A chacun son 9/11... Comme nous l’avons déjà vu
et signalé
avec force à plusieurs reprises et à propos de diverses
situations dont évidemment et particulièrement la Syrie, la
Représentante démocrate d’Hawaii Tulsi Gabbard, qui servit plusieurs fois en
Irak dans l’US Army, reste dans le concert du simulacre conformiste des
“experts” de la presseSystème, des lobbyistes et des parlementaires
de l’establishment de “D.C.-la-folle”, et de Trump tel qu’il est
advenu, une voix surprenante disant tout haut la vérité-de-situation dans
une enceinte (le Congrès) dévolue à l’hypocrisie et à l’inversion-Système.
Deux jours après la commémoration de 9/11, et en directe référence à cette
attaque, elle s’est à nouveau signalée par
le courage sinon l’héroïsme d’une condamnation publique du simulacre
de la politique hypocrite et faussaire des USA en Syrie, dans les
conditions solennelles d’une séance de la Chambre.
L’hawaïenne, membre démocrate du Congrès, a prononcé un discours cinglant
et rare à la Chambre, deux jours à peine après la commémoration du 11
septembre. Gabbard a critiqué Washington pour avoir soutenu les djihadistes
anti-Assad en Syrie, avertissant que si les tensions continuaient à
s'accumuler, la guerre entre les États-Unis et la Russie serait inévitable.
Selon Zerohedge.com , elle a appelé le
Congrès à condamner «la protection d'Al-Qaïda à Idlib par l'Administration
Trump » et a critiqué la politique de Washington en Syrie comme «une
trahison du peuple américain», et en particulier les victimes qui ont péri
le 11/9 ainsi que leurs familles.
Considérant que le membre du Congrès Gabbard, est elle-même est vétéran de la guerre en Irak, et officier
de réserve de l’armée qui a servi après le 11 septembre, il est rare qu’un
membre du Congrès puisse faire des commentaires aussi énergiques sur l’hypocrisie et les
contradictions de la politique américaine.
.
Dans son discours, elle a rappelé le président Trump et le vice-président
Mike Pence: «Il y a deux jours, le président Trump et le vice-président
Pence ont prononcé des discours solennels à propos des attentats du 11
septembre, soulignant combien ils se soucient des victimes de l’attaque d’Al-Qaïda
contre notre pays. Mais ils se mobilisent maintenant pour protéger les 20.000 à
40.000 membres d'Al-Qaïda et d'autres forces djihadistes en Syrie et ils menacent
la Russie, la Syrie et l'Iran de frappes militaires s'ils osent attaquer ces
terroristes. »
Et, dans un moment sans précédent, le membre du Congrès a accusé le
commandant en chef des États-Unis, Trump, d’agir comme «le grand frère
protecteur d’Al-Qaïda et d’autres djihadistes».
Il est intéressant de noter qu’elle a déjà adressé auparavant la même
critique acerbe à l’administration Obama lors d’entretiens avec les médias, pour
ses «politiques de changement de régime» en Syrie.
Gabbard a continué:
«C’est une trahison du peuple américain, en particulier des victimes (de
l’attaque 11 septembre) et de leurs familles, des premiers intervenants et de nos
frères et sœurs en uniforme qui ont été tués ou blessés (lors de leur lutte
après ces attentats) et leurs familles.
Le président, qui est commandant en chef, et qui agit
maintenant en tant que grand frère protecteur d'Al-Qaïda et d'autres
djihadistes doit être condamné par chaque membre du Congrès. »
Gabbard a particulièrement critiqué ces dernières années la politique
américaine en Syrie. Elle avait suscité une controverse au début de 2017
lorsqu'elle s'est rendue à Damas, envoyée secrètement par Trump [1], pour rencontrer en privé le président
syrien Bachar al-Assad. Cette initiative avait alors a rencontré un accueil
glacial parmi les démocrates du Congrès et a soulevé
des questions sur une possible violation de la loi Logan.
Mais il est intéressant de noter que le discours de jeudi a évoqué le
président Trump et ses dernières menaces d’intervenir militairement contre
Assad et la Russie si des armes chimiques étaient utilisées à Idlib.
En fait, Gabbard fait écho à la position même que Trump a prise lors de
sa campagne présidentielle sur la Syrie, dans laquelle il décrivait
l'insurrection rebelle syrienne comme étant dirigée et remplie par des
terroristes et des djihadistes dans de multiples déclarations informelles.
Comparez le Trump de 2013 vs au Trump 2018 sur la Syrie :
Trump et Gabbard se sont rencontrés une fois pour discuter de la politique
syrienne lors d'une réunion privée à Trump Tower en novembre 2016, juste avant
que le président élu Trump ne soit assermenté. A l’époque, les deux semblaient
être en plein accord sur la politique syrienne. Après quoi Gabbard
a déclaré à propos de la réunion: «j’ai jugé
important de profiter de l’occasion pour rencontrer le président élu, avant que
les tambours de la guerre que les néocons sont en train de battre ne nous entraînent dans une escalade de la guerre
pour renverser le gouvernement syrien - une guerre qui a déjà coûté la vie à
des centaines de milliers de personnes et forcé des millions de réfugiés à fuir
leurs foyers à la recherche de sécurité pour eux et leurs familles. »
L’été suivant, le président Trump aurait stoppé les efforts clandestins de
la CIA pour renverser le gouvernement de Damas (le programme secret de la CIA
appelé «Timber Sycamore» [2]) après des
informations selon lesquelles il serait de plus en plus perturbé par la nature
brutale et djihadiste de l’opposition armée.
Jusqu'en avril 2018, il avait semblé disposé à retirer les 2.000 (ou plus) soldats
américains de Syrie. Mais les faucons (parmi ses conseillers sionistes et les néocons)
ont rejeté avec véhémence cette proposition et ont pu faire tourner
Trump-la-girouette, qui n’a ni vision politique ni la volonté d’un chef suprême
des forces armées. Au début, Trump avait
proposé: «Laissons les autres s'en occuper
maintenant. Très bientôt, très bientôt, nous sortons. Nous allons retourner
dans notre pays…. "
Quelques jours seulement après cette déclaration, et comme par hasard, une
vidéo émergeait d’Idlib. Montée et filmée par les « gentils terroristes »
appelés « Casques Blancs », elle prétendait montrer une attaque au
sarin « par Assad » sur Khan Sheikhoun dans la province d'Idlib.
Grossièrement tombé dans le panneau tendu par ses « conseillers » et
les néocons, Trump a répondu par un bref tir de missile Tomahawk sur un
aéroport militaire syrien abandonné.
Les mêmes interventionnistes du « changement régime » dans
l’administration (sionistes et néocons), ceux qui avaient réussi leur « Printemps
Arabe » et leurs « révolutions de couleur », avaient encore
triomphé, car, au mois d’avril suivant, Trump a lancé une attaque encore plus
grande contre Damas après le montage du même scénario d’attaque bidon au gaz [3]
Maintenant, la députée Gabbard appelle M. Trump à revenir à ses
engagements initiaux, sur lesquels il a été élu, et à sa voie politique
initiale du retrait militaire et de la non-intervention en Syrie.
Hannibal GENSERIC
Enfin, une américaine sensée et courageuse ! Exceptionnel au pays des malades mentaux...
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec vous!!
SupprimerPour moi,"le pouvoir non élu du fric de bois " se sert de ses valets élus pour faire accepter ses diktats .
RépondreSupprimerLes politicards seraient 'ils des marionettes ?