Admirons comment
le MAGA [Make America Great Again] de Donald Trump est un franc succès.
Les
États-Unis offrent au monde un autre exemple de leur grand exceptionnalisme.
Dans quelques jours, ils compteront le plus grand nombre de cas de Covid-19 et
le plus grand nombre de victimes de la maladie. Ils auront également dépensé le
plus d’argent pour la crise, la plus petite partie allant aux personnes qui en
ont besoin.
Ce n’est pas
une belle image et cela me rend triste.
Les plus de 2.000 milliards de dollars que les lobbyistes
ont demandé au Congrès de mettre dans leur projet de loi de plus de 800 pages
sur l’aide d’urgence iront principalement aux personnes très riches. C’est du socialisme pour les entreprises
– un renflouement des investisseurs et des gestionnaires.
A l’inverse du président russe Vladimir Poutine, qui,
comme annoncé dans un discours à son peuple, a alloué la plupart des fonds aux chômeurs, aux retraités et
aux familles :
Puis,
avec un élan particulier, Poutine a utilisé la crise imminente pour modifier
plusieurs niches fiscales impopulaires qui favorisaient les très riches, afin
que le produit de ces nouveaux impôts puisse être utilisé pour compenser une
partie des coûts des mesures de protection sociale actuellement mises en place
pour la grande majorité de la population active, pour les familles, etc.
Pour
citer un de ces abus, il demande que tous les versements de dividendes et
autres effectués par des personnes physiques vers des "paradis
fiscaux" où ils ne sont pas imposés soient désormais soumis à un impôt
sur le revenu de 15% en Russie. Les conventions de double imposition, conclues
avec ces paradis fiscaux, qui autorisent ces abus seront modifiées en
conséquence.
Les États-Unis et d’autres pays en font toujours trop
peu pour ralentir, voire arrêter l’épidémie.
Le Wall Street Journal d’aujourd’hui – payant mais cité ici – explique ce que nous avions dit
dans nos articles précédents. Isoler la province de Wuhan, le 23 janvier, n’a
pas suffi à mettre fin à la croissance du nombre de cas.
Ce n’est qu’après le 2 février, lorsque la province a
décidé d’isoler les cas suspects et les personnes en contact étroit avec les
cas confirmés, qu’elle a jugulé la crise :
Ce
qui a vraiment changé la donne à Wuhan, c'est le passage, après le 2 février, à
un régime de quarantaine plus agressif et plus systématique, dans le cadre
duquel les cas suspects ou bénins - et même les personnes saines mais en
contacts étroits avec des cas confirmés - étaient envoyés dans des hôpitaux de
fortune et des centres de quarantaine temporaires.
Cette
tactique a nécessité la transformation de centaines d'hôtels, d'écoles et
d'autres lieux en centres de quarantaine, ainsi que la construction de deux
nouveaux hôpitaux et la création de 14 hôpitaux temporaires dans des bâtiments
publics. Elle a également souligné l'importance de la capacité de dépistage du
coronavirus, qui, selon les autorités locales, est passée de 200 tests par jour
à la fin janvier à 7 000 tests par jour à la mi-février.
Renvoyer une personne qui présente des symptômes
légers chez elle pour qu’elle soit soignée par sa famille ne fait qu’accélérer
l’épidémie, car tous les membres de la famille risquent alors d’attraper le
virus.
Les tests et les soins pour le Covid-19 doivent
être gratuits. ...
Nous devons également introduire le port d’un masque en public en tant que
nouvelle norme sociale :
Un
certain nombre d'études ont montré qu'une partie importante des personnes
propagent le virus alors qu'elles ne montrent pas encore de symptômes - dans
les jours ou les deux jours qui précèdent le début de leur maladie. Ces
personnes dites pré symptomatiques vont propager le virus. Ce n'est pas leur
faute.
On
ne sait pas exactement dans quelle mesure ce type de transmission est à
l'origine de la pandémie, mais il pourrait être important. Gabriel Leung, doyen
de la faculté de médecine de l'université de Hong Kong, a estimé qu'environ 40
% des cas se transmettent avant l'apparition des symptômes. Une récente
prépublication chinoise - une étude qui n'a pas encore été examinée par des
pairs - a mis en commun les données de sept pays et a estimé un taux très
similaire de 43 %.
.......
Le développement de l’épidémie dépendra du nombre de
personnes qui commenceront à porter régulièrement des masques lorsqu’elles ne
sont pas chez elles. Même si les masques de protection n’empêchent que 50 % des
nouvelles infections, la vitesse à laquelle l’épidémie se développera sera
nettement plus faible.
Considérez que les sociétés du cercle bleu, dans la graphique
ci-dessus – sont toutes celles où les gens portent régulièrement des masques
alors que les autres pays – sauf la Chine qui a été surprise par l’épidémie –
sont des sociétés où porter un masque est considéré comme inhabituel. Ces pays « bleus »,
qui ont également acquis de l’expérience lors des épidémies de SRAS et de MERS,
présentent des trajectoires nettement plus plates.
Des graphiques similaires à ceux ci-dessus pour tous
les États et territoires américains peuvent être trouvés
ici.
Pendant ce temps, les médias américains continuent à
diffuser de la propagande anti chinoise.............
Lorsque nous disposerons en masse d’un test rapide
pour le virus et d’un test rapide pour les anticorps, nous pourrons relancer
l’économie en « filtrant » la population à grande échelle. Des
restrictions de mouvement ne seraient alors nécessaires que pour ceux qui
présentent des résultats positifs pour le virus et négatifs pour les anticorps.
Tous les autres pourraient reprendre le travail.
Il y aura certainement encore des épidémies dues à des
personnes ayant échappé au processus de « filtrage », mais
avec des tests et des soins faciles à mettre en place, ces groupes pourront
être contenus localement.
Il faudra peut-être encore deux mois pour en arriver
là. D’ici là, nous ne pouvons pas faire grand-chose d’autre que de rester le
plus possible à l’écart et porter nos masques.
Par Moon of Alabama – Le 26 mars 2020
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Pas de partage !
L’OMS recommande les joints individuels
Genève,
Suisse (dpo) – Afin de ralentir la propagation du nouveau coronavirus,
l’Organisation mondiale de la santé recommande désormais que les fumeurs
d’herbe cessent, dans un avenir prévisible, de se passer des joints de la
manière traditionnelle. Les experts de l’OMS recommandent plutôt que chaque
personne ait un toke individuel.
« Dans
cette crise, nous devons remettre en question tous les comportements », a expliqué un porte-parole. « Quiconque prend une bouffée d’un joint déjà fumé par quelqu’un
d’autre prend un risque important d’être infecté par le coronavirus. Ils
mettent également les personnes à leur gauche dans le cercle à risque d’infection ».
La solution
: au lieu de partager un seul joint, le groupe devrait en rouler un pour chaque
membre du groupe. Chacun peut allumer son joint en même temps et profiter de
l’herbe ensemble, sans rien faire circuler.
Selon l’OMS,
« Cela peut signifier que les gens devront rouler des joints même
s’ils ne le font pas habituellement. C’est le cas lorsque le membre le plus
habile du groupe roule habituellement un seul joint pour tout le monde.
Rouler son propre joint signifie que l’on ne fume que sa propre salive et cela
évite en plus au rouleur de joints habituel de se surmener ».
L’OMS
recommande également de raccourcir un peu plus que d’habitude tous les joints
ou d’utiliser moins d’herbe et de haschisch. « Sinon,
on risque d’atteindre un niveau d’addiction trop élevé, car il est normal de
prendre des bouffées plus fréquentes en fumant un joint individuel qu’en
passant alentour un seul joint ».
Cette
recommandation s’applique dans le monde entier.
Le 19 mars
2020 – Source The Postillon
Traduit par
Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone
trump a dit que son pays technologiquement superieur dans le monde vaincra tout ennemi, et que son plus cher avion de combat invisble sera capable de battre un virus meme invisible .
RépondreSupprimerdes la semaine suivante le virus sera vaincu et il redemarrera l'economie usa ou plutot SON PROPRE BUSINESS , golfs hotels etc....