en tête un fameux proverbe arabe:" Les vents ne soufflent pas toujours au gré des bateaux à voile"

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