vendredi 31 août 2018

La Russie avertit l’Occident de ne pas «jouer avec le feu» en Syrie


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est le dernier responsable à mettre en garde les États-Unis contre l’utilisation d’une éventuelle provocation par des armes chimiques pour justifier une nouvelle attaque contre les forces gouvernementales syriennes.

Il a déclaré que Moscou avait averti l’Occident de ne pas jouer avec le feu en Syrie.
La Russie commence un exercice naval massif en Méditerranée samedi. L’exercice intervient alors que les tensions s’aggravent dans la région, Moscou affirmant que les États-Unis déploient des moyens militaires supplémentaires contre la Syrie pour une attaque probable par des missiles contre les forces gouvernementales syriennes. Selon le ministère de la Défense russe, la frappe serait menée sous le prétexte d'une attaque par armes chimiques.
Selon RT: Sergueï Lavrov a réitéré l’avertissement selon lequel une attaque par armes chimiques dans la province syrienne d’Idlib pourrait déclencher une attaque dirigée par les États-Unis contre les forces fidèles à Damas.
"L'Occident prépare une nouvelle provocation pour entraver l'opération antiterroriste à Idlib", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue syrien, Walid Muallem. "Nous avons des faits sur la table et avons lancé un avertissement fort à nos partenaires occidentaux par le biais de notre ministère de la Défense et de notre ministère des Affaires étrangères de ne pas jouer avec le feu."
Plus tôt, l'armée russe avait annoncé qu'un groupe de terroristes islamistes, cornaqués par des spécialistes occidentaux, préparait une provocation, dans laquelle du gaz chloré serait utilisé pour en accuser ensuite les forces gouvernementales syriennes. L'incident serait utilisé par les États-Unis et leurs alliés pour justifier une nouvelle attaque contre le pays, similaire à ce qui s'est passé en avril, selon l’annonce.
Au milieu des tensions internationales, la Russie a lancé un exercice naval massif en mer Méditerranée, qui implique 25 navires et 30 avions, dont des bombardiers stratégiques Tu-160.
Les États-Unis ont déclaré plus tôt qu’ils auraient réagi à une éventuelle attaque chimique du gouvernement syrien, en utilisant plus de puissance de feu qu’en avril. La précédente frappe de la triade voyoute (États-Unis, et leurs toutous, le Royaume-Uni et la France) visait ce qu’ils appelaient des sites impliqués dans la recherche sur les armes chimiques. Cela est venu en réponse à une utilisation présumée d'une bombe de chlore improvisée contre une zone contrôlée par des terroristes islamistes. La Russie insiste sur le fait que l'incident avait été organisé dans le but de déclencher la réponse occidentale.

Des enfants syriens enlevés pour être utilisés dans une attaque chimique sous  faux drapeau

Des dizaines d’enfants ont été enlevés à Idlib et à Alep, en Syrie, pour être utilisés dans une attaque chimique imminente.
Des terroristes islamistes soutenus par des étrangers auraient enlevé vingt enfants dans la province syrienne d'Idlib afin de les utiliser dans une fausse attaque qui sera imputée aux forces gouvernementales syriennes.
Des sources locales ont déclaré à la chaîne de télévision al-Mayadeen, basée au Liban, que d’autres terroristes avaient enlevé les enfants de la ville de Jisr al-Shoughour ces dernières semaines dans le but de les utiliser dans la provocation attendue.
Selon le quotidien syrien Al-Watan, des sources locales ont signalé que plus de 40 enfants avaient été enlevés récemment dans différentes régions d'Idlib et d'Alep.
Les sources ont indiqué que l’attaque se déroulerait dans la prison de Jisr al-Shooghour, soulignant que des substances toxiques avaient été récemment transférées au dépôt de la prison par le poste frontière al-Hassaniyah, qui relie la ville à la Turquie.
Ce passage est contrôlé par le groupe terroriste des Casques Blancs, soutenus par l’Occident, qui a été accusé de coopérer avec des terroristes du Takfiri et de lancer des attaques au gaz sous un faux drapeau.
Les sources locales ont poursuivi en disant qu'une autre attaque chimique serait organisée dans le village à majorité chrétienne de Hallouz.
Al-Mayadeen, citant des sources non identifiées, a indiqué que quelque 250 membres des Casques Blancs et des dizaines de mercenaires étrangers participeraient aux attaques chimiques qui seraient lancés une semaine après que les troupes du gouvernement syrien aient lancé une offensive à Idlib.
Les soi-disant sauveteurs des Casques Blancs ont récemment intensifié leurs activités dans la prison de Jisr al-Shoughour, et une réunion entre des hauts responsables du groupe et des commandants du Jabhat Fateh al-Sham, anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konashenkov, a déclaré lundi à la presse que les États-Unis cherchaient à attaquer la Syrie avec une fausse attaque chimique.
Konashenkov a ajouté que le destroyer USS Les Sullivans armés de 56 missiles de croisière étaient arrivés dans le golfe Persique il y a quelques jours, alors qu'un bombardier américain US-1В transportant 24 missiles de croisière AGM-158 JASSM a été déployé à Al-Udeid base aérienne au Qatar à cet effet.
De plus, le 25 août, le destroyer de missiles guidés USS Ross, armé de 28 missiles de croisière Tomahawk, est entré en Méditerranée et le navire est capable de frapper toute cible en Syrie.
Les États-Unis ont averti qu’ils réagiraient à une attaque d’armes chimiques par des forces gouvernementales syriennes en représailles, soulignant que les attaques seraient plus fortes que celles menées par les forces américaines, britanniques et françaises en avril.

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Hannibal GENSÉRIC

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