La guerre de
l’ombre ou celle des barbouzes, d’habitude fort discrète et sans trace, prend une
tournure très bruyante en Centrafrique.
La percée russe
en Centrafrique a choqué Paris et Washington et on s’attendait à un drame
inévitable.
Trois Russes
portant des cartes de presse comme des dizaines d’occidentaux présents dans ce
pays ont été tués en une seule journée. « Plombés » pour les
connaisseurs…
Jusqu’ici, les
services spéciaux de l’OTAN en Afrique, usés par l’alcool, l’appât du gain et
la pédophilie, se contentaient de monter les Africains les uns contre les
autres, de préférence à coups de machette en exploitant ou en aggravant des
clivages existants (tribaux, confessionnels, ethniques, etc.) ou en créant de
nouveaux. Après tout, ce ne sont au fond que des « primitifs ». La
propagande médiatique s’occupe du reste.
Et puis vinrent
les Chinois, discrets, secrets, travailleurs forcenés et - comble du malheur
pour nos barbouzes- pacifiques. On a tenté de les faire déguerpir par l’extorsion,
les kidnappings et autres procédés peu recommandables entre gens civilisés via
la pègre locale, des groupes armés ou de vrais faux rebelles, rien n’y fit. Les
Chinois sont patients. Ils ne répondent jamais aux provocs. Ils branchent
rarement. Les barbouzeries, ça ne marche jamais avec eux.
Les Russes c’est
un autre style. Plus proche du notre avec l’efficacité en plus car les nôtres
ne cherchent que l’oseille et se soucient peu de ce qui arrive aux populations
locales. La guerre en Centrafrique, nous l’avons créée de toutes pièces, c’est
le « Front Central » et puis voila que ces satanés Russes s’en
mêlent. Ils sont parvenus à rétablir des liens communautaires que nos services
se sont ingéniés à détruire. Ils ont tenté de ramener la paix, vous imaginez
l’horreur de la paix pour les intérêts de nos multinationales ?
On passe donc
aux vitesses supérieures comme au bon vieux temps : plomber et dézinguer le
rival sans autre forme de procès.
Seul problème, à
l’inverse du Chinois patient et endurant l’adversité, le Russe va certainement
répliquer et de façon plus expéditive. Nos barbouzes embourgeoisées et ayant
pris goût au luxe grâce aux malheurs des Africains, ne supportent plus la
pression et la menace d’un dégommage fortuit ou collatéral.
Des morts
suspectes, il y en aura encore en Centrafrique. L’Eldorado africain n’est plus
ce qu’il était.
Pauvre Centrafrique la paix ce n'est pas demain la veille
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