Ron Unz a
remis ça. Il a publié quelques articles sur la question juive et provoqué une
avalanche de commentaires et de réponses. La touche personnelle, c’est son
point fort. Il ne s’agit pas d’un cours sur la foi juive ou sur les
accointances juives avec les nazis, mais de son odyssée personnelle depuis les
truismes communément admis jusqu’à une compréhension plus fine de la chose. Au
fil de son périple, il s’est dégagé de son formatage, et nous nous retrouvons à
partager sa découverte de vérités inconnues ou bien oubliées.
Il a un
langage modéré, ne s’emporte jamais, et ce ton paisible nous aide à saisir plus
facilement l’enjeu. Il n’en est pas devenu philosémite, certes, il n’est pas du
genre à croire que tout ce que font les juifs, ils le font pour la gloire de
Dieu. Il va vraiment loin, mais ne va pas jusqu’aux extrémités dans ses
jugements, et c’est une bonne chose.
Dans le
climat ambiant d’adoration des juifs, il est bon que certaines personnes braves
et nobles s’engagent dans la démarche de parler vrai au pouvoir et aux masses.
Sans aller chercher trop loin dans l’histoire, au début de ce siècle il y en
avait d’autres, des gars têtus et téméraires. J’avais écrit en
2003 sur « le règne des victimes : une critique
de la prééminence juive en Amérique, ou Les quatre Aveugles », dans le cadre d’un
énorme projet sur internet qui malheureusement a disparu de son emplacement
habituel, et qui n’a pas été mis à jour depuis au moins dix ans, mais que l’on
peut encore retrouver ici
[en anglais, ou là, en français] quoique nulle bannière ne vous
garantisse la moindre sécurité, si vous allez y fouiner.
Ron Unz
mentionne ses prédécesseurs les professeurs Albert Lindemann de l’Université de
Californie, Kevin McDonald de l’Université de l’Etat de Californie, Israël
Shahak de l’Université hébraïque de Jérusalem, Elliot Horowitz, Israël Joseph
Yuval de l’Université hébraïque, et d’autres chercheurs encore. Ces hommes de
science doutaient de l’éternelle bienveillance des juifs envers les gentils
[dits « goyim »].
Unz
s’attaque courageusement aussi à la polémique allemande anti-juive de Mein
Kampf, et l’a rendue accessible sur son site. Cependant, si les réflexions d’Hitler
sur le sujet vous intéressent, vous pouvez choisir un ouvrage bien plus court
(22 pages) et plus lucide, le débat entre Adolf Hitler et son professeur,
l’idéologue du premier NSDAP Dietrich Eckart, Der Bolschewismus von Moses
bis Lenin: Zwiegespräch zwischen Hitler und mir « Le Bolchevisme
de Moïse à Lénine : Dialogue entre Hitler et moi » [ouvrage posthume,
publié en 1925, et disponible en anglais ici].
Unz n’est
pas encore arrivé jusqu’à la critique de gauche de la judéité, et il y a de
véritables perles qui attendent d’être remises au goût du jour grâce à lui,
telle La Question juive, de Karl Marx, un bref et
puissant traité, ou bien La Conception matérialiste de la question juive
d’Abraham Léon. Il y a un point de vue chrétien de gauche, c’est celui de la
merveilleuse Simone Weil, qui est célèbre pour avoir refusé d’entrer dans
l’Eglise catholique parce qu’elle la considérait « trop judaïsée »,
et dont le volume L’Enracinement, prélude à une Déclaration des devoirs
envers l’être humain [de 1943, quelques mois avant sa mort] combine
communisme et rejet des migrations de masse.
Il y a les
points de vue chrétiens de droite de Chesterton et de Hilaire Belloc. E.
Michael Jones, qui tient le site Culture Wars, poursuit la tradition catholique
anti-juive (son livre le plus récent, Les catholiques et le tabou juif est
présenté en ces termes : « Depuis plus de 50 ans, l’église catholique
a perdu chaque bataille dans la guerre des cultures. Sun Tzu disait que si vous
ne savez pas qui vous êtes et qui est votre ennemi, vous allez perdre chaque
bataille. Le record de l’Eglise nous prouve parfaitement que Sun Tzu
avait raison. Il est temps de chercher une meilleure approche. Il est temps de laisser tomber le tabou juif »..
Certes,
il n’y a pas de meilleur outil contre la suprématie juive que le glorieux nom
du Christ, mais il s'en faut de beaucoup avant que les Américains le
reconnaissent.
L'un des
meilleurs penseurs critiques sur le sujet fut Arnold Toynbee, le plus grand
historien du XX° siècle, Toute discussion sur les rapports entre juifs et nazis
est incomplète, sans la référence à sa séminale Étude de l'Histoire, voir en particulier le volume 8, disponible en
anglais ici [et en français dans sa version abrégée].
Toynbee
expliquait pourquoi les juifs veulent des migrations de masse depuis le Tiers
Monde vers l’Europe : dans un pays européen peuplé de communautés
somalienne, afghane, syrienne etc, les juifs vont devenir la normalité
incarnée. Toynbee considérait que la Naqba, l’expulsion des Palestiniens en 1948,
était un crime atroce, à la hauteur de la persécution des juifs par les nazis.
Pour cette position morale qui était la sienne, le nom de Toynbee a été effacé
des listes de lectures recommandables, il n’est plus jamais cité, et a
pratiquement disparu, cédant la place à ses contemporains juifs de troisième
rang.
Bref, il y a
eu des juifs et des Gentils, de gauche et de droite, qui ont fait des avancées
pour déconstruire le discours juif et pour saper l’influence juive.
Aujourd’hui, il y a de moins en moins de voix dans cette bataille ; et
voilà pourquoi Ron Unz est béni par Dieu, quand il reprend le flambeau.
Espérons qu’il persistera, là où d’autres ont laissé tomber, par épuisement.
Juifs comme gentils en ont besoin, et tout particulièrement aux US.
Les juifs et les bolcheviks
Cela ne veut
pas dire que Ron Unz ait toujours raison. On nous dit que la révolution russe a
été perpétrée par la finance juive, et/ou par la finance allemande, mais ces
allégations sont restées du domaine de la propagande grise. Jacob Schiff était
en correspondance avec Milyoukov, ministre éminent du gouvernement Kerensky, et
ennemi des bolcheviks en 1917. L’idée que Lénine ait pu accepter de l’argent
des militaires allemands a été démentie depuis longtemps. Le livre d’Antony
Sutton Wall Street et la révolution bolchévique
présente la synthèse de ces allégations, et les Russes y ont répondu de façon
convaincante.
Et surtout,
il n’y a pas de mal à prendre de l’argent chez les juifs riches. Je l’ai fait
moi-même. Tout le monde en fait autant. Les juifs riches donnent de l’argent à
tout parti qui ait quelque chance de triompher ; comme en ce moment aux
US, ils soutiennent républicains et démocrates, ceux qui sont pour Trump et
ceux qui sont contre lui.
L’attitude
de Lénine était simple et sans détour : prenez l’argent de tous ceux qui
en donnent, mais ne faites que ce que vous devez faire. Lénine n’aurait pas
hésité à prendre de l’argent chez Schiff, ou chez Rothschild, ou chez les Sages
de Sion. Il croyait que les capitalistes vendraient aux bolcheviks la corde
avec laquelle ils les pendraient. Mais les gens qui essayaient de récolter un
avantage à partir de ce qui, d'après eux, relevait d'une dette d’influence, ont
rapidement été flingués après la victoire bolchévique. Il y avait des juifs
impliqués de tous les côtés, lors de la Révolution russe : pour et contre
Lénine, mais apparemment la majorité des juifs russes soutenaient les
menchéviks, les sociaux-démocrates modérés, ceux qui perdirent en 1918 face aux
bolcheviks de Lénine.
Les
bolcheviks réussirent à déjudaïser jusqu’aux juifs russes ; ils furent
rapidement assimilés, leur langue yiddish s’était évanouie, leurs synagogues
étaient décimées ; ils se mélangèrent par le mariage, prirent des noms
russes, et une bonne partie d’entre eux rejoignit l’Église russe.
Ne
surestimez pas l’importance de l’argent. La Clinton avait bien plus d’argent
que Trump, et pourtant elle a perdu. Les bolcheviks avaient moins d’argent que
leurs ennemis, et ils gagnèrent. Leur victoire, ils la devaient au génie de
Lénine, à un programme clair et cohérent, à leur volonté d’acier, à leur
rapidité pour agir, et enfin, ce qui n’est pas le moindre atout : au
soutien populaire de la part des « déplorables » russes.
Les juifs
ont déménagé de leurs hameaux vers Moscou et Pétersbourg après la Révolution,
et ils étaient très visibles, comme les latinos à New York dans les années
1970, ou comme les noirs après la guerre de Sécession. Cependant, ils ne
pouvaient pas s’emparer de l’État russe, et ne l’ont pas fait. Les
anticommunistes (les « blancs ») - qui avaient perdu dans la bataille
qui s’en est suivie - ont accusé l’intervention juive d'être responsables de leur
défaite, comme les démocrates accusent la Russie de Poutine pour leur déroute.
En fait, ils ne devaient s’en prendre qu’à eux-mêmes.
L’Église juive
Les juifs,
ce n’est pas seulement une question d’argent. Pendant de nombreuses
générations, les enfants juifs les plus éveillés ont été entraînés pour devenir
avocats, théologiens, prêtres, tandis que les moyennement doués étaient
destinés au monde des affaires ; les brahmanes offrent le système le plus
comparable, en Inde. Et pendant bien des générations, ces talents financiers
étaient de peu de poids en regard des débats d’idées à la synagogue. C’est
seulement au XIX° siècle, quand les juifs ont rejoint en masse la société des
gentils, qu’ils ont pu mettre en pratique tous ces savoir-faire bien rodés à
grande échelle. Ils commencèrent alors à édifier une société théocratique, la
seule qu’ils avaient appris à construire. Dans cette théocratie, ils étaient
censés être les législateurs, les juges, les prêcheurs ; et c’est ainsi
que les juifs ont conquis des positions dans les professions juridiques et dans
les médias, en jugeant et en prêchant.
Le
succès juif signifie qu’ils ont réussi à bâtir cette société américaine, où ils
constituent l’Église et la Loi. Chemin faisant, il
fallait qu’ils brisent la « vieille » Église chrétienne,
et il fallait qu’ils établissent le règne suprême de la Loi, ce qui équivalait
à saper la structure politique des pouvoirs exécutif
et législatif.
Peut-être
que la première bataille des juifs pour la supériorité fut leur guerre contre
les firmes du tabac. Ils ne pouvaient pas faire passer des lois contre elles,
mais ils pouvaient les ruiner en acceptant de leur faire des procès futiles.
Lorsque les tribunaux US ont commencé à rendre des arrêts contre les firmes du
tabac à hauteur de plusieurs milliards de dollars, les firmes ont rendu les
armes. Comme pour la loi sur l’avortement, la loi sur le tabac avait été
décrétée par les juges, nullement par le Congrès ou par l’administration
présidentielle. Cela n’aurait pas pu se faire sans le soutien actif des
médias : ces messieurs de la presse ont persuadé le public que le tabac
était mauvais, et que les tribunaux agissaient dans l’intérêt public. Depuis lors, l’Église juive,
autrement dit les médias, et les tribunaux juifs (les Juifs ont quasiment la
majorité à la Cour suprême et dans les médias) gouvernent ensemble aux
US, exactement comme les juifs le faisaient à l’époque biblique.
Cet
arrangement est profondément anti-démocratique, et ne pouvait que causer un
grand mécontentement. Cela explique la nature de la querelle en cours qui
oppose le président Trump aux médias US et à l’establishment judiciaire. Si
nous passons un moment sur les aspects juifs dans les médias et la justice,
c’est une lutte entre le pouvoir et la voix du public critique. C’est ainsi du
moins que ces messieurs des médias voudraient que nous voyions la chose, parce
qu’une personne à l’esprit libre se rangera du côté de ceux qui critiquent le
pouvoir.
Mais si nous
tenons compte du facteur juif, nous aboutissons à un tableau complètement
différent. Trump est un héritier spirituel d’Henri VIII et d’autres grands rois
qui avaient combattu l’Église. Les médias juifs et judaïsés d’Occident constituent une Église moderne
qui a pris la place de l’Église chrétienne à l’Ouest. Et dans la
rivalité entre le trône et l’autel, une personne libre choisira plutôt le
trône.
En matière
de liberté, les juifs ont fait un virage à 180°. Traditionnellement, les juifs
s’alliaient aux rois, contre l’Église et contre les Communes. Ils étaient les
ennemis de l’Église, et, dans la mesure où ils exploitaient le peuple, ils
avaient besoin de la protection royale. Et en tant qu’ennemis de l’Église, ils
étaient considérés comme les alliés des gens à l’esprit libre, qui se battaient
pour se libérer eux-mêmes et libérer la société des entraves ecclésiastiques.
Les films et les livres (en particulier ceux d’Umberto Eco) présentent les
juifs comme les meilleurs amis des premiers libres-penseurs européens qui
s’opposaient à l’Inquisition.
Mais les
juifs n’aimaient pas la liberté pour elle-même. Ils voulaient devenir eux-mêmes l’Église dominante, et
régner sur l’esprit du monde. Ils y ont réussi aux US, le seul pays à ne pas
avoir d’église en propre. Les US ont des tas d’Églises, mais pas une
seule qui unisse les citoyens en communion d'âme. Dans la compétition contre
ces insignifiants obstacles, l’Église juive a bel et bien gagné sa position
dominante dans la société.
Après avoir complété leur victoire
historique, les juifs ont ramené le monde aux temps préchrétiens, à l’ordre
voulu par leur Église et par leurs juges. Le roi a vu son pouvoir sévèrement rogné, et la
démocratie a pratiquement perdu son sens. Autrefois, les juifs étaient pour la
liberté ; maintenant, ils sont contre, et pour l’obéissance à leur férule.
La Cour suprême est devenue
l’autorité suprême réelle aux US, et c’est exactement ce que préfèrent les juifs :
car elle comporte trois
ou quatre juifs [sur neuf dont six constituent
un quorum]. Le président Trump veut maintenant
amener une catholique à la place du catholique qui prend sa retraite, le
« juge pivot » Kennedy, et les juifs sont outrés. La vieille
sorcière de Californie, la sénatrice Dianne Feinstein a attaqué la juge catholique Amy Coney
Barrett pour ses convictions religieuses. Ils voulaient encore un juge
juif, et Obama en avait nommé un ; malheureusement, les républicains ont
bloqué sa nomination, sans quoi il y aurait eu une majorité juive, et ils
auraient pu déclarer les US Etat juif, en argumentant que c’est ce que signifie
la Constitution. Après avoir déclaré que la Constitution considère l’union de
deux hommes comme un mariage, ou que toute femme a le droit d’assassiner son
enfant à naître, ou que le président n’est pas autorisé à mettre un terme à
l’immigration illégale, ils peuvent décider ce qui leur chante.
Trump n’ose
pas dire qu’il veut trouver un non-juif pour la Cour suprême, si bien qu’il
parle en termes de juges libéraux contre conservateurs. Certes, c’est
important, mais il est encore plus important d’empêcher la Cour suprême de
nuire, de la forcer à renoncer à l’autorité qu’elle a usurpée.
La Réserve Fédérale est trop
indépendante, et elle est aussi aux mains des juifs. Est-ce que Trump ne devrait pas la
déloger ? Et les énormes Agences de sécurité : combien d’entre elles
sont dirigées par des juifs ?
Les lois contre les « discours de haine »
sont un équivalent moderne des lois médiévales contre le blasphème. Les juifs veulent décider qui peut
gouverner et qui ne peut pas. Au Royaume Uni, trois journaux juifs ont attaqué Jeremy
Corbyn, mais d’autres journaux qui ont pignon sur rue, ostensiblement
non-juifs, restent alignés, ressassant la même rengaine. Aux US, les juifs ont
décidé que Trump n’avait pas le droit d’être président, en tout cas sauf s’il faisait tout ce que
lui demande le premier ministre israélien.
Il y a donc
un grand besoin de ramener la démocratie aux US en restaurant les pouvoirs
constitutionnels du président, et en réduisant les pouvoirs juifs
inconstitutionnels. Et les magnifiques articles de Ron Unz pourraient être un
excellent point de départ de cette route vers la véritable indépendance de
l’Amérique.
Publié le
14/08/2018
par Israël
Adam Shamir
Traduction
[et ajouts entre crochets]: Maria Poumier
Pour joindre
l'auteur: adam@israelshamir.net
Publication
originale : The Unz Review, /www.unz.com/ishamir/the-throne-and-the-altar/
VOIR AUSSI :
VOIR AUSSI :
- Ron
Unz : La narration dominante de l'Holocauste est "substantiellement, sinon
totalement, fausse"
Hannibal Genséric
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.