mercredi 30 mai 2018

TUNISTAN. Youssef Chahed : Hafedh Caïd Essebsi a détruit Nidaa Tounes !


Devant les tentatives désespérées et répétées du Vieux Schnock de Carthage d’imposer son voyou de fils comme Premier Sinistre puis comme son successeur à la présidence, le chef du gouvernement Youssef Chahed, l’un des rares hommes honnêtes dans une classe politique notoirement corrompue, s’est exprimé ce soir du mardi 29 mai 2018, dans une intervention diffusée sur la chaîne la Wataniya. Dans son intervention, il a affirmé : « La Tunisie vit une crise politique et j’ai préféré ne pas intervenir alors que beaucoup de Tunisiens attendaient que je parle. Aujourd’hui, avec la suspension de l'Accord de Carthage II, j’ai décidé de parler franchement car l’intérêt national implique que je sois franc avec les Tunisiens ».

« Je ne me déroberai pas à mes responsabilités », a déclaré Youssef Chahed démentant ainsi les rumeurs selon lesquelles il présenterait sa démission en live, ce soir.  Il explique, dans ce sens : « Quand j'ai décidé d'assumer la responsabilité de chef du gouvernement en cette période critique que vit la Tunisie, mon objectif était unique : améliorer la situation du pays ».
Attaquant frontalement Hafedh Caïd Essebsi [Nom d'une pipe! D'où vient "Caïd Essebsi" ?] , Youssef Chahed a déclaré sans détour que « Hafedh Caïd Essebsi a détruit le parti de Nidaa Tounes ».
Tout en mentionnant la crise politique qui sévit actuellement dans le pays, le chef du gouvernement a déclaré que « Hafedh Caïd Essebsi et son entourage ont tout détruit allant du bloc parlementaire, aux élections en Allemagne et aux élections municipales ». Il ajoute : « Je parle de Nidaa Tounes parce qu'il est le parti capable de créer l'équilibre sur la scène nationale. Mais le parti n’est plus ce qu’il était aujourd’hui ».
« La crise politique a démarré au sein de Nidaa Tounes. Nidaa Tounes ne ressemble plus au parti auquel j’ai adhéré. Hafedh Caïd Essebsi et ses troupes ont détruit le parti et fait fuir toutes ses compétences. Toutes les structures du parti sont bloquées, chose qui laisse poser plusieurs interrogations sur la prise de décision. Ces décisions ne reflètent pas la volonté réelle des bases et du bloc parlementaire. Il est temps de corriger la trajectoire de Nidaa afin de regagner la confiance de ses sympathisants », a-t-il ajouté par ailleurs.
Au sujet des appels à la chute de son gouvernement, il a affirmé que « certaines personnes pensent qu'à travers la chute du gouvernement, ils mettront fin à la guerre contre la corruption et que les corrompus seront de nouveau en liberté ». « Je le dis encore une fois, je n'ai aucun projet personnel, mon unique priorité est la préservation de l'intérêt de la Tunisie ».
« Le gouvernement a réussi dans certains secteurs dont, notamment, la situation sécuritaire et l’amélioration du taux de croissance. Mais le rendement du gouvernement n’est pas aussi positif », a-t-il aussi souligné défendant le bilan de son gouvernement. Il ajoute : « Le plus grand problème de la Tunisie est les finances publiques, ainsi que le taux de change, l’inflation et la cherté de la vie qui constitue notre préoccupation ».
« Le rendement du gouvernement n'est certainement pas excellent. D'ailleurs, j'ai procédé à une évaluation et je ferai les rectifications nécessaires dans ce sens. D'autre part, je tiens à féliciter la commission des experts qui a mis en place le projet de l'Accord de Carthage II. Le plus important c'est la stratégie établie, quant au maintien ou non du gouvernement actuel, il ne s'agit pas de la question fondamentale. Le plus important étant la mise en place des réformes nécessaires », a aussi souligné Youssef Chahed.
Tout en insistant sur l’importance de la stabilité politique, le chef du gouvernement a déclaré que « les Tunisiens doivent être conscients que la Tunisie sera confrontée, dans les jours qui viennent, à emprunter sur les marchés internationaux. Cependant, le manque de stabilité pourrait nous coûter très cher et aurait certainement un impact négatif sur le budget de l’Etat et, par conséquent, sur la vie quotidienne des citoyens ».
Le chef du gouvernement a indiqué que la crise aurait pu être encore plus profonde sans la présence des « voix de la sagesse », dont principalement, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, qui « a placé l’intérêt suprême de l’Etat par-dessus tout ».
« A cette occasion, je tiens à assurer que nos bras sont tendus à toutes les parties sociales. D’ailleurs, dans les prochains jours, j’inviterai toutes les parties sociales pour mettre les dernières touches à la mise en place du Conseil du dialogue social. Ceci est primordial pour dépasser la crise. L’unique ligne rouge est l’intérêt national ».
En conclusion, Youssef Chahed affirme : « Être chef du gouvernement n’est pas mon objectif. Mais je suis un homme d’Etat et je ne fuirai pas ma mission. Et si certaines personnes ont des calculs personnels, ma seule préoccupation est de sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve. Les Tunisiens en ont marre des tiraillements et des conflits politiques. La politique n’est pas le dénigrement et l’atteinte à l’honneur des familles ».
Source : BusinessNews

Hafedh Caïd Essebsi n'est qu'une marionnette

Hafedh Caïd Essebsi est une marionnette entre les mains des affairistes véreux - que j'ai cité nommément dans mon article "À Hafedh Caïd Essebsi" ainsi que leurs méthodes.
Hafedh Caïd Essebsi n'est pas connu pour être un enfant prodige de la Tunisie. Il n'est pas connu pour être un fin politicien. C'est un homme dévoré par l'ambition, qui rêve d'un destin présidentiel, mettre la main sur le parti pour tracer son chemin dans une seconde étape vers la magistrature suprême. Et pour concrétiser ce beau rêve, il est prêt à tout y compris à se jeter dans les bras de ces affairistes qui comme chacun de nous le sait font la pluie et le beau temps en Tunisie depuis un certain temps.
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Hafedh le voyou
 et Ghannouchi le terroriste
Ses marionnettistes sont connus pour leurs liens très étroits avec Ennahdha, Ghannouchi et ses plus proches lieutenants en Tunisie et pour leurs liens étroits avec le chef islamiste et terroriste pro CIA, le libyen Abdelhakim Belhadj [d'ex-chef d'Al-Qaïda, il devient agent de la CIA et gouverneur militaire de Tripoli]. L'un des cadres d'Ennahdha, Houcine Jaziri a beau avoir démenti hier sur les ondes de Shems FM toute accointance et toute relation de son parti avec Chafik Jerraya, il a beau nier qu'Ennahdha s'abstient d'intervenir dans la guerre qui sévit dans la première formation du pays mais on ne croit pas un seul mot de ce qu'il dit. C'est grotesque et ridicule de nier des faits qui sont connus par toutes et tous. La Tunisie est un petit pays où tout se sait et rien ne se cache.
Cette bande d'affairistes veut que Hafedh Caïd Essebsi fasse main basse sur le parti pour garantir leurs intérêts, placer leurs hommes et continuer à faire fructifier leurs fortunes.
Ennahdha veut de Hafedh Caïd Essebsi à la tête de Nida pour qu'il soit un parti faible, servile et surtout pour que certains dossiers compromettants restent enterrés et sans suite. [Depuis l’écriture de cet article en 2015, Hafedh a été placé par les Islamistes à la tête de Nidaa Tounès] Les dossiers Belaïd et Brahmi, ça vous dit quelque chose? C'est de cette manière que les politicards manœuvrent et magouillent dans les coulisses pour se débarrasser de ce genre de dossiers.
Ils ne veulent pas que l'autre clan dirige le parti car il est anti-islamiste et cela risque de compromettre leur schéma. De plus, avec un pouvoir qui leur est favorable, les nahdhaouis continueront de tisser leur toile, à mener leur revanche sur le destin en mettant une place une nouvelle bourgeoisie islamiste.
L'argent est le nerf de la guerre. L'argent est le nerf de cette guerre. Hafedh Caïd Essebsi n'est qu'une marionnette, ils se serviront de lui et le jetteront après.
Et un mot aux naïfs de la campagne "Chidd alina wildek" (retiens ton fils) , Béji Caïd Essebsi par son attitude jusque là, cautionne ce schéma. Donc continuez à supplier et la caravane du Bajbouj passe.
Hier en Suède, un journaliste suédois a demandé au président Caïd Essebsi: qu'est-ce qui se passe à Nidaa Tounes? Je me demande bien ce qu'il a pu lui répondre, certainement que tout un pays doit subir la crise d'adolescence tardive de son fils!
Je voudrais ici rappeler que l'attitude adoptée par certaines "stars du gouvernement" puisque certains de nos concitoyens les adulent est désolante et relève de la lâcheté. Des ministres comme Neji Jalloul et Saïd Ayedi n'ont rien dit à propos de la guerre qui secoue Nidaa Tounes. L'omerta. Ont-ils peur de Hafedh Caïd Essebsi et Chafik Jerraya? Tiennent-ils trop à leurs maroquins ministériels?
Durant toutes ces années, on n'a cessé de parler de "la démocratie tunisienne". Pour qu'un jour il y ait une vraie démocratie, il faut d'abord affronter les affairistes et les mafieux qui corrompent le système et veulent téléguider les partis politiques, les dénoncer haut et fort.
Je sais pertinemment que ce que j'écris dérange et dérange beaucoup mais je l'assume par amour à ce pays qui a trop supporté, trop enduré et trop encaissé. Ça suffit! C'est aux voyous d'avoir peur et non aux citoyens honnêtes.
Chedly Mamoghli Juriste 06/11/2015

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