Dans la
nuit de samedi à dimanche le 28 février, l'état-major de l'armée turque et donc
de l'OTAN a cru bon de s'en prendre au QG de la Résistance au sud
d'Idlib. Outre les officiers syriens qui s'y trouvaient, plusieurs
combattants du Hezbollah libanais ont été pris pour cible.
Citée par Al-Manar, la Résistance confirme la mort de 8 de ses combattants dans le raid turc. Tout au long de la journée de samedi, l'armée d'occupation turque a continué à pilonner les QG de l'armée syrienne et les positions du Hezbollah en parfaite coordination avec Israël qui depuis sa plus récente déculottée à Damas, où ses missiles de croisière ont été interceptés à 99% par la DCA syrienne, a pris les commandes de l'armée turque pour viser la Résistance. Seulement, la dérive turque commence à bien faire.
L'Iran vient de lancer un ultimatum à l'Etat turc
pour mettre immédiatement fin au jeu dangereux qu'il a
commencé: le Commandement des conseillers militaires iraniens en
poste en Syrie a ainsi dénoncé « la
poursuite des tirs d’artillerie de l’armée turque contre les positions des
forces iraniennes et pro-iraniennes », appelant la
Turquie à « opter pour une attitude rationnelle » à Idlib.
Cité par
la chaîne Al-Mayadeen, le Centre de Commandement iranien à Damas, qui
depuis le début de la guerre ne s'est jamais exprimé de façon si
directe, a publié, aujourd'hui dimanche à l’aube, un communiqué qui
dénonce la poursuite du « bombardement » de ses positions.
« Depuis samedi matin, nous avons ordonné à nos
forces de ne pas viser les soldats turcs à Idlib afin de préserver leur
vie, bien qu'ils se trouvent à notre portée. Nos troupes se gardent
bien donc de viser les soldats turcs, mais l'armée
turque continue de mener des tirs d’artillerie sur nos positions et nos bases », affirme d'un ton bien intrigué,
le communiqué.
Le
Centre de Commandement iranien en Syrie appelle ainsi la Turquie à « agir
rationnellement » et « dans le sens des intérêts des nations syrienne et
turque ».
« Encore une fois, nous insistons sur le fait que
les fils de la nation turque qui servent l’armée de ce pays sont à portée de
nos forces à Idlib. Nos troupes sont parfaitement en mesure de riposter
aux bombardements de leurs positions par la Turquie, mais elles se sont
retenues en obéissant aux ordres de la hiérarchie »,
ajoute le texte qui s'adresse ensuite au peuple turc : « Nous invitons les Turcs à faire pression sur
leurs commandants de leur armée et leurs dirigeants politiques pour qu'ils
se retiennent et évitent une effusion de sang dans les rangs des soldats turcs
et ce, sur le sol syrien », souligne le communiqué.
« En dépit du difficile concours de
circonstances, nous
nous tiendrons aux côtés du gouvernement, du peuple et de l'armée syriens
pour en finir avec le terrorisme et ce, jusqu'à la libération
totale et le nettoyage complet du territoire syrien.
Nous appelons donc toutes les parties à réfléchir et à comprendre le grand
danger que créera la poursuite de l'hostilité et des attaques contre la Syrie »,
indique le Commandement.
Samedi,
le président turc avait lancé un appel à la Russie, « pour qu'elle se dégage de
la Syrie » et laisse, « les troupes turcs en finir avec le régime Assad ».
Les observateurs politiques voient à
travers le communiqué de la Force Qods du CGRI, un ultimatum sans précédent à
la Turquie qui fait en ce moment le jeu des États-Unis et d'Israël.
« La situation est évidemment difficile puisque
l'Iran a pour principe de ne pas verser le sang des soldats musulmans, surtout
des soldats turcs, pays voisin et partenaire. Mais Ankara s'est engagé sur une
voie parfaitement irrationnelle qui pourrait conduire au pire. En effet la
Force Qods a des centaines de missiles braqués sur les troupes turques et leurs
mercenaires, capables à faire un Aïn al-Asad bis pour l'armée turque et ses
alliés de l'OTAN. Erdogan a tout intérêt à ne pas aller trop loin »,
estime un expert joint par PressTv.
Au moins 34
soldats turcs ont été tués et une trentaine blessés, à Idlib, en
Syrie, lors d’une frappe aérienne menée par les avions de combat syriens. Le
ministère russe de la Défense a indiqué que « les forces syriennes ont
bombardé dans la région d'Idlib près de la ville de Bihon, les forces turques
présentes à côté des terroristes qui n’auraient tout simplement pas dû se
trouver là ».
Source : PressTv
"Une zone d'exclusion aérienne" US/OTAN est-elle possible
sur IDLIB ?
200
soldats turcs tués en moins de dix jours, et un président Erdogan qui
plaisante avec les membres de son parti en pleine Assemblée, provoquant un
véritable tollé au sein de la population et son conseiller qui
évoque les 16 guerres ayant opposé la Russie tsariste à l'Empire ottoman en
affirmant que les
Turcs n'ont pas peur d'une 17ème confrontation...
En
Turquie, on est en plein cirque : dans la nuit de samedi à dimanche, un
premier pays de l'OTAN s'est désolidarisé d'Ankara, la Grèce, en affirmant
qu'il ne porterait pas son assistance à l'armée turque face à la Russie. Dans
la soirée, la
France de Macronavirus dont l'armada rode toujours non loin des côtes syriennes,
a appelé Poutine pour mettre l'accent sur la nécessité d'une désescalade, et
tout ceci n'a pas suffi à réveiller le Sultan qui agit comme envoûté par les
fausses promesses US, quitte à faire de son armée "le bouclier
humain" des projets expansionnistes américano-otaniens.
C'est ainsi qu'une attaque au drone simultanée a été lancée dans la
nuit de samedi à dimanche contre les positions de l'armée syrienne et de ses
alliés de la Résistance, et ce, à l'appui des unités d'artillerie. Les
observateurs militaires ont évoqué même un
grotesque remake de l'attaque du septembre 2019 d'Ansarallah contre
Aramco, en plus faible, en moins coordonnée, même si les officiers
britanniques, français, israéliens et américains pilotaient l'opération depuis
le QG turc à Ankara où le ministre turc de la Défense singe grossièrement les
généraux US du CentCom.
Evidemment l'attaque visait la base aérienne russe, Hmeimim avec sa
DCA ultra-performante que l'Amérique cherche à briser depuis trois ans,
navires, drones, avions de connaissance Poesidon et autres gadgets à l'appui,
mais qui ne parvient pas, l'objectif
étant d'installer une zone d'exclusion aérienne au-dessus du nord de la Syrie.
Des explosions ont donc été entendues à Hmeimim, explosions dues visiblement à
des systèmes de DCA sur place qui ont tonné au maximum pour contrer une attaque
en règle du camps d'en face. Selon le site militaire russe Avia.pro, la
DCA syro-russe a intercepté et abattu 12 drones turcs en moins de 4 minutes.
« La défense aérienne syrienne a été activée pour couvrir la
totalité d'Idlib jusqu'à la frontière turque », affirme le site qui
rapporte les témoignages apparus massivement sur les réseaux sociaux indiquant
que les systèmes de défense aérienne syriens avaient commencé «
l'élimination » des drones ennemis et qu'ils avaient fait un tabac.
Il y a deux jours, le ministère turc de la Défense publiait une
vidéo mettant en scène la destruction du système de missiles de défense
aérienne Pantsir-S en Syrie, clamant que ce système avait été « neutralisé
». Avia.pro
affirme, preuve à l'appui, qu'il s'agit d'une « fake », les images ayant été
tournées en Libye, il y a de cela plusieurs semaines ! On est en pleine
guerre des images comme aux premières heures de la guerre où Al-Jazeera reproduisait
dans ses propres studios la « chute de Damas ». Seulement
depuis cette date, plus de 8 ans sont écoulées. Si Erdogan croit pouvoir briser
la DCA syrienne, il se trompe lourdement.
L'opposition turque l'a compris après un lourd bilan de 200 morts en dix jours de guerre,
mais pas le pseudo Sultan! À moins de vouloir sacrifier au sol comme dans
l'air les forces militaires turques, Erdogan
devra cesser de jouer aux sultans, dit un analyste consulté par
Avia, lequel analyste commente ainsi la fakenews liée au Pantsir-S: « Selon des sources, la vidéo sur laquelle le
système de défense aérienne Pantsir-S a été détruit n'appartenait pas à l'armée
syrienne. La vidéo a été réalisée lors de l'attaque turque sur l'une des bases
militaires de l'armée nationale libyenne, ce
qui, soit dit en passant, est indirectement confirmé par certaines
caractéristiques de conception de la version d'exportation de la coque Shell »
Source : PressTv
Combien de fois je vous ai écrit que la Turquie est plus que la Turquie réel. En partageant des faux nouvelles par la vous esquivez la réalité Turc dans le domaine sociologique, milliaire et politique. Tout d'abord obéissez a votre promesse au bout de ce site. Pourquoi vous soutenissez Hizbullah.
RépondreSupprimerQue font les soldats turcs en territoire Syrien ?? C 'est une invasion illégale, criminelle, commanditée par l OTAN. Erdogan a intérêt à revoir sa politique envers un pays voisin, qui plus est, musulman.
SupprimerLes groupies d'Erdogan, ici c'est pas un site ou on parle de rock'n'roll et ou on adule des rockstars, que je sache, le hezbollah ne soutient pas les islamistes en Syrie, contrairement à ce tellement fantastique président turc. D'où la ligne éditoriale de ce site, c'est très simple.
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