vendredi 24 mai 2019

Les pertes US d’une confrontation avec l’Iran


L’expert militaire Konstantin Sivkov, vice-président de l’Académie russe des missiles et des sciences de l’artillerie, a affirmé que l’aviation iranienne est capable de neutraliser les frappes aériennes de 300 à 350 avions de l’OTAN et d’Israël, et jusqu’à 500 tirs de missiles de croisière.

« Les pertes éventuelles en vies humaines parmi les effectifs des forces aériennes iraniennes seraient minimes, mais celles des agresseurs [l’OTAN et Israël, NDLR] pourraient être comprises entre 7 % et 15 % », a estimé Konstantin Sivkov, cité par Sputnik.
L’expert militaire russe estime que la résistance de la marine iranienne face à la marine américaine et à ses alliés ne pourra être très efficace que dans les zones situées à moins de 200 kilomètres des côtes.
« Selon des experts militaires américains, les pertes subies par la marine américaine lors de son arrivée dans le golfe Persique seraient lourdes et les Américains pourraient perdre jusqu’à un porte-avions et entre 8 et 10 destroyers », a précisé Sivkov.
D’après lui, dans ce cas, l’Iran pourrait perdre 50 % de ses navires.
Selon un analyste russe, l’US Navy perdrait une dizaine de navire en cas de guerre contre l’Iran. ©AP
Il est à noter que ce jeudi 23 mai il a été annoncé qu’en cas d’escalade avec l’Iran, le Pentagone présenterait à la Maison-Blanche un plan pour envoyer plusieurs milliers de soldats en renfort au Moyen-Orient.
Selon l’Associated Press, on parle de l’envoi de 10.000 militaires.
Selon des sources citées par Fox News, il est également question du déploiement de systèmes de défense antiaérienne Patriot et de navires de guerre.
Selon certaines informations, la décision finale n’a pas encore été prise. On ne sait pas si le Pentagone approuverait une partie des plans ou leur intégralité.
Le département américain de la Défense ne s’est pas encore prononcé sur sa demande formulée à la Maison-Blanche.
Dans un contexte de tension autour de l’Iran, les États-Unis ont déjà déployé au moins sept navires de guerre dans le golfe Persique ou à sa proximité, ainsi que des systèmes de missiles Patriot dans la région.
Le Pentagone a annoncé que cette décision avait été prise pour défendre ses intérêts dans la région après que des informations eurent attesté que l’Iran préparait une offensive contre les États-Unis.
Cependant, le président américain, Donald Trump, a déclaré au secrétaire américain à la Défense par intérim, Pat Shanahan, qu’il ne voulait pas entrer en guerre contre l’Iran.
Trump s’est dit confiant que l’Iran entamerait bientôt des négociations avec les États-Unis sous la pression des politiques de Washington au Moyen-Orient.
Le Guide suprême de la révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, a pour sa part déclaré que son pays ne voulait pas se battre contre les États-Unis.
Les hauts commandants du Corps des gardiens de la Révolution islamique ont à plusieurs reprises averti être capables de bloquer le détroit d’Hormuz.
LES HACHD AL-CHAABI : "L'IRAK NE DOIT PAS RESTER NEUTRE DANS LE CONFLIT IRAN-USA"
Seyyed Hachem al-Haïdari, responsable adjoint des affaires culturelles des Hachd al-Chaabi, a déclaré lors d’une cérémonie commémorant les martyrs à Bagdad, capitale irakienne : « Dans la crise actuelle que les États-Unis ont créée contre la République islamique d’Iran, certains dirigeants irakiens disent qu’il faut rester neutre. »
« Nous respectons ces personnes, mais nous n’acceptons pas leur point de vue, car il contredit la religion musulmane, le chiisme et même le nationalisme irakien », a ajouté al-Haïdari.
« Comment peut-on rester neutre dans la lutte entre le vrai et le faux et entre l’oppresseur et l’opprimé ? Est-ce compatible avec les enseignements de l’école de l’imam Hossein  et l’attente de l’Imam Mahdi ? Comment pouvons-nous parler de neutralité sur le territoire irakien, qui est le territoire de l’Imam Hossein et du gouvernement mondial de l’Imam Mahdi ? », s’est-il interrogé.
« Même s’il y a des gens qui ne voient pas cette question d’un point de vue religieux, ils ne peuvent pas rester neutres sur la question du nationalisme irakien », a-t-il poursuivi.
« Le nationalisme irakien exige que nous nous nous rangions du côté de ceux qui nous ont aidés dans des moments difficiles en nous fournissant des armes et des renforts et en nous offrant des martyrs, et non pas du côté de ceux qui ont introduit les terroristes en Irak pour massacrer le peuple », a-t-il souligné.
 « L’ancien Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, avait annoncé lors de son mandat que plus de cinq mille Saoudiens s’étaient rendus en Irak et y avaient mené des opérations suicides contre les Irakiens », a rappelé al-Haïdari.
« Aujourd’hui, certains parlent du retour dans le giron des pays arabes, d’amitié et de fraternité avec tous les pays. Cela n’est ni raisonnable ni cohérent avec nos principes religieux et notre nationalisme », a-t-il déploré.
PressTV-Irak : vers le clash USA/Résistance ?
Dans le même temps, de nombreux dirigeants et personnalités politiques et religieuses d’Irak, issus de divers groupes religieux et ethniques, ont mis l’accent dans un communiqué, lors de leurs discours ou dans des interviews accordées aux médias ces derniers mois sur la solidarité avec le peuple iranien face aux États-Unis, tout en condamnant les actions unilatérales de Washington contre Téhéran.
USA : CREPAGE DE CHIGNONS ENTRE DEUX BETES IMMONDES : POMPEO ET BOLTON
En tant que conseiller pour la sécurité nationale et secrétaire d’État, John Bolton et Mike Pompeo suivent tous deux la même politique, mais cherchent à étendre leur influence respective sur diverses préoccupations internationales pressantes, dont l’Iran, la Corée du Nord et le Venezuela.
Les tensions montent entre John Bolton et Mike Pompeo, selon quatre personnes proches du dossier, citées par CNN.
D’après certaines sources, cette tension ne découle pas tant des différences de politique que des divergences sur leurs modes d’application.
De nombreuses sources ont déclaré à CNN que les méthodes plus calculatrices de Bolton ont contrarié Pompeo et lui ont donné l’impression que Bolton outrepasse son rôle de conseiller à la sécurité nationale et marche sur les plates-bandes du secrétaire d’État, qui est le principal responsable de la politique étrangère du pays.
Cela a donné l’impression au sein de l’administration que, comme le dit une source, « John
Tandis que Pompeo est prudent dans ses déclarations publiques et plus diplomate dans ses efforts pour parvenir à un consensus, Bolton a adopté une approche plus tapageuse, publiant des tweets et se mettant au premier plan dans certains débats politiques. Bolton, un vétéran du gouvernement ayant de l’expérience dans quatre administrations républicaines, préfère en outre utiliser des moyens détournés pour limiter les informations et les prises de décision à des groupes restreints.
Traditionnellement, le rôle du conseiller à la sécurité nationale est de donner au président des informations impartiales et de faire respecter ce que veut le président. C’est difficile, admet une source, lorsque le président n’est pas toujours sûr de ce qu’il veut et a tendance à changer d’avis.
Cela irrite non seulement Pompeo, mais d’autres personnes autour de l’administration.
« En dehors du Conseil de sécurité nationale, il existe un sentiment réel que John a son propre agenda et sape les politiques du président », a déclaré une source proche de la Maison-Blanche.
En mars, après que le gouvernement Trump eut appliqué de nouvelles sanctions en Corée du Nord, Bolton a tweeté pour applaudir à ces sanctions. Le lendemain, le président Trump a tweeté que les nouvelles sanctions contre la Corée du Nord seraient retirées.
Lors d’un récent débat sur la manière de gérer la Corée du Nord, Bolton a laissé à Pompeo les messages qu’il avait envoyés à la CIA et qui comprenaient une liste de questions auxquelles il souhaitait répondre, selon une source du secteur du renseignement.
Pompeo s’est mis en colère et, en tant que secrétaire d’État, a mené des négociations avec les Nord-Coréens. La CIA a alors commencé à partager des informations avec Bolton et Pompeo.
Par la suite, afin de garder les renseignements pour lui, Bolton a commencé à demander à son adjoint, Allison Hooker, d’appeler la CIA pour obtenir des informations avant les réunions avec Trump.
La tension entre Bolton et Pompeo est probablement exacerbée par le comportement erratique de Trump et son manque d’expérience en politique étrangère, a déclaré un proche de Bolton. « Peu importe ce qui se passe entre Pompeo et Bolton, le problème est qu’au centre, vous n’avez pas de président normal. Au centre, vous n’avez pas de système solide qui tienne la route. Vous avez quelqu’un d’étrange, une créature imprévisible. »
Le véritable test de leurs relations pourrait être le déclenchement d’une crise internationale, soit au Moyen-Orient, soit sur la situation au Venezuela.
« Heureusement, nous n’avons pas encore eu de crise », a déclaré cette personne. « La question reste donc de savoir comment cela pourrait fonctionner en cas de véritable crise. »
Source : Presstv

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Hannibal Genséric 



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