dimanche 16 septembre 2018

Tulsi Gabbard: Trump protège les responsables du 11/9, les néo-cons et Al-Qaïda



A chacun son 9/11... Comme nous l’avons déjà vu et signalé avec force à plusieurs reprises et à propos de diverses situations dont évidemment et particulièrement la Syrie, la Représentante démocrate d’Hawaii Tulsi Gabbard, qui servit plusieurs fois en Irak dans l’US Army, reste dans le concert du simulacre conformiste des “experts” de la presseSystème, des  lobbyistes et des parlementaires de l’establishment de “D.C.-la-folle”, et de Trump tel qu’il est advenuune voix surprenante disant tout haut la vérité-de-situation dans une enceinte (le Congrès) dévolue à l’hypocrisie et à l’inversion-Système. Deux jours après la commémoration de 9/11, et en directe référence à cette attaque, elle s’est à nouveau signalée par le courage sinon l’héroïsme d’une condamnation publique du simulacre de la politique hypocrite et faussaire des USA en Syrie, dans les conditions solennelles d’une séance de la Chambre.

Résultat de recherche d'images pour "gabbard"L’hawaïenne, membre démocrate du Congrès, a prononcé un discours cinglant et rare à la Chambre, deux jours à peine après la commémoration du 11 septembre. Gabbard a critiqué Washington pour avoir soutenu les djihadistes anti-Assad en Syrie, avertissant que si les tensions continuaient à s'accumuler, la guerre entre les États-Unis et la Russie serait inévitable.
Selon Zerohedge.com , elle a appelé le Congrès à condamner «la protection d'Al-Qaïda à Idlib par l'Administration Trump » et a critiqué la politique de Washington en Syrie comme «une trahison du peuple américain», et en particulier les victimes qui ont péri le 11/9 ainsi que leurs familles.
Considérant que le membre du Congrès Gabbard, est  elle-même est vétéran de la guerre en Irak,  et  officier de réserve de l’armée qui a servi après le 11 septembre, il est rare qu’un membre du Congrès puisse faire des commentaires aussi énergiques sur l’hypocrisie et les contradictions de la politique américaine.
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Dans son discours, elle a rappelé le président Trump et le vice-président Mike Pence: «Il y a deux jours, le président Trump et le vice-président Pence ont prononcé des discours solennels à propos des attentats du 11 septembre, soulignant combien ils se soucient des victimes de l’attaque d’Al-Qaïda contre notre pays. Mais ils se mobilisent maintenant pour protéger les 20.000 à 40.000 membres d'Al-Qaïda et d'autres forces djihadistes en Syrie et ils menacent la Russie, la Syrie et l'Iran de frappes militaires s'ils osent attaquer ces terroristes. »
Et, dans un moment sans précédent, le membre du Congrès a accusé le commandant en chef des États-Unis, Trump, d’agir comme «le grand frère protecteur d’Al-Qaïda et d’autres djihadistes».
Il est intéressant de noter qu’elle a déjà adressé auparavant la même critique acerbe à l’administration Obama lors d’entretiens avec les médias, pour ses «politiques de changement de régime» en Syrie.
Gabbard a continué:
«C’est une trahison du peuple américain, en particulier des victimes (de l’attaque 11 septembre) et de leurs familles, des premiers intervenants et de nos frères et sœurs en uniforme qui ont été tués ou blessés (lors de leur lutte après ces attentats)  et leurs familles. Le président, qui est commandant en chef, et qui agit maintenant en tant que grand frère protecteur d'Al-Qaïda et d'autres djihadistes doit être condamné par chaque membre du Congrès. »
Gabbard a particulièrement critiqué ces dernières années la politique américaine en Syrie. Elle avait suscité une controverse au début de 2017 lorsqu'elle s'est rendue à Damas, envoyée secrètement par Trump [1], pour rencontrer en privé le président syrien Bachar al-Assad. Cette initiative avait alors a rencontré un accueil glacial parmi les démocrates du Congrès et a soulevé des questions sur une possible violation de la loi Logan.
Mais il est intéressant de noter que le discours de jeudi a évoqué le président Trump et ses dernières menaces d’intervenir militairement contre Assad et la Russie si des armes chimiques étaient utilisées à Idlib.
En fait, Gabbard fait écho à la position même que Trump a prise lors de sa  campagne présidentielle  sur la Syrie, dans laquelle il décrivait l'insurrection rebelle syrienne comme étant dirigée et remplie par des terroristes et des djihadistes dans de multiples déclarations informelles.
Comparez le Trump de 2013 vs au Trump 2018 sur la Syrie :




Trump et Gabbard se sont rencontrés une fois pour discuter de la politique syrienne lors d'une réunion privée à Trump Tower en novembre 2016, juste avant que le président élu Trump ne soit assermenté. A l’époque, les deux semblaient être en plein accord sur la politique syrienne. Après quoi Gabbard a déclaré à propos de la réunion: «j’ai jugé important de profiter de l’occasion pour rencontrer le président élu, avant que les tambours de la guerre que les néocons sont en train de battre ne  nous entraînent dans une escalade de la guerre pour renverser le gouvernement syrien - une guerre qui a déjà coûté la vie à des centaines de milliers de personnes et forcé des millions de réfugiés à fuir leurs foyers à la recherche de sécurité pour eux et leurs familles. »
L’été suivant, le président Trump aurait stoppé les efforts clandestins de la CIA pour renverser le gouvernement de Damas (le programme secret de la CIA appelé «Timber Sycamore» [2]) après des informations selon lesquelles il serait de plus en plus perturbé par la nature brutale et djihadiste de l’opposition armée.
Jusqu'en avril 2018, il avait semblé disposé à retirer les 2.000 (ou plus) soldats américains de Syrie. Mais les faucons (parmi ses conseillers sionistes et les néocons) ont rejeté avec véhémence cette proposition et ont pu faire tourner Trump-la-girouette, qui n’a ni vision politique ni la volonté d’un chef suprême des forces armées. Au début, Trump avait proposé: «Laissons les autres s'en occuper maintenant. Très bientôt, très bientôt, nous sortons. Nous allons retourner dans notre pays…. "
Quelques jours seulement après cette déclaration, et comme par hasard, une vidéo émergeait d’Idlib. Montée et filmée par les « gentils terroristes » appelés « Casques Blancs », elle prétendait montrer une attaque au sarin « par Assad » sur Khan Sheikhoun dans la province d'Idlib. Grossièrement tombé dans le panneau tendu par ses « conseillers » et les néocons, Trump a répondu par un bref tir de missile Tomahawk sur un aéroport militaire syrien abandonné.
Les mêmes interventionnistes du « changement régime » dans l’administration (sionistes et néocons), ceux qui avaient réussi leur « Printemps Arabe » et leurs « révolutions de couleur », avaient encore triomphé, car, au mois d’avril suivant, Trump a lancé une attaque encore plus grande contre Damas après le montage du même scénario d’attaque bidon au gaz [3]
Maintenant, la députée Gabbard appelle M. Trump à revenir à ses engagements initiaux, sur lesquels il a été élu, et à sa voie politique initiale du retrait militaire et de la non-intervention en Syrie.
Hannibal GENSERIC

3 commentaires:

  1. Enfin, une américaine sensée et courageuse ! Exceptionnel au pays des malades mentaux...

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  2. Pour moi,"le pouvoir non élu du fric de bois " se sert de ses valets élus pour faire accepter ses diktats .
    Les politicards seraient 'ils des marionettes ?

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