samedi 18 août 2018

Quatre années de sanctions américaines ne peuvent toujours pas mettre fin à la dépendance aux moteurs-fusées russes


Il est peut-être temps que la Russie coupe le cordon.

Comme l’a dit Jim Bridenstine, l’administrateur de la National Aeronautics and Space Administration des États-Unis, la NASA s’efforce de ne plus compter sur les moteurs de fusées russes.

Ceci est le résultat des nouvelles sanctions contre la Russie annoncées par l'administration Trump le 8 août. Les sanctions ont été imposées en raison de l'utilisation présumée mais jamais prouvée d'armes chimiques contre l'ex-agent de renseignement russe Sergei Skripal dans la ville britannique de Salisbury en mars.

La loi autorisant la défense nationale de 2018 limite au 31 décembre 2022 les achats de moteurs de fusées russes. Sergei Ryabukhin, chef de la commission budgétaire de la chambre haute russe, cité par Spoutnik News, a déclaré que la Russie pourrait exercer des représailles en ne livrant plus de Moteurs RD-180 aux États-Unis.
"Les États-Unis d’Amérique travaillent très dur pour ne pas dépendre des moteurs RD-180. La NASA est unique au sein du gouvernement américain, dans le sens où, lorsque les relations s’aggravent entre les pays, la NASA est capable de maintenir cette relation », a déclaré Bridenstine dans une interview avec la radio C-SPAN en ce 12 août 2018.
Il a également rappelé que des astronautes américains de la Station spatiale internationale avaient volé sur une fusée russe Soyouz. Il a en outre souligné que la NASA ne souhaitait pas dépendre de la Russie, mais souhaitait également maintenir de bonnes relations avec Moscou.
 Une navette russe Soyouz approchant l'ISS
RT a également indiqué que Roscosmos avait déclaré que son directeur général, Dmitry Rogozine, pourrait s'entretenir avec son homologue à Baïkonour, au Kazakhstan, en octobre. Bridestine a également confirmé qu'il était intéressé à rencontrer Rogozine. "J'ai l'intention de [rencontrer Rogozine] dans un avenir proche", a-t-il déclaré. Commentant plus avant "Et nous travaillons sur la manière dont nous maintenons cette relation compte tenu des contraintes [des sanctions] et je suis très confiant que nous serons en mesure de résoudre ce problème".
Bridestine a également exprimé sa confiance dans le fait que Boeing, SpaceX et d’autres sociétés américaines produiraient des alternatives viables et sûres aux moteurs RD-180.
Pour accélérer le processus de se passer des moteurs russes, la NASA et le Congrès ont augmenté le financement, ce qui devrait permettre à Boeing et à SpaceX de lancer des astronautes depuis le sol américain.
La Russie fournit les moteurs RD-180 aux États-Unis dans le cadre du contrat de 1997. Le programme spatial américain repose sur les moteurs construits en Russie pour alimenter le premier étage de la fusée Atlas V, utilisée pour envoyer de lourdes charges utiles dans l’espace.
Le 31 juillet, Igor Arbuzov, directeur du principal fabricant russe de moteurs de fusées, JSC NPO Energomash, a annoncé la signature d’un contrat avec la United Launch Alliance pour la livraison de six moteurs de fusées RD-180 pour les fusées Atlas V en 2020.
Un rapport publié par Space.com dès juillet 2014 indique que les États-Unis sont trop dépendants des moteurs de fusées russes, citant des experts. L’administrateur associé de la NASA, Robert Lightfoot, a déclaré qu’il n’y avait pas lieu de s’alarmer car «nos équipes collaborent très bien avec les Russes pour poursuivre les opérations de la station spatiale».
Au début de 2014, Rogozine a commenté sur Twitter après que les inquiétudes liées à la dépendance des États-Unis à l’égard des moteurs de fusées russes se soient fait jour et que si les États-Unis voulaient envoyer leurs astronautes seuls dans l’espace, ils devraient utiliser un trampoline. 
Aujourd’hui, on devrait dire « Trumpoline ». [1]
Source: (South Front)

 [1] L’espace était l’un des derniers domaines dans lequel Moscou et Washington coopéraient encore. Le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, a annoncé, mardi 13 mai 2014,  que la Russie comptait se désengager de la station spatiale internationale (ISS), en représailles aux sanctions américaines imposées dans le cadre de la crise ukrainienne.
Cette mesure sera effective en 2020, à la fin de la mission spatiale en cours, alors que les États-Unis avaient expressément demandé à la Russie - qui fait partie des quinze nations associées à l’ISS - de prolonger sa coopération pour quatre années supplémentaires. “Après 2020, nous aimerions réorienter ces moyens financiers dans des projets spatiaux ayant plus d'avenir”, a ainsi déclaré le ministre, cité par l'agence russe Interfax. Les Russes sont impliqués dans la conquête spatiale via l’ISS depuis le début des années 1990. Sa mise en orbite remonte à 1998.
Mais ce n’est pas tout. Dmitri Rogozine, personnellement visé par les sanctions occidentales, a ajouté que le Kremlin allait interdire aux États-Unis d'utiliser des moteurs de fusée russes pour tous les lancements à des fins militaires. Ce qui devrait porter directement préjudice à la fusée américaine Atlas V, qui exploite un moteur russe RD-180.
Et pour cause, depuis le dernier vol de la navette américaine Endeavour en 2011, les vaisseaux russes Soyouz sont le seul moyen de transporter les équipages vers l’ISS et de les rapatrier sur Terre. Ensuite, les Américains pourront bien essayer de rejoindre l’espace “en trampoline” a lancé Dmitri Rogozine sur son compte Twitter, où il n’hésite pas à multiplier les provocations du genre.
Hannibal GENSERIC

2 commentaires:

  1. Personne comprend encore ici que si cette" cooperation" a tjr existé ce que les deux pays partagent tout simplement la même arnaque des peuples de la croyance a helliocentrisme et cosmos, ce qui a part desactualiser les religions apporte les moyens financiers illimités pour étendre le pouvoir sur la conscience de l'humanite? Réveillez vous! Le Globe c'est que de la propagande,une programmation de l'esprit, la mère des tous les mensonges ! Avec l'évolution des espèces...

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  2. Adieu ce qui reste de coopération et vive la guerre quoi que se n'est pas demain la veille mais à force de dessiner le diable sur le mur il finit par apparaître

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