lundi 3 septembre 2018

Syrie. La Russie annonce la bataille finale contre les terroristes. Le monde retient son souffle


Selon le Ministère russe des Affaires étrangères (MoFA), M. Lavrov  a affirmé que les liens de communication militaire russo-américains restaient ouverts,  et son homologue américain Mike Pompeo a répondu énigmatiquement « le monde observe ».
D’autre part, le ministère russe de la Défense (MoD) a publié un avertissement global déclarant que ses forces navales et aériennes sont massivement rassemblées en mer Méditerranée au large des côtes syriennes, et sont en parfait état de combat et il conseille: 
« Dans l'intérêt de la sécurité de la navigation et de la circulation aérienne et, conformément au droit international, les zones de l’exercice seront déclarées dangereuses pour la navigation et les vols ».
L’armée russe déclare une zone de guerre autour de la Syrie le 1er septembre 2018

Selon ce rapport du MoFA, ce que l'on appelle communément en Occident « la guerre civile syrienne » est en réalité un conflit en cours depuis 2011, initié par les États-Unis et l'Union européenne avec leurs marionnettes, les islamistes sunnites, dont les wahhabites d'Arabie saoudite et du Golfe. Cette coalition entre les impérialistes-sionistes et les wahhabites-sionistes, cherche à installer un pipeline via la Syrie, à travers lequel les wahhabites pourraient vendre leur pétrole et leur gaz naturel à l'Europe.
Mais ce projet a été contré par l’Axe de la Résistance formé de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran, qui ont leur propre projet concurrent du précédent. Le véritable nom de la guerre en Syrie n’a rien à voir avec une quelconque révolte ou révolution : c’est la guerre du gaz et du pétrole sur le dos de la Syrie.
Afin de chercher à gagner une guerre contre la Syrie, ce rapport estime que les Américains et les Européens devaient sacrifier au minimum 250.000 militaires parmi leurs fils, filles, pères et mères. Les populations de ces pays ne l’accepteraient jamais.
Au lieu de cela, le régime Obama-Clinton a conçu un plan pour poursuivre cette guerre en utilisant l'argent des États-Unis, de l'Union européenne, de l'Arabie saoudite et du Qatar pour financer une armée terroriste islamiste barbare connue sous le nom d'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL / ISIS / IS / Daech).
Tous ces combattants terroristes étaient ramassés de par le monde entier parmi les pires criminels, et dont l’ancienne allégeance était l’organisation terroriste radicale connue sous le nom d’Al-Qaïda, une autre officine de la CIA [1].
En 2013, cependant, ce rapport poursuit, le régime Obama-Clinton s'est rendu compte que son plan de reprise en Syrie était un échec, les amenant ainsi à adopter une nouvelle stratégie appelée «créer des bourbiers jusqu'à ce que nous obtenions ce que voulons». En septembre 2015, la Russie a déclaré: «trop c'est trop» et qui, depuis lors, a envoyé plus de 63.000 soldats en Syrie, a effectué 39.000 sorties aériennes, détruit 121.466 cibles terroristes et tué 86.000 de ces  barbares islamistes soutenus et financés par l'UE-USA.
Nous avons gagné
Afin de minimiser les souffrances et les morts civiles inutiles en Syrie, la République de Turquie a accepté en octobre dernier (2017) de prendre et de maintenir le contrôle du gouvernorat syrien d'Idlib, ce qui a permis au ministère de la Défense russe de finaliser 2518 accords de réconciliation avec des groupes terroristes qui ont mis fin à leurs combats ; ce qui a permis à plus de 600.000 réfugiés syriens de rentrer chez eux. En effet, conscients d’une mort inéluctables, certains terroristes islamistes quittaient ces régions déchirées par la guerre, et choisissaient de rendre leurs armes contre leur passage sûr vers Idlib sous contrôle turc.
Après avoir été transportés en toute sécurité dans la province d’Idlib, ces terroristes islamistes radicaux ont entamé une campagne incessante de violence, dont des enlèvements, viols, rançons et tortures.
Puis on a découvert que ces terroristes islamistes étaient en train d'être réarmés avec des armes de fabrication américaine et entraînés au combat par les États-Unis afin de commettre d'autres attaques terroristes en Syrie. Pour ne pas les mettre sur leur liste factice d’organisation terroriste, les Américains les ont rebaptisés Hayat Tahrir al-Sham , ce qui signifie «Organisation de libération du Levant» ou «Comité de libération du Levant», et dénommés HTS abrégé. Cette organisation n’est autre qu’Al-Qaïda en Syrie, qui, depuis son origine a toujours été financée par la CIA.[1]

Avec la déclaration du ministre russe des Affaires étrangères Lavrov disant que cet «abcès terroriste» dans la province d’Idlib doit être détruit, poursuit ce rapport, le chef terroriste islamiste Jaber Ali Basha, commandant d’Hayat Tahrir al-Sham à Idlib, a émis un avertissement que ses  terroristes se préparent massivement à toute attaque contre eux, soulignant qu’Idlib ne serait pas aussi facile à reconquérir que les autres régions syriennes,  et que ses forces terroristes viennent de faire sauter des ponts pour contrecarrer l'offensive militaire prévue.
Ce que redoutent aussi  Ali Basha et ses forces terroristes, soutenues par les États-Unis et l’UE, c’est le fait que la Turquie a refusé à se plier aux pressions américaines et a officiellement désigné, ce vendredi,  Hayat Tahrir al-Sham comme «organisation terroriste».
Pendant ce temps, les médias de propagande occidentaux conditionnent leur population, comme ils l’avaient fait lors de la libération d’Alep. Ils l’appellent « une bataille sans pareille» et avertissent que « les bébés sont dans la ligne de mire ». Par exemple, les médias de propagande britanniques proclament sans vergogne que la Russie «endort l’Occident alors qu’elle prépare un bain de sang dans la province d’Idlib».
Ce rapport conclut que les gouvernements occidentaux  semblent accepter la réalité selon laquelle leur population ne peut plus accepter de soutenir et de financer des terroristes. Ainsi, le gouvernement britannique vient de couper court à l’aide financière à l'opposition syrienne. De même le président Trump vient de  mettre fin au financement national de la reconstruction des zones syriennes sous occupation américaine.
Malgré tous ces évènements, (ou à cause d’eux) le monde entier retient son souffle pour voir si la triade voyoute (USA, France, GB) va choisir la Troisième Guerre Mondiale, ou bien l’éradication définitive des terroristes islamistes grâce à une offensive militaire russo-syrienne.


[1] Un document de la CIA prouve qu’Oussama Ben Laden était un agent de la CIA nommé Tim Osman

Hannibal GENSÉRIC

1 commentaire:

  1. l'occident est mauvais perdant ::il veut mettre le feu a la catastrophe qu'ils ont semés mais un peuple millinaire est capable de miracle et merci POUTINE et AL ASSAD..

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