Remarque:
sauf indication contraire, tous les chiffres avancés ci-dessous émanent de
sources syriennes anonymes.
Combien
de militaires étrangers, arabes ou occidentaux, capturés lors de la guerre en
Syrie, sont encore détenus dans des lieux de détention secrets tenus par les
services de renseignements syriens?
La
réponse à cette question est intéressante à plus d’un titre, car la libération
de ces militaires « clandestins » par Damas suivant des négociations
secrètes avec ou sans intermédiaires n’a jamais permis une cessation des
hostilités. Il est aussi vrai que le refus de libérer certains de ces éléments
comme ceux des SAS britannique et australien avait irrité Londres au point où
il était question d’une guerre.
Dès le
mois de juin 2012, soit à peine plus d’un an après le début du conflit en
Syrie, l’Armée et les services de sécurité syriennes avaient réussi à capturer
un peu plus de 120 « mercenaires » étrangers, lesquels lors des
interrogatoires, ne voulaient fournir aucune information mise à part leurs
noms, leur grade actuel ou antérieur, un matricule et un lieu de
naissance. Il s’avéra que ces mercenaires étaient totalement différents
des mercenaires islamistes rejoignant en masse les différentes organisations
armées rebelles en Syrie.
Il y
avait en 2015 plus de 1850 officiers de liaison de différentes
nationalités arabes capturés lors de combats contre différents groupes
rebelles, dans les geôles syriennes.
Il y
avait aussi un nombre indéterminé de ressortissants turcs, vraisemblablement
des membres des différentes mafias turques dont celle, redoutable, des Loups
Gris, qui furent capturés aux côtés de combattants turkmènes ou de rebelles
syriens de la province d’Idlib lors des intenses et durs combats ayant eu lieu
au Nord de Lattaquié peu de temps avant l’intervention militaire russe.
Au mois
d’avril 2015, des « soldats » hollandais et danois se présentant
comme des volontaires européens se battant aux côtés des kurdes de l’extrême
Nord de la Syrie contre Daech sont capturés par erreur par une unité des
renseignements militaires syriens. Ces volontaires un peu trop motivés et
maîtrisant parfaitement l’usage des armes et des moyens de communications
furent démasqués en quelques minutes.
Par la
suite, de vrais faux volontaires « anarchistes » français, des
« ex-para commandos »belges, des « enthousiastes »
hollandais, des « miliciens » canadiens et même des
« écologistes » allemands remarquablement bien armés vinrent à la
rescousse des kurdes en Syrie. Quelques-uns y furent tués, d’autres capturés
mais la majorité finissait par se replier via des points de passage turcs et
depuis la fermeture des passages par la Turquie, le Kurdistan irakien.
Lors de
la bataille d’Alep, des dizaines de militaires de l’OTAN -chiffres variant
entre 55 et 70) furent neutralisés et à chaque neutralisation, les médias
arabes et occidentaux criaient au massacre, voire à l’holocauste. Ces cris
cessèrent après la recapture de la ville par le gouvernement syrien et le début
de négociations secrètes sur le sort des militaires étrangers capturés. La
campagne médiatique reprenait de plus belle à chaque échec ou cessation de
pourparler.
Cependant
c’est en 2018 que la mort ou la capture de plus de 23 éléments du SAS
britannique à la Ghouta Orientale qui mit le feu aux poudres. Londres exigea
la libération immédiate de ces militaires et n’hésita pas à appeler à une
attaque directe de la Syrie. Il y eut bien une attaque tripartite mais le monde
ne semblait pas prêt à une guerre généralisée.
De tous
les pays engagés en Syrie, les États-Unis d’Amérique sont les seuls à engager
directement les gros moyens (CAS, raids aériens, appui feu massif, etc.) face à
toute tentative d’encerclement ou de capture de ses militaires déployés sur
plus de 16 sites le long de l’Euphrate.
Confronté
à une invasion de militaires « illégaux » arborant souvent des
drapeaux d’entités non reconnues par la communauté internationale dans le
Nord-Est de son territoire, Damas fit tout ce qui est possible pour infiltrer
les Forces démocratiques syriennes et les milices supplétives recevant les
militaires « clandestins ».
Les 73
militaires français capturés près d’Al-Hassaka fin avril 2018 le furent grâce à
des renseignements fournis par des éléments kurdes infiltrés. Il faut dire
aussi que les français sont traqués et suivis à la trace par leurs alliés
…turcs qui semblent porter un très grand intérêt aux activités militaires
françaises dans le Nord de la Syrie. Au total, plus de 298 militaires français
seraient détenus en Syrie. Un chiffre qu’aucun média officiel ou alternatif n’a
jamais osé publier.
Les
militaires arabes et ceux de l’OTAN ne sont pas les seuls à avoir opéré ou
opèrent encore en Syrie. Des « intermédiaires » bulgares, roumains et
polonais impliqués dans les transactions clandestines d’armes destinées aux
rebelles ainsi que des soldats Kosovars et albanais se trouvent dans les geôles
des renseignements de l’Armée de l’air syrienne.
Faut les descendre !
RépondreSupprimerOk .
SupprimerPublier la liste photos al'appuis au Journal officiel.
RépondreSupprimerPour identification !
SupprimerPublié les noms par pays !
RépondreSupprimerIl ne peuvent pas faire appel au rêgles de la convention de Genêve !
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