Selon le quotidien israélien Haaretz :
« Il y a vingt ans, Israël était le leader incontestable en recherches
scientifiques au Moyen-Orient. Depuis lors, il est néanmoins tombé à la
quatrième place au Moyen-Orient, après l’Iran. L’Iran occupe la première
place dans le domaine du nombre d’articles scientifiques dans de
nombreux domaines, tels que la physique, la biologie, la chimie »,
rapporte l’agence d’informations iraniennes ISNA.
Selon le centre de recherches de l’Université de Grenade sur le
SCImago Journal et du Country Rank, appartenant au grand éditeur de la
revue scientifique Elsevier, l’Iran a dépassé ces vingt dernières années
l’entité sioniset en termes de volume des recherches scientifiques. Ce
dernier a toujours tiré profit du soutien financier des États-Unis, du
Royaume-Uni et de la France pour recruter des scientifiques d’autres
pays pour effectuer leurs recherches scientifiques pour le compte
d’ »Israël ». Selon le classement publié par le portail The SCImago
Journal & Country Rank, l’Iran a produit 388.673 articles
scientifiques entre 1996 et 2016.
En termes d’ articles et de revues scientifiques publiées et jouisant
d’une renommée internationale, l’Iran se trouve au 22e rang dans le
classement mondial. En revanche, « Israël » a perdu 3 places, occupant
maintenant la 25e place.
Par ailleurs, l’Iran occupe désormais la sixième position parmi les pays du Proche-Orient dans la recherche scientifique.
Haaretz conclut : »Ces derniers classements de l’Iran reflètent les
énormes dépenses publiques consacrées à à la recherche scientifique ,
non seulement pour améliorer la recherche, mais aussi pour produire une
main-d’œuvre plus instruite et plus qualifiée ».
Source: https://french.almanar.com.lb/878286
Cinq facteurs qui expliquent la puissance iranienne
1- Une position géographique au carrefour des enjeux
géopolitiques
Grand comme trois fois la France, l'Iran occupe le 18e rang mondial
avec ses 1.648.000 m2 - au Moyen-Orient, seuls l'Arabie saoudite et le
Kazakhstan sont plus étendus. Avec une quinzaine d'États frontaliers et trois
accès à des mers (Caspienne, golfe persique, mer d'Oman), le pays se situe à la
charnière des mondes arabe, turc, indien et russe. Sa politique étrangère se
déploie aussi bien au Sud (golfe persique, Océan indien), à l'ouest (Orient
arabe), au nord-ouest (Turquie, Caucase), au nord-est (Asie centrale), qu'à
l'est (Afghanistan et Pakistan), soit cinq orientations stratégiques dans des
zones clés de la géopolitique actuelle.
2- Un géant démographique régional
19e pays le plus peuplé au monde, l'Iran ne voit que deux pays du
Moyen-Orient contenir une population plus importante : l'Égypte (86,9 millions)
et la Turquie (81,6 millions). Sa population de 80 millions d’habitants représente
celle combinée de sept de ses voisins du Golfe persique.
3- Une puissance militaire
Le total des forces armées iraniennes s'élevait en 2013 à 563.000
personnes, comprenant l'armée nationale et les Gardiens de la révolution
islamique, ainsi que les forces paramilitaires. Hors des frontières, le pays
peut compter sur des bras armés relais comme la force d'élite Al-Qods
(Jérusalem) des Gardiens de la révolution, le Hezbollah libanais,
l'organisation Badr ou quelques unes des nombreuses milices irakiennes et
syriennes qui ont émergé depuis cinq ans.
4- Des ressources énergétiques
L'Iran détient l'un des plus importants gisements de pétrole et de
gaz naturel du monde, même si production et exportation ne sont pas à la mesure
de ces réserves. L'Iran se situe au :
4e rang mondial au plan des ressources pétrolières prouvées avec
9,3%, derrière le Venezuela (17,5%), l'Arabie saoudite (15,7%) et le Canada
(10,2%)
1er rang au plan des ressources gazières avec 18,2% des réserves
prouvées, devant la Russie (17,4%).
19e rang économique derrière l'Australie, en termes de parité de
pouvoir d'achat.
5- Un "soft power" scientifique
Depuis 1999, l'Iran a dépassé le Pakistan, la Malaisie et l'Afrique
du Sud dans l'édition scientifique. L'excellence des établissements
d'enseignement technique, supérieur et universitaire où les filles sont
nombreuses (52%), est démontrée notamment par le nombre d'articles publiés dans
les revues académiques internationales par des chercheurs iraniens - le rapport
de l'UNESCO "The current status of Science
around the World" (2010) en chiffrait 13.569 pour l'année 2008.
Hannibal GENSERIC | ||
Washington et Tel Aviv se dirigent vers une guerre contre l’Iran |
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