L’expert
militaire Konstantin Sivkov, vice-président de l’Académie russe des missiles et
des sciences de l’artillerie, a affirmé que l’aviation iranienne est capable de
neutraliser les frappes aériennes de 300 à 350 avions de l’OTAN et d’Israël, et
jusqu’à 500 tirs de missiles de croisière.
« Les
pertes éventuelles en vies humaines parmi les effectifs des forces aériennes
iraniennes seraient minimes, mais celles des agresseurs [l’OTAN et Israël,
NDLR] pourraient être comprises entre 7 % et 15 % », a estimé
Konstantin Sivkov, cité par Sputnik.
L’expert
militaire russe estime que la résistance de la marine iranienne face à la
marine américaine et à ses alliés ne pourra être très efficace que dans les
zones situées à moins de 200 kilomètres des côtes.
« Selon
des experts militaires américains, les pertes subies par la marine américaine
lors de son arrivée dans le golfe Persique seraient lourdes et les Américains
pourraient perdre jusqu’à un porte-avions et entre 8 et 10 destroyers »,
a précisé Sivkov.
D’après
lui, dans ce cas, l’Iran pourrait perdre 50 % de ses navires.
Il est à
noter que ce jeudi 23 mai il a été annoncé qu’en cas d’escalade avec l’Iran, le
Pentagone présenterait à la Maison-Blanche un plan pour envoyer plusieurs
milliers de soldats en renfort au Moyen-Orient.
Selon
l’Associated Press, on parle de l’envoi de 10.000 militaires.
Selon
des sources citées par Fox News, il est également question du déploiement de
systèmes de défense antiaérienne Patriot et de navires de guerre.
Selon
certaines informations, la décision finale n’a pas encore été prise. On ne sait
pas si le Pentagone approuverait une partie des plans ou leur intégralité.
Le
département américain de la Défense ne s’est pas encore prononcé sur sa demande
formulée à la Maison-Blanche.
Dans un
contexte de tension autour de l’Iran, les États-Unis ont déjà déployé au moins
sept navires de guerre dans le golfe Persique ou à sa proximité, ainsi
que des systèmes de missiles Patriot dans la région.
Le
Pentagone a annoncé que cette décision avait été prise pour défendre ses
intérêts dans la région après que des informations eurent attesté que l’Iran
préparait une offensive contre les États-Unis.
Cependant,
le président américain, Donald Trump, a déclaré au secrétaire américain à
la Défense par intérim, Pat Shanahan, qu’il ne voulait pas entrer en guerre
contre l’Iran.
Trump
s’est dit confiant que l’Iran entamerait bientôt des négociations avec les
États-Unis sous la pression des politiques de Washington au Moyen-Orient.
Le Guide
suprême de la révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, a pour sa part
déclaré que son pays ne voulait pas se battre contre les États-Unis.
Les
hauts commandants du Corps des gardiens de la Révolution islamique ont à
plusieurs reprises averti être capables de bloquer le détroit d’Hormuz.
LES HACHD AL-CHAABI : "L'IRAK NE
DOIT PAS RESTER NEUTRE DANS LE CONFLIT IRAN-USA"
Seyyed Hachem al-Haïdari, responsable adjoint
des affaires culturelles des Hachd al-Chaabi, a déclaré
lors d’une cérémonie commémorant les martyrs à Bagdad, capitale
irakienne : « Dans la crise actuelle que les États-Unis ont créée
contre la République islamique d’Iran, certains dirigeants irakiens disent
qu’il faut rester neutre. »
« Nous respectons ces personnes, mais nous
n’acceptons pas leur point de vue, car il contredit la religion musulmane, le
chiisme et même le nationalisme irakien », a ajouté al-Haïdari.
« Comment peut-on rester neutre dans la lutte
entre le vrai et le faux et entre l’oppresseur et l’opprimé ? Est-ce
compatible avec les enseignements de l’école de l’imam Hossein et l’attente de l’Imam Mahdi ? Comment
pouvons-nous parler de neutralité sur le territoire irakien, qui est le
territoire de l’Imam Hossein et du gouvernement mondial de l’Imam Mahdi ? »,
s’est-il interrogé.
« Même s’il y a des gens qui ne voient pas
cette question d’un point de vue religieux, ils ne peuvent pas rester neutres
sur la question du nationalisme irakien », a-t-il poursuivi.
« Le nationalisme irakien exige que nous
nous nous rangions du côté de ceux qui nous ont aidés dans des moments
difficiles en nous fournissant des armes et des renforts et en nous
offrant des martyrs, et non pas du côté de ceux qui ont introduit les
terroristes en Irak pour massacrer le peuple », a-t-il souligné.
« L’ancien
Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, avait annoncé lors de son mandat que
plus de cinq mille Saoudiens s’étaient rendus en Irak et y avaient mené des
opérations suicides contre les Irakiens », a rappelé al-Haïdari.
« Aujourd’hui, certains parlent du retour dans
le giron des pays arabes, d’amitié et de fraternité avec tous les pays.
Cela n’est ni raisonnable ni cohérent avec nos principes religieux et notre
nationalisme », a-t-il déploré.
Dans le même temps, de nombreux dirigeants et
personnalités politiques et religieuses d’Irak, issus de divers groupes
religieux et ethniques, ont mis l’accent dans un communiqué, lors de leurs
discours ou dans des interviews accordées aux médias ces derniers mois sur la solidarité avec le peuple
iranien face aux États-Unis, tout en condamnant les actions unilatérales de Washington
contre Téhéran.
USA : CREPAGE DE CHIGNONS ENTRE DEUX BETES IMMONDES : POMPEO ET
BOLTON
En tant
que conseiller pour la sécurité nationale et secrétaire d’État, John Bolton et
Mike Pompeo suivent tous deux la même politique, mais cherchent à étendre leur
influence respective sur diverses préoccupations internationales
pressantes, dont l’Iran, la Corée du Nord et le Venezuela.
Les
tensions montent entre John Bolton et Mike Pompeo, selon quatre personnes
proches du dossier, citées par CNN.
D’après
certaines sources, cette tension ne découle pas tant des différences de
politique que des divergences sur leurs modes d’application.
De
nombreuses sources ont déclaré à CNN que les méthodes plus calculatrices de
Bolton ont contrarié Pompeo et lui ont donné l’impression que Bolton
outrepasse son rôle de conseiller à la sécurité nationale et marche sur
les plates-bandes du secrétaire d’État, qui est le principal responsable
de la politique étrangère du pays.
Cela a
donné l’impression au sein de l’administration que, comme le dit une source,
« John
Tandis
que Pompeo est prudent dans ses déclarations publiques et plus diplomate dans
ses efforts pour parvenir à un consensus, Bolton a adopté une approche plus
tapageuse, publiant des tweets et se mettant au premier plan dans certains
débats politiques. Bolton, un vétéran du gouvernement ayant de l’expérience
dans quatre administrations républicaines, préfère en outre utiliser des moyens
détournés pour limiter les informations et les prises de décision à
des groupes restreints.
Traditionnellement,
le rôle du conseiller à la sécurité nationale est de donner au président des
informations impartiales et de faire respecter ce que veut le président. C’est
difficile, admet une source, lorsque le président n’est pas toujours sûr de ce qu’il veut et a
tendance à changer d’avis.
Cela
irrite non seulement Pompeo, mais d’autres personnes autour de l’administration.
« En
dehors du Conseil de sécurité nationale, il existe un sentiment réel que John a
son propre agenda et sape les politiques du président », a déclaré une
source proche de la Maison-Blanche.
En mars,
après que le gouvernement Trump eut appliqué de nouvelles sanctions en Corée du
Nord, Bolton a tweeté pour applaudir à ces sanctions. Le lendemain, le
président Trump a tweeté que les nouvelles sanctions contre la Corée du
Nord seraient retirées.
Lors
d’un récent débat sur la manière de gérer la Corée du Nord, Bolton a laissé à
Pompeo les messages qu’il avait envoyés à la CIA et qui comprenaient une liste
de questions auxquelles il souhaitait répondre, selon une source du secteur du
renseignement.
Pompeo
s’est mis en colère et, en tant que secrétaire d’État, a mené des négociations
avec les Nord-Coréens. La CIA a alors commencé à partager des informations avec
Bolton et Pompeo.
Par la
suite, afin de garder les renseignements pour lui, Bolton a commencé à demander
à son adjoint, Allison Hooker, d’appeler la CIA pour obtenir des informations
avant les réunions avec Trump.
La
tension entre Bolton et Pompeo est probablement exacerbée par le comportement
erratique de Trump et son manque d’expérience en politique étrangère, a déclaré
un proche de Bolton. « Peu importe ce qui se
passe entre Pompeo et Bolton, le problème est qu’au centre, vous n’avez pas de
président normal. Au centre, vous n’avez pas de système solide qui tienne la
route. Vous avez quelqu’un d’étrange, une créature imprévisible. »
Le
véritable test de leurs relations pourrait être le déclenchement d’une
crise internationale, soit au Moyen-Orient, soit sur la situation au
Venezuela.
« Heureusement,
nous n’avons pas encore eu de crise », a déclaré cette personne.
« La question reste donc de savoir comment cela pourrait fonctionner en
cas de véritable crise. »
Source :
Presstv
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Hannibal Genséric
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